Les "Fighting Irish" de Notre Dame University clamaient déjà haut et fort leur "indépendance" de toute conférence alors que la République d'Irlande était encore une Province de la Couronne Britannique.
L'équipe de football l'a toujours été, depuis 121 ans, et à l'heure où la Big 10 fait plus que jamais la cour à la fac catholique cette farouche indépendance reste essentielle pour nombre de supporters, étudiants, anciens et actuels de NDU. Certains n'ont d'ailleurs pas oublié que cette indépendance fut d'abord forcée. En effet au début des années 1900 Notre Dame demanda plusieurs fois à la Big10 d'intégrer son "club". Et c'est avant tout par racisme anti irlandais et anti catholique que les vénérables institutions "wasp" de la Big 10 refusèrent l'intégration des Irish. De ce rejet, comme souvent dans l'histoire, est né une fierté, une fierté toujours d'actualité.
Onze titres nationaux, sept Heisman Trophy plus tard, voilà que la Big 10 revient, cette fois ci un carnet de chèques à la main. Aujourd'hui l'opération financière serait presque nulle pour Notre Dame (globalement ils reçoivent pratiquement en droits télé seuls ce que la Big 10 donne à chacun de ses membres, soit 22 millions de dollars), mais la "Super Big10" dont rêve la Conference des Michigan et autres Penn State, qui inclurait ND, pourrait sans aucun doute faire monter les enchères pour la diffusion de ses matchs. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la question se pose. En 1999 et en 2003 l'Université de Notre Dame a déjà dit non à la Big10. Le fera t elle une troisième fois?
L'indépendance actuelle lui permet de conserver des rivalités traditionnelles notamment avec USC, Army, Stanford, Boston College et Navy, matchs qui seront difficiles à intégrer dans un calendrier de conférence. On trouve des fans des Irish partout aux Etats Unis et ces matchs permettent à ceux des métropoles de Los Angeles, New York, San Francisco, Boston et Washington de voir leur équipe au pire tout les deux ans. L'intérêt de jouer à la place des Iowa, Indiana ou autres Wisconsin n'emballe pas forcément la "Irish Nation".
Rien n'est donc garanti, et le dollar n'aura pas forcément raison de la tradition. La semaine passée le nouveau coach des Irish Brian Kelly fut acclamé quand il déclara à un dîner de charité: "La tradition de ND est basée sur cette Indépendance.... et nous voulons rester une équipe de football indépendante. Nous voulons pouvoir jouer partout aux Etats Unis".
A l'heure où tout les patrons des universités de la Big10 se réunissent à Chicago pour discuter de l'avenir, c'est bien encore Notre Dame qui détient la clé de leurs projets.
L'équipe de football l'a toujours été, depuis 121 ans, et à l'heure où la Big 10 fait plus que jamais la cour à la fac catholique cette farouche indépendance reste essentielle pour nombre de supporters, étudiants, anciens et actuels de NDU. Certains n'ont d'ailleurs pas oublié que cette indépendance fut d'abord forcée. En effet au début des années 1900 Notre Dame demanda plusieurs fois à la Big10 d'intégrer son "club". Et c'est avant tout par racisme anti irlandais et anti catholique que les vénérables institutions "wasp" de la Big 10 refusèrent l'intégration des Irish. De ce rejet, comme souvent dans l'histoire, est né une fierté, une fierté toujours d'actualité.
Onze titres nationaux, sept Heisman Trophy plus tard, voilà que la Big 10 revient, cette fois ci un carnet de chèques à la main. Aujourd'hui l'opération financière serait presque nulle pour Notre Dame (globalement ils reçoivent pratiquement en droits télé seuls ce que la Big 10 donne à chacun de ses membres, soit 22 millions de dollars), mais la "Super Big10" dont rêve la Conference des Michigan et autres Penn State, qui inclurait ND, pourrait sans aucun doute faire monter les enchères pour la diffusion de ses matchs. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la question se pose. En 1999 et en 2003 l'Université de Notre Dame a déjà dit non à la Big10. Le fera t elle une troisième fois?
L'indépendance actuelle lui permet de conserver des rivalités traditionnelles notamment avec USC, Army, Stanford, Boston College et Navy, matchs qui seront difficiles à intégrer dans un calendrier de conférence. On trouve des fans des Irish partout aux Etats Unis et ces matchs permettent à ceux des métropoles de Los Angeles, New York, San Francisco, Boston et Washington de voir leur équipe au pire tout les deux ans. L'intérêt de jouer à la place des Iowa, Indiana ou autres Wisconsin n'emballe pas forcément la "Irish Nation".
Rien n'est donc garanti, et le dollar n'aura pas forcément raison de la tradition. La semaine passée le nouveau coach des Irish Brian Kelly fut acclamé quand il déclara à un dîner de charité: "La tradition de ND est basée sur cette Indépendance.... et nous voulons rester une équipe de football indépendante. Nous voulons pouvoir jouer partout aux Etats Unis".
A l'heure où tout les patrons des universités de la Big10 se réunissent à Chicago pour discuter de l'avenir, c'est bien encore Notre Dame qui détient la clé de leurs projets.
Ils commencent à avoir les chocottes du côté de la BIG 10.
RépondreSupprimerFaut dire que les conférences du sud du pays (ACC, SEC, PAC) leur font de + en + de l'ombre.
Deux titres de champion en 19 ans, c'est léger pour la fameuse BIG 10.
D'ailleurs les équipes du nord n'ont gagné que 4 fois en 1/4 de siècle (25 ans) : Ohio State 2 fois), Missou et Michigan.
trés bon article, merci !
RépondreSupprimer