Le week end Elite de Cassandre

Allons allons, ce n’est que du Foot, que diable ! Quand je vous vois comme ça, c’est impensable. Il ne s’agit pas de relever la tête d’honneur ni rien de tout ça. Oubliez TOUT. Oubliez les hommes, celui que vous avez fièrement tenté de construire, essayé d’être. Pour lesquels vous vous êtes fait passer. Tout ça c’est de la connerie d’ego d’homme. J’vous jure. JOUEZ BON SANG ! Et jouez, retrouvez vos rêves la spontanéité d’enfant. Avec tout l’amour du jeu, l’enthousiasme des premières fois.

Voilà ce qu’il manque parfois très clairement sur nos terrains le week-end. Le plaisir. Le Flash est parti à sa reconquête. Bien plus qu’à la recherche d’un titre. Les Cougars tentent eux aussi de se souvenir. Prenez un peu de fraîcheur. La route est longue. Et de l’audace aussi cela vous servira. Les esprits jeunes en sont pleins. Tentez des passes longues sur Delaval, envoyez votre LB convertir les TD à deux points. Tout est bon pour se réveiller la mémoire. Retrouver l’excitation. Quoi côté Cougars, l’attaque avance pas ? Une feinte de Punt fera l’affaire. Provoquons notre rédemption. Mais attention me direz-vous ! On fumble comme c’est pas permis à vouloir jouer. Avec de la fébrilité plein sur le bout des doigts. Un peu de respect pour le Football tout de même ! Les fondamentaux, les règles, notre jeu. Le tout consiste à se faire bien plaisir dans le cadre choisi. Le fils Lax à papa, bien que jeune : c’est pas ça. Il faut avoir tout ce qu’il faut pour jouer dans l’coin. OK c’est pas les State, juste de l’Elite française mon p’tit bonhomme. Mais quand même… Du coup, quoi en faire de ces deux- là maintenant qu’on les a. Ca encombre. Et puis ça fait perdre du temps à tout le monde de pas reconnaître ses erreurs. Indirectement, vous connaissez les dominos, le jeu : Slash Cesar ne lui a pas résisté physiquement. Out lui aussi. Pendant ce temps là Mc Grady et Delaval s’amusaient, un peu, et le Flash avec. 14 à 00 à la mi-temps. Ensuite, le tableau d’affichage a parfait son bronzage, sans bouger.

Comme un coup de vieux, le Ballard Bowl du week-end prochain opposera un Flash convalescent à des Argos agonissant. Voilà un bel exemple que les parisiens ne souhaitent pas suivre… Thonon ne s’est pas encombré des états d’âme provençaux. Fidèles à leur belle réputation, les Black Panthers ont construit un franc succès grâce à leur sérieux. Samedi soir, la puissance physique était en démonstration. Avec du Laury et Hall partout. Le QB des Argonautes se servira des rares miettes laissées par la défense Thononaise pour tenter de sauver les apparences. A la mi-temps, le score était déjà de 36 à 14. Et puis, les Aixois n’ont pas changé leurs vieilles habitudes. Un staff sans entrain n’est malheureusement pas parvenu à trouver les mots justes pour relancer ses troupes. Une bataille perdue d’avance. Plus aucun point ne sera inscrit en seconde période, tandis que les Black Panthers pouvaient faire tourner leur effectif pour une victoire historique : 50 à 14 ! Souhaitons aux Argonautes que cette saison puisse leur servir à reconstruire, enfin ! Sur des bases nouvelles, débarrassés de leur légende comme de leur passé récent. Aujourd’hui ils continuent « de payer les pots cassés, d’un état d’esprit sportif laissé à l’abandon depuis plusieurs saisons », comme le confiait son Président V Bahabege à nos confrères. Le club parviendra-t-il à survivre à cette crise profonde, à moins qu’il ne doive connaître le même sort que le Spartacus en son temps. En face, Larry Legault, l’homme qui avait porté les aixois au plus haut dans les années 90, continue de faire la démonstration de son savoir-faire. Après des débuts difficiles, les Savoyards ont clairement retrouvé le chemin de l’efficacité. Les voilà prétendants au titre ! Comme un symbole : ce ne sont jamais les clubs qui sont grands, mais les hommes qui les construisent…

Les Black Panthers retrouveront les Spartiates dans 5 jours. C’est le premier Round ! Peut-être… D’une finale Elite qui pourrait s’annoncer complètement inédite. Les favoris indiscutés, les voilà ! Puisque les Spartiates mettent la jeunesse au centre de leur programme. Ils endossent sans trembler le rôle de premier de la classe. Pour une seule raison voyez-vous : les amiénois continuent à apprendre et progressent au fil des journées. L’alchimie est parfaite : Un encadrement sérieux guide un groupe enthousiaste. En Picardie on joue au Foot. Et rien d’autre. Cette équipe semble avoir les défauts de ses qualités : « Ces jeunes ça respecte plus rien ! Ils n’étaient même pas nés au moment où le Flash imposait sa loi en Europe ! Les Argos qui ? » Ca leur dit rien vous pensez. Que non ! Une légende d’ancien que l’on raconte le soir, au coin d’une salle de muscu. Les voilà prêts à tout renverser. Tout créer pour rentrer dans l’histoire. A leur tour. Même s’ils la connaissent à moitié l’histoire. Ce qu’ils veulent c’est jouer. Apprenez que d’autres avaient suivi cette voie. Avant. Et pour des décennies ! L’essentiel la passion pour le jeu. Le reste c’est du divertissement. Ils s’en foutent les jeunes. Bien trop concentrés à regarder loin devant. A dérouler face à des Molosses pourtant de qualité, au sol, dans les airs : Parhuitte, Thorrignac, Lapios, Siwiela, jusqu’à l’écoeurement. Couvin en chef de fil. Tout le monde prend part à a fête. Victoire 47 à 18. Alors oui, c’est vrai. Parfois. Cette ambition peut les conduire à se croire arrivé après deux journées… Seulement voilà : Criner. Le vieux sage connait l’histoire pour eux. Même si le groupe n’est pas encore arrivé à maturité, il laisse entrevoir un potentiel immense.

Vous n’avez pas le monopole de la jeunesse ! Bien sûr qu’elle est partout du côté de Nice. Les Dauphins récoltent logiquement les fruits de leur formation. Pleine d’envie, cette équipe surprise a eu raison des Grenoblois, pourtant bien partis dans cette rencontre. Mais avec 8 turnovers, nos « Cendrillons » de la saison passée ne pouvaient s’en sortir. La vitesse imposée par les hommes de Chameroy a sanctionné un autre jeune : l’inexpérimenté et pourtant très prometteur Caruso. Ces erreurs serviront au Quarterback, à n’en pas douter. Et il ne peut porter à lui seul le poids de cette défaite. L’enthousiasme affiché depuis le début de saison par ces niçois leur a permis de trouver le bon équilibre. Ils nous rappellent le vent de fraîcheur que leurs adversaires du jour avaient fait souffler sur la précédente édition. Score final : 33 à 21. Nice aura une belle carte à jouer à St Ouen l’Aumône pour conforter son avance, tandis que les Centaures et les Molosses joueront déjà leurs espoirs de Playoffs le week-end prochain. A mi-parcours, rien n’est encore fait. Que demande le peuple, il vous reste à jouer ! La vérité viendra, comme toujours du terrain.

Photo: Pierre Baudoin

3 commentaires:

  1. Encore du beau boulot Mister Cassandre ! Merci Elitefoot on en redemande. Cela rend notre championnat encore plus passionnant à suivre.

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  2. Super !!! un vrai régal !!!
    Vivement que nous soyons de retour en Elite pour profiter de tes commentaires.
    Georges

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  3. vraiment pas mal du tout cette semaine l'article de Cassandre. il vient de devenir mon préféré

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