La Chronique Elite de Cassandre

Cette semaine, on était vraiment grognon. Pour de vrai. Et puis l’Ethique ! La science morale. Enterrée cette histoire. Embrassons nos intérêts individuels. Notre grande passion, dévorante, vous verrez. Elle parviendra bien à duper notre conscience. Encore une fois.
Oui bien sûr, on fait référence à toute l’application ! C’est qu’il en faut de la compétence pour se ridiculiser à ce point. Et le CNOSF. Vous pensez ! Y s’en foutent pas mal à la fédé. Ca compte pour rien ces penseurs. Les bonnes mœurs. A quoi bon ! C’est le XXIème siècle ici. Les règles, quelles règles ? Et prenez-en de la graine les jeunes générations. Nous on est là ! Et c’est nous qui dirige. Et me parlez pas de crédibilité. Vous rigolez c’est pas comme si le Football américain en France il en avait un peu besoin de cré-débilité. Et puis à chaque fois on nous refait le coup à nous. La France d’en bas. « Y vont pas oser quand même ». Et puis si. Du beau boulot même, des vrais pros ! Ca me rappelle cette réplique dans les Tonton Flingueurs (allez voir pour ceux qui connaissent pas), à quelques mots près : « Les Cowboys ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’connait »…

Donc, on a décidé de faire appel à personne. Mais simplement de boycotter cette journée Elite. Indignés. Bien conscient que cela pénalise nos lecteurs avant tout. On voulait pas faire l’air de rien voilà tout ! Evitons que les actes de cette oligarchie fédérale se banalise… alors quelques lignes suffiront :

Sur leurs terres, les Spartiates ont battu les Argonautes. Comme souvent, les Picards ont commencé doucement face à une équipe réputée plus faible. Jouant au niveau des aixois. Un petit 14 à 07 enfin de premier quart. Et comme souvent, l’effondrement des Argonautes à coïncidé avec l’embellie de leurs adversaires, pour nous donner au final un fringuant 40 à 15. On notera, comme un symbole, la poignée de main entre Coach Cotar et Coach Criner. Deux destins bien différents. Un Argonaute, toujours sans victoire aujourd’hui, écarté des Spartiates en 2006 après deux années difficiles. Un Spartiate échappé des Argonautes en 2009… ou comment les provençaux ont pu avoir raison de sa compétence ? Allons, puisque l’autopsie bien trop douloureuse n’aura jamais lieu, l’héritage de ces années sombres devrait se transmettre de génération en génération. Bon vent Monsieur Criner qui rajeunit aussi vite qu’il fait mûrir l’organisation jaune et bleue.

Mais que ce fut laborieux ! On a cru que le Flash ne s’en sortirait jamais de ce match. Embourbé à la maison comme c’est pas permis. Mais l’on ne pouvait imaginer une troisième défaite à Géo André. Alors, on a même rappelé Hamoudi pour faire pencher la balance. Pour retrouver une âme. De l’envie de l’énergie de la hargne d’ancien. Le Flash convalescent s’est satisfait d’une petite victoire. 16 à 14 c’est le score final. Côté Centaures, ça reste les mêmes. Beaucoup de solidarité. Et ça joue malin. Tout y passe, même les feintes de Punt en 4ème quart. Caruso a encore élevé son niveau de jeu. Trouvant même un Durand flamboyant au cœur de la défense parisienne. Mc Coy impressionnant ! Dans l’état actuel des choses, voici donc le faible écart qui sépare les deux derniers finalistes du championnat Elite.

Dans 5 jours, les Centaures recevront des Dauphins reposés. Kiernan fera découvrir les beautés de la Haute-Savoie aux Argonautes. Les Spartiates à la maison tenteront d’échapper aux pièges des Molosses. Le Flash chez les Cougars, le temps de se refaire la cerise. La vérité viendra, pas toujours des terrains.

Photo: Lucio Persiani