Deux finales nationales télévisées.


En plus des matchs de la Coupe du Monde et après le diffusion en différé de la finale Elite, Eurosport2 semble décidée à s'investir dans le football américain européen.

Ainsi l'EFAF a annoncé hier la diffusion en direct sur cette chaîne de la finale du championnat de Finlande, le Maple Bowl, le 20 août prochain et du German Bowl le 8 octobre.

Que sont ils devenus (2) ?


2ème épisode avec le LB 2007 du Flash, Collin Ashton.

Ashton c’était le « pick » de l’inter-saison 2006-2007 de Vincent Lelard, Head coach du Flash.

Un OLB certes pas titulaire mais qui a quand même fait partie d’un programme prestigieux de football : Les USC Trojans. C’est aussi une belle histoire car dans la famille Ashton on est fan des Trojans de père en fils, Collin n’a d’ailleurs raté aucun match à domicile depuis l’âge d’un mois. Il a été ramasseur de balles pour la section basket masculin de USC et portait sous son maillot lors de ses matchs NCAA un T-Shirt de USC qu’il possédait quand il avait 10 ans. Un véritable addict des Trojans !

Il débute sa carrière universitaire comme « walk on » avant de gagner une bourse sportive en 2004. Il jouera 4 saisons à USC (2002-2005) sous les ordres de Pete Carroll pour un bilan de 101 plaquages. Champion national universitaire 2004 (Orange Bowl) et finaliste 2005, il a l’habitude des grands rendez-vous. Il se présentera à la Draft NFL en 2006 mais ne sera pas retenu. Toutefois il sera signé comme free agent aux San Diego Chargers (NFL) en mai 2006 puis libéré un mois plus tard. Il effectuera sans succès des tests pour intégrer l’équipe des Baltimore Ravens (NFL).

C’est donc sans repères que Collin Ashton débarque à La Courneuve. Il effectuera une bonne saison en Elite sans toutefois être exceptionnelle : 42 plaquages, 3 sacks, 2 fumbles recouverts et 1 TD, il en profite pour devenir champion de France à Charléty.

Puis il retourne dans sa Californie natale et met un terme à sa carrière de footballeur. La faute en revient comme il le dit "à son corps rafistolé (sic) et aux jeunes joueurs toujours plus forts qui sortent d’universités".

Il travaille actuellement dans une société gérant des données marketing et en parallèle est en train de monter sa société qui produit des protections de tête pour footballeurs et pour tous les autres sports en ayant besoin. Il nous a confié qu’il en enverra quelques échantillons au Flash pour voir si ils apprécient.

Lui aussi garde de bons souvenirs du football français et suit l’actualité du Flash grâce à Facebook et autres médias …


Florian

Crédit photo : (C) Elitefoot.com

Coupe du Monde: A vos paraboles.


Pour suivre la Coupe du Monde il vous faudra deux choses: Un bouquet Canal Sat et une bonne tolérance à la langue allemande!

Presque tout les matchs de la Coupe du Monde seront retransmis soit sur EUROSPORT 2 (CanalSat canal 85) soit sur la chaine autrichienne ORF Sport + (visible sur le bouquet CanalSat sur le canal 425. La chaîne alterne avec TW1).

Soit en détail, pour les matchs de qualification:

- Les 6 matchs de la poule Allemagne (USA, MEX, ALL, AUS) sur Eurosport 2

- 5 matchs de la poule Autriche (JAP, CAN, AUT, FRA) sur ORF Sport +
Seul le match France-Canada ne sera pas diffusé. (pour vous aussi c'était CELUI que vous vouliez voir en priorité?!!!)

Pour les phases finales :

- Les 4 matchs de classement seront diffusés, chaine à définir.

Pour rappel les matchs de l'équipe de France ont lieu:
Le 9 à 19h00 contre le Canada
Le 11 à 15h00 contre le Japon
Le 13 à 19h00 contre l'Autriche

Serge Bly du London Blitz: "Objectif Doublé"


Si la saison des clubs en France est terminée, avec l’Equipe de France en stage depuis hier à Strasbourg en préparation pour la Coupe du Monde, un trophée reste à décerner en Europe : L’EFAF Cup

Samedi à 15h00 la finale aura lieu au Finsbury Park de Londres entre l’équipe locale du Blitz et les Wild Boars Serbes vainqueurs de Thonon en demie finale. Un français, Serge Bly, joue au Blitz. Surnommé par ses coéquipiers « little onion » il nous a accordé un entretien :

- Raconte nous un peu ton parcours, comment tu as débuté le foot us, comment tu t'es retrouvé à Londres...

- Le foot us a démarré pour moi en 2005 lors de ma transition du football vers l’athlétisme. J’ai participé à des entrainements avec une bande d’amis au sein du club Yankees d’Angers et depuis ce jour mon gout pour ce sport ne s’estompe pas.

J’ai commencé en tant que running back du fait de mon physique petit, agile et rapide. A travers ce sport j’ai pu trouver l’envie de se battre, le challenge, l’esprit d’équipe, la fraternité, une seconde famille.

J’ai quitté Angers par envie de découvrir autre chose et Londres fût la cible parfaite. J'ai choisi Londres pour deux raisons, la première est professionnelle et la seconde c'est pour le foot us car après les conseils d'amis et mes recherches j'ai pu constater que le foot us britannique était plus rude que celui je connaissais et pour moi ce fut l'opportunité pour apprendre davantage et progresser.

Avant de venir j'avais déjà choisi mon club des Blitz, la rencontre avec l'équipe m'a séduite et depuis je me sens intégré dans le groupe.

- Le Blitz semble dominer le championnat cette saison, l'objectif c'est le doublé?

- Oui bien sûr depuis quelques saisons les blitz dominent ce championnat, je pense c’est mérité car c’est un club très généreux et chaleureux qui travaille dur pour arriver à atteindre ses objectifs.

L’objectif de cette saison même si c’est la deuxième participation en EFAF, sera le doublé (championnat, EFAF). C’est un club qui monte en puissance et qui le demontre cette année (demie-finale EFAF en 2010 et finale EFAF en 2011) en espérant que cela continue.

- Comment vois tu l'évolution du foot US en Angleterre, on a un peu l'impression qu'à l'inverse du reste de l'Europe, ce n'est pas très dynamique...

- Aujourd’hui je suis plutôt optimiste sur l’avenir de ce sport il y a de nouvelles réorganisations qui se mettent en place avec l’unification de la fédération, l’association du foot us avec l’éducation (les équipes universitaires qui se développent de plus en plus), il ne manque plus que le retour des sponsors, l’arrivée de joueurs et entraineurs expérimentés pour redynamiser cette ligue.


- Avec le match annuel NFL, la NFL sur Sky, la langue, la présence importante d'américains, on pourrait penser que le foot US anglais serait en tête en Europe, comment explique tu qu'il n'est pas plus developpé?

- Deux raisons ont ralenti le succès et la progression du foot us en Grande Bretagne:

Dans les années 80 des sponsors comme Coca Cola ont investi dans le projet football américain en Angleterre en voyant l’Angleterre comme le pays du foot us en Europe mais l’argent n’a pas servi a développer ce sport et avec le manque de succès ils se sont retirés. Depuis il est très difficile pour les clubs britanniques de trouver des sources de financement.

La deuxième raison principale est que la Grande Bretagne n’a jamais réussi a créer une fédération unie avec une organisation simple et efficace. C’est le manque de cohésion qui a fait stagner ce sport.


- Comment préparez vous ce match contre les Serbes? Par rapport à leur jeu, quels sont les atouts du Blitz qui pourraient lui permettre de gagner cette EFAF Cup?

- Les joueurs et entraineurs sont unis, il y a une confiance totale entre les deux parties. Pour nous le match se prépare comme les autres en étudiant les plans de jeu, en écoutant les consignes des coachs et bien sur en s’entrainant dur.

En ayant vu quelques matchs de cette équipe ils ont une bonne équipe avec de bons joueurs, ce sera un très bon match et je pense que celui qui sera le mieux préparé gagnera le match.
Les Blitz sont une excellente équipe mené par les receveurs Clive Palumbo et Rod Bradley, le QB Fred Boyle et le défenseur Aaron Sanders-Percival. Notre principal atout c’est l’union « we are a family », face a la difficulté on saura trouver ensemble la solution pour gagner ce match.
J’invite tout les français de Londres à venir voir ce match samedi à 3 heures à Finsbury Park.

Je voudrais finir par un petit clin d’œil à mon ancienne team d’Angers : « Yankees…Ave, Morituri… te salutant » !!

Photo: David Fearn

Les Celtes de retour


Pendant que se jouait sous un soleil de plomb le match de barrage D1/D2 Templiers vs. Molosses en région parisienne, un match de gala avec une saveur particulière se déroulait.

A l’initiative de Sébastien Plisson (joueur et arbitre international des Diables Rouges et ex-joueur des Celtes/Cougars), une réunion d'anciens a été organisée sur le terrain d’honneur de Meaux (77) dans le cadre de l’anniversaire des 5 ans de la disparition du club des Celtes. Créé en 1996 et basé à Meaux (77) avant de déménager définitivement à Mitry-Mory (77), les Celtes ont successivement joué en Casque d'Or, puis en Casque d'Argent avant de fermer définitivement en 2006 faute d’effectif. Dommage pour cette équipe qui joua les playoffs de D2 en 2000 et dont l'équipe Junior fut éliminée en demi-finale nationale en 2005.

Cette confrontation amicale a opposé une trentaine d’anciens joueurs Celtes à une entente « régionale » (coachée par le head coach des Diables Rouges, Eric Erdinger) montée pour l’occasion et composée de Diable Rouges et d’Aigles. Des joueurs venus des Spartiates, Flash Elite, Gladiateurs, Cougars, Monarchs, Corsaires, Diables Rouges, Aigles, Monarques ont porté le temps d’une après-midi le maillot navy des Celtes.

Le principal était de faire un bond de 15 ans en arrière et partager un évènement dans une bonne ambiance. Mission accomplie ! Rendez-vous l’année prochaine … Et pour tous les anciens Celtes intéressés n’hésitez pas à contacter Sébastien Plisson (email : diablesrouges7@hotmail.fr).

Florian

Logo revu et corrigé par Eric Serouart

Wanted: Ce Cow-boy


Le passage l'an prochain de Hawaii vers la Mountain West relancera des rivalités oubliées depuis presque 15 ans. En effet, en 1998 plusieurs universités avaient déjà quitté la WAC pour former la Mountain West. Parmi celles ci Wyoming.

A l'époque où elles étaient membres de la WAC les deux écoles se disputaient le Paniolo Trophy, une statue en bronze d'un cowboy offerte par une association hawaïenne d'anciens habitants du Wyoming. "Paniolo" étant le mot hawaïen pour dire "cowboy" Les Cowboys ayant gagné le dernier match entre les deux équipes, le trophée devrait donc être logiquement stocké du côté de Laramie prêt à être remis en jeu pour le premier Wyoming-Hawaii version MWC. Mais voilà, aucune trace du trophée!

Le staff des Cowboys n'arrivant pas à mettre la main dessus, on a demandé à celui des Warriors de faire des recherches, recherches restées vaines. Qui est parti avec le Paniolo Trophy?? Seule bonne nouvelle, compte tenu du calendrier prévu (la MWC ayant 10 membres et seulement 8 matchs de saison régulière) Hawaii ne jouera pas contre Wyoming avant 2014! Un bon délais pour remettre la main sur le cowboy en fuite!

La Photo de la semaine



C'est la dernière de la saison, et nous profitons de l'occasion pour remercier l'ensemble des photographes qui nous envoient (à edenfrog@hotmail.com) semaine après semaine leur clichés. On peut dire cette année que l'on a souvent eu l'embarras du choix! Nous terminons donc cette saison par une photo de Olivia Nasr, qui curieusement n'avait pas encore été "photo de la semaine" cette saison, une injustice, compte tenu de son talent et sa fidélité au foot US, que nous réparons aujourd'hui avec ce gros plan sur le coureur des Centurions de Nîmes, Alan Howell. Des Centurions qui ont sauvé ce week end leur place en casque d'Or en triomphant des Aigles de Chambéry sur le score de 19-6.

Retrouvez tout les clichés d'Olivia sur son site: http://olliespics.free.fr/

L'équipe de la semaine


Les Molosses d'Asnières sont de retour en Elite!! Après une seule défaite (et un nul) en deux ans et deux Casques d'or inscrits au palmarès, les voilà en route vers le Casque de Diamant après leur victoire hier à Elancourt 26 à 19.

On pourra toujours critiquer une formule de championnat qui envoie en D2 une équipe à la fiche pourtant loin d'être franchement mauvaise (4-6), la seule à avoir battue le Flash cette année et qui possède le MVP français du championnat...

Mais qu'importe pour les Molosses qui vont retrouver l'Elite avec des ambitions revues à la hausse et un club plus solide que jamais (Equipe B Championne IDF, Cadets et Juniors 1/4 de finalistes, flag champions 2010 et 6èmes 2011).

Florent Dalmas coureur de l'équipe nous raconte tout ça....

- Est ce que vous aviez préparé ce match de manière particulière?

- Non, comme toute la saison nous avons préparer ce match comme tout les autres avec l'étude des jeux de notre adversaire et surtout une grosse préparation physique.

- Qu'est ce qui a fait la force de l'équipe cette année?

- On arrive à l'éclosion d'une nouvelle génération avec quelques anciens, ma génération de junior qui à quelques saisons en senior maintenant et toutes les nouvelles têtes qui ont su s'intégrer au groupe et insuffler un vent de fraîcheur au sein du club. Je pense qu'il y a vraiment une cohésion de groupe, ce qui manquait peut être lors de nos dernières saisons en élite.

- Avec quelles ambitions montez vous en élite? Avez vous déjà parlé de l'an prochain, du recrutement....

- Nous n'avons pas encore eu le temps de parler de tout ça, je pense que les coachs eux ont leur petite idée sur la question. Personnellement je pense que l'on prendra match après match en souhaitant avoir le même parcours que les Centaures cette année (je salue d'ailleurs leur performance).

- Qu'as tu pensé de cette équipe des Templiers? A quoi s'est joué le match au bout du compte?

- Au niveau du jeu j'ai pu constater une plus grande vitesse comparé à la D2, cependant j'ai trouvé les contacts moins rugueux que contre les Météores par exemple. Je pense que les Templiers jouaient avec le spectre de la D2 dans la tête et du coup étaient un peu trop nerveux. De plus il leur a manqué des automatismes dus à la coupure sans doute. Face à ça nous sommes arrivés avec les "crocs", on voulait vraiment cette montée et on a travaillé dur pour. Je pense que notre victoire est méritée.

- Peux tu nous en dire plus sur toi, ton parcours....?

- C'est ma 5eme année en tant que RB pour les Molosses (2 en junior et 3 en sénior). J'ai connu 2 finales de conférence en junior et 3 finales en D2 donc je commence à avoir une petite expérience des RDV importants! Mais ce sera ma première saison Elite l'année prochaine, je suis très enthousiaste à cette idée mais je sais que se sera un vrai défi pour l'équipe et pour moi et que ça va passer par des sacrifices et du travail pour gagner ma place dans l'effectif à un poste où il y a beaucoup de compétition chez nous.

- Les Molosses ont de bons résultats à tout niveaux cette année, cadet, junior, équipe B, senior bien sur, flag... Qu'est ce qui fait que le club semble prendre une nouvelle dimension?

- Je pense que l'on doit beaucoup à Jérome Dondey, à son projet sportif et à ces qualités de leader. Derrière lui c'est tout un staff qui oeuvre pour nous mettre dans les meilleures conditions, je pense aux coachs mais aussi aux membres du bureau et notre manager. De plus on constate un engouement grandissant pour notre sport et ce qui permet aux équipes jeunes de bien tourner et ainsi d'alimenter les équipes senior.

- Tu es juste joueur ou tu as d'autres responsabilités dans le club?

- J'ai été coach RB pour les juniors l'année dernière mais cette année ayant obtenu mon diplôme d'architecte j'ai concentré mon temps libre sur le côté joueur.

- Aucun Molosse en EDF... Si il devait y en avoir un qui cela devait il être?

- Incontestablement Marc Bony (WR), il a fait preuve d'une régularité et d'une efficacité déconcertante cette saison avec des catchs de folie contre les Templiers.
Après je pense à des joueurs comme Stéphane Macadiang (RB), Clark Longin, Bernard Diouf, Romain Kneubühler mériteraient eux aussi qu'on prête attention à leurs performances.
Voila je terminerai en te remerciant pour ton travail d'information que tu effectues tout au long de l'année et qui m'a permis de découvrir le milieu du foot us français!

- Merci Florent!!

Photo: Eric Lancelle

A quoi ressembleront nos championnats l'an prochain?



Après les matchs de ce week end, on sait théoriquement qui jouera dans quelle divison l'an prochain.... Elitefoot joue au petit jeu des predictions et vous donne une image théorique et bien sur non officielle de ce que pourraient être les poules l'an prochain... (si bien sur l'organisation des championnats reste comparable!).


En Elite c'est encore là que ce sera le plus simple avec donc les deux poules Nord/Sud:
Flash
Spartiates
Cougars
Molosses


Centaures
Argonautes
Black Panthers
Dauphins


Du côté D2, si les poules sont faites de la même façon que l'an passé on aurait:


Templiers
Chevaliers
Gladiateurs
Caimans


Corsaires
Météores
Pygargues
Gaulois


Kangourous
Iron mask
Canonniers
Ours


Giants
Hurricanes
Servals
Centurions


En D3 là ça devient beaucoup plus sujet à discussion...


A L'Ouest, la logique voudrait que les normands soient "reversés" vers les poules parisiennes (où on nous a parlé d'une répartition "géographique" que nous avons essayé de prendre en compte) mais rien n'est moins sur. Voila notre hypothèse:


Dockers
Kelted
Tonnerre
Ankou
Frelons
Pionniers


Vikings
Diables Rouges
Conquérants
Salamandres
Monarques
Molosses B


Quarks
Lycans
Red Star
Flash B
Flibustiers
Mousquetaires


Où sont les Aigles? Et bien peut être à l'Est pour faire le 6ème d'une poule où les affaires alsaciennes laisseraient une place ...


Gueules Jaunes
Tigres
Minotaure
Fenris
Princes
Aigles

Au Sud on pourrait partir sur 4 poules de 4 de ce type:
Comètes
Hurricane d'Albi
Scorpions
Sayans


Sphinx
Devils
Atlantes
Lions

Falcons
Gones
Sharks
Aigles


Warriors
Blue Stars
Archanges
Dragons Noirs

Alors s'il vous plait, ne vous emballez pas en commentaires! C'est juste un état des choses à aujourd'hui qui n'a d'autre but que de vous donner à vous joueurs et coachs une idée de ce qui pourrait vous attendre l'an prochain!!

Interview de Florian Grein, MVP de l'Eurobowl et international autrichien


Jeudi les Raiders du Tirol se sont imposés à Vienne lors de l'Austrian Bowl en venant à bout des Vikings de Vienne 23-13. Déja champions d'Europe depuis le week end précédent, ils réalisent pour la première fois de leur histoire le doublé.

Florian Grein, MVP de l'Eurobowl, coureur international et vétéran des Raiders nous raconte tout ça...

- Comment s'est passée cette finale? On a l'impression que vous avez controlé le match de bout en bout...

- On a eu très peu de temps pour préparer le match. On a donc essayé de s'adapter à ce qu'ils avaient eux préparés pour nous. Nous étions tout de même confiants après notre victoire en Eurobowl et le fait qu'on les avait déja battus cette saison (NDLR en demie finale de l'Eurobowl). Et en effet à l'arrivée ils ne nous ont pas surpris et on a gardé le controle du jeu pendant toute la partie.

- Cette courte préparation après l'Eurobowl justement vous l'avez géré comment?

- Heureusement justement que c'était contre les Vikings que nous connaissons très bien! Nous sommes restés très concentrés après l'Eurobowl et on a pas relaché la pression dans nos têtes. Coach Fatah a fait du très bon travail pour nous garder sur la bonne voie!

- Tu as eu un drole de match, tu as été expulsé... Que s'est il passé?

- J'ai poussé un des arbitres et j'ai été expulsé. Un peu avant je me suis enervé à la suite d'un coup de sifflet très tardif. J'ai dit à l'arbitre de ne pas refaire ça, je trouve que c'est très dangereux et qu'on risque des blessures dans ces cas là. Mais ça a recommencé une seconde fois, je me suis enervé et je suis allé vers l'arbitre de manière trop aggressive. C'était stupide et je suis désolé de ce comportement déplacé de ma part.

- N'as tu pas été surpris de voir les Vikings punter sur 4ème et 2 près de la ligne des 50 avec 6 minutes à jouer? (NDLR: Le score à ce moment là était de 20-13 Raiders)

- Un peu si mais les deux défenses dominaient le match et le "field"position" était crucial. On a réussi à driver ensuite et à tuer le match (NDLR: en marquant 3 points de plus et en "mangeant" la plus grosse partie du temps restant) mais c'est facile de critiquer leur décision après le match, on ne peut pas savoir ce qui ce serait passé si ils avaient tenté cette 4ème


- Avec cette victoire vous êtes définitivement l'équipe de l'année en Europe. Quel est le secret des Raiders?

- Il fallait vraiment que l'on gagne ce match car sinon les Vikings auraient pu dire "On a battu les champions d'Europe, c'est nous la meilleure équipe du Continent", là au moins c'est clair... c'est nous! Je pense que ce qui fait notre force c'est notre entente, notre cohésion. Tout le monde est tourné vers le même objectif et fait ce qu'il faut pour que l'on ait les meilleurs résultats possibles. Les coaches ont fait un très gros travail pour que l'équipe soit parfaitement prête et que l'on ne croit pas que cela serait facile.

- Raconte nous un peu ton parcours personnel

- J'ai commencé le football je devais avoir 11 ou 12 ans. J'étais le plus jeune du club et on ne trouvait pas d'épaulières et de casque assez petits pour moi! J'ai toujours fait partie de l'équipe des Raiders en dehors de l'année 2005 où je suis allé en NFLE et où je me suis blessé au camp à Tampa. Depuis 2006 je suis à la fois joueur et membre du staff. En début de saison j'avais prévu d'arrêter de jouer après la Coupe du Monde mais je n'en suis plus aussi sur maintenant! Cette année je me suis tellement amusé avec les gars que je ne sais pas si j'ai vraiment envie de prendre ma retraite! En tout cas mes objectifs pour l'avenir sont de devenir le meilleur coach possible, de me marier avec la femme que j'aime et construire une famille avec elle!

- Maintenant tu as la Coupe du Monde au programme... Est ce que tu sens de l'engouement en Autriche avant cet événement?
- On attend tous ça avec impatience! C'est la première fois que l'Autriche organise ce genre de choses et on a envie de montrer au Monde ce que l'on est capable de faire sur un terrain de foot US! Les médias et la fédération autrichienne travaillent durs pour faire de cette coupe du Monde un grand événement. Les fans répondent présents! Il y a avait 8600 personnes à Innsbruck pour la finale de l'Eurobowl, 9700 à l'Austrian Bowl à Vienne, le record historique pour un match de foot US en Autriche!


- En tant que membre de l'équipe nationale, quels sont tes objectifs et ceux de l'équipe pour la Coupe du Monde?

- On va essayer de jouer notre meilleur football et montrer au monde ce que l'on sait faire! Ce serait super si on arrivait à battre un des 4 "gros" (USA, Canada, Mexique, Japon)! Jouer pour la troisième place ce serait sensationnel! L'autre objectif est de finir première nation européenne! Et personnellement je veux juste tout donner et ne pas avoir de regrets après la Coupe du Monde!

- Que penses tu du foot US français?

- Le football français et le championnat de France sont dans les trois meilleurs d'Europe! Vous investissez beaucoup dans les jeunes et vous avez quelques très bons clubs! Au niveau jeune vous êtes plus avancés que nous et aussi du côté des infrastructures. J'ai vu que vous aviez même des équipes universitaires maintenant! La France a un grand potentiel et beaucoup de joueurs de talent. J'ai eu la chance de jouer avec certains d'entre eux en NFLE et dans l'équipe "Europe". C'est très bien pour le développement du foot européen que l'on soit plusieurs pays à travailler dans le bon sens!

Peter Carrière de Team Canada: "Revenir au Canada avec la médaille d'or"


Peter "the Ram" Carrière, ancien joueur des Carabins de Montréal est l'un des tout derniers sélectionnés désignés pour représenter le Canada à la Coupe du Monde qui commence dans 2 semaines en Autriche. Safety, réputé pour ses "hits" d'anthologie et ses actions cruciales sur unités spéciales il sera un des atouts de l'équipe à la feuille d'érable. Agé de 25 ans, ancien des Spartiates du Vieux Montréal et des Cougars de St Léonard, il avait obtenu une bourse pour jouer en NCAA à Cincinnati University avant de devoir y renoncer suite à de sérieux problèmes avec la justice (il a passé 3 mois en prison en 2007 pour vol qualifié avant d'intégrer les Carabins)

Il a bien voulu répondre à nos questions:

- C'est ta première sélection avec l'équipe nationale? Que ressens tu après cette sélection?
- Oui et Je suis très heureux et honoré de représenter mon pays pour la première fois.

- Est ce que tu as pu déjà parler avec les coachs? Avec quels objectifs allez vous en Autriche?
- Oui j'ai eu plusieurs entretiens avec les coachs et l'objectif est clair: Revenir au Canada avec la médaille d'or. J'espère jouer safety et linebacker.

- Est ce que tu appréhendes le fait de jouer avec les règles américaines?
- Quand je jouais au niveau collégial on jouait à 4 downs mais je n'ai jamais joué sur un terrain de dimension américaine mais ça ne me préoccupe pas vraiment...


- Quel est le programme pour l'équipe? Quand commencez vous le camp?
- Nous commençons notre camp samedi et dans une semaine nous partons pour l'Autriche.

- Tu es issu des Carabins, es tu content de retrouver bientôt face à toi les Carabins de l'Equipe de France? (NDLR La France est dans la même poule que le Canada)
- En Autriche je vais jouer contre des anciens coéquipiers et très bons amis comme Dimitri Kiernan, Tony Rayapin, Kewin Bordas, Alex Sprauel, Alexis Stropiano... .J'ai hâte d'être au 9 juillet quand on jouera contre eux.Ils sont mes amis à l'extérieur mais sur le terrain il y aura une bonne rivalité!!!

- On a parlé de toi comme possible drafté CFL, pas trop déçu de ne pas avoir été choisi?
- Pour la CFL c'est sur que je suis un peu déçu de ne pas avoir été drafté mais j'espère toujours qu'un jour une équipe me donnera une chance, chance que je vais saisir à deux mains!

- Est ce que jouer dans un club en Europe est quelque chose que tu pourrais envisager?
- Si pour moi ça ne fonctionne pas dans la CFL j'aimerais bien jouer en Europe. Je viens même de créer un compte sur www.europlayers.com. et mis des highlights sur utube (NDLR tapez Peter Carrière highlights) !! Le football c'est ma passion. Cette année c'est la 15 ème année que je joue alors si mon sport peut me faire voyager et rencontrer d'autres cultures je serai ravi!

Que sont ils devenus (1) ?


A quelques jours de la fin officielle du championnat Elite ce week end avec deux matchs de barrage de prévus (Templiers-Molosses et Dauphins-Kangourous), place à une petite série estivale sur les anciens joueurs nord-américains passés dans le championnat Elite.

1er « épisode » avec le RB 2006 des Argonautes, Robbie Mixon.
Sorti en 2003 de Central Michigan (NCAA Div. I-A) avec de bonnes références statistiques (2 061 yards sur course et 12 TDs), un record de conférence (377 yards sur course en novembre 2002 contre Eastern Michigan) et une nomination dans la deuxième meilleure équipe de la conférence MAC, Mixon arrive en France pour jouer aux Argos.

Recruté par Darren Holmes, Head-coach des sudistes, il fait de suite parler sa vitesse en multipliant les TDs sur course (4.3-4.5 secondes aux 40 yards !). L’ancien Chippewas, qui a participé au Pro Day pour la NFL et a effectué quelques essais aux Lions (NFL), aura fait une bonne saison : 673 yards sur course, 10 TD et 89 yards sur réception pour 1 TD.

Il échoue en finale contre le Flash (défaite 48-24 au stade de Marville) en ayant pourtant marqué 2 TDs sur course. Puis il retourne aux Etats Unis dans l’espoir de faire un camp NFL. Ce sera comme pour beaucoup un rêve illusoire …
Qu’a-t-il fait depuis ? Robbie Mixon n’a pas eu d’opportunités pour faire des camps et a donc arrêté sa carrière de footballeur. Il est actuellement technicien informatique pour une SSII qui gère le support technique au sein d’hôpitaux partout aux US.

Il garde de bons souvenirs de la France et pense tout le temps à revenir en France pour jouer au football …

Florian

Crédit photo : (c) Florian Thiery

Euro Junior: Espagne et Suède au programme pour les Bleuets


Le calendrier des matchs de poule de l'Equipe de France junior lors de l'Euro de cet été vient d'être annoncé.

Le Championnat d'Europe se tiendra du dimanche 28 août au samedi 3 septembre à Séville.

Les deux groupes seront donc:

GROUPE A:
1. Allemagne
4. Danemark
5. Autriche

GROUPE B:
2. Suède
3. France
6. Espagne

Les matchs de l'Equipe de France:
Espagne vs France : Mardi 30 août
France vs Suède : Jeudi 1er septembre

Tu sais où tu peux le mettre ton Pantone 8C?

Les règlements de jeu de la FFFA sont directement issus des règles NCAA et parmi ces règles et leur application par les arbitres celle sur la couleur des gants a souvent été critiquée...

Je vous redonne cette règle:
" Les gants ou les protections des mains doivent être de couleur gris. Les tons de
gris recommandés sont : Pantone cool gray 8 C, Cool Gray 9 C, 423 C où 430 C."

La NCAA elle même abandonne la saison prochaine cette règle (cette partie du réglement a été abrogée en février et ici en photo les gants que porteront les joueurs de Notre Dame et de Nebraska l'an prochain) et je crois que les arbitres français feraient bien d'oublier ces deux lignes du règlement officiel! Pour le plus grand plaisir de certains joueurs qui aiment soigner leur style!

"Etre la première équipe 100% flag à décrocher le titre"


Dimanche à partir de 10h à Bondoufle (91) aura lieu la grande finale nationale du championnat de flag. Les 8 meilleures équipes de l'Hexagone se retrouvent pour ce tournoi final.
A quelques jours de cette grande finale et quelques semaines avant l'Euro (du 16 au 18 septembre à Thonon), Julen Farsy, Président, coach et joueur des Taureaux de Ronchin dans la banlieue de Lille nous fait un état de lieux sur son club et son sport:

- Comment est né le club? Comment est t il structuré?
- Nous étions trois amis habitant Ronchin et jouant dans le même club de foot US. Nadim, Sully et moi. Nous sommes partis du fait qu’on trouvait que notre club de l’époque n’évoluait pas dans son approche du football. Il y avait un écart entre notre vision du sport et celui pratiqué malgré une implication dans le club notamment pour Sully et moi en tant que coachs des juniors à l’époque. De plus, on avait remarqué que pas mal de joueurs juniors étaient de Ronchin alors on s’est lancé !
Pour le moment le club c’est un bureau de 4 personnes , 7 arbitres, 2 équipes en +18 ans mixtes (Régionale et Nationale) et 1 équipe en -18 ans qui a de la peine a se mettre en place (mais on y travaille!).

- Tu as donc joué en équipé avant de venir au flag?
- J’ai joué en effet pendant 10 ans. Un petit parcours sympa qui a commencé outre atlantique totalement par hasard ! Depuis 2 ans je me consacre uniquement au flag suite à quelques bobos.

- Vous avez terminés quatrièmes l'an passé, 5 ème il y a deux ans, vous visez le podium cette année (lol)?
- La logique voudrait que l’on fasse 3ème en effet on en a rigolé l’an passé après la défaite face aux Salamandres mais on veut le titre! Je crois qu’on sera la première équipe 100% flag a le décrocher!
J’avais un coach qui me disait « les finales sont faites pour être gagnées et non pour être jouées». A partir de là je dirais qu’on vise le titre, d’autant qu’on a l’équipe pour!


- Les Taureaux veulent rester un club 100% flag ou est ce qu'une section "équipée" est dans vos projets?
- On veut rester un club 100% flag sans hésitation! Pour moi le flag est un sport avec ses propres spécificités totalement différent de l’ «équipé ». D’ailleurs dans le club plus de la moitié des joueurs n’ont jamais mis le casque! En début de saison les 3 ou 4 joueurs qui font aussi de l’ «équipé » s’engagent a donner priorité au flag.


- Comment vois tu l'évolution du flag en France ces dernières saisons?
- La structuration du championnat de France il y a 5 ans a fait énormément de bien. J'avoue que j’ai eu peur au moment de la règle de la mixité en voyant des équipes lâcher le championnat mais depuis 3 ans le niveau augmente notamment sur cette fin de saison.

- Le championnat d'Europe en France, est ce que tu espères que ça va aider au développement du flag?
- Oui à condition d'apparaître dans un média sportif national et que la communication soit à la hauteur. On est capable de le faire durant 2 mois pour la finale Elite… On sait donc faire. Une autre condition est de « re » gagner nos titres féminins et masculins ! Pour les Taureaux on espère qu’avec nos 7 joueurs convoqués (3 filles, 4 garçons soit l’équipe la plus représentée!) au stage EDF il y aura quelques champions d’Europe !

Le lockout se terminera t il la semaine des 16 jeudis?



Alors que les négociations semblent avancer et que le bout du tunnel est peut être proche, les derniers éléments mis sur la table de négociation entre joueurs et propriétaires NFL pourraient apporter une bonne et inattendue nouvelle aux ... fans!



En effet, alors que les propriétaires espéraient mettre en place avec le nouveau CBA un calendrier de 18 matchs de saison regulière, projet que rejettent en masse les joueurs, ils pourraient maintenant proposer de faire jouer un match NFL des 16 premières des 17 journées de la saison le jeudi soir. L'occasion pour tout les fans de NFL de voir un match de plus chaque semaine... Ce match hebdomadaire du jeudi (qui n'existait jusque là qu'en fin de saison) pourrait recevoir l'accord des joueurs et offrir une nouvelle source de revenus à la ligue.

De nouvelles venues en Ile de France

Le foot féminin continue son petit bonhomme de chemin. Nous vous avions déjà parlé, entre autres, des Valkyries à Evreux et voilà que se lancent les Sparkles à Villeneuve St George (94).

Le premier entraînement a eu lieu il y a 10 jours et elles se sont promises de remettre ça très vite.

"Suzie Lou", bloggeuse de talent, nous raconte tout ça (ainsi que "sa" finale Elite) sur son site: http://susieloucrabouillage.blogspot.com/

Franciliennes, n'hésitez pas à rejoindre les Sparkles!

La fin des Sioux?

L'Université du Dakota du Nord se retrouve au centre d'un imbroglio typiquement américain où se mêlent, droits fédéraux et législations des Etats, droits et respects des minorités, gros sous, histoire, tradition et politiquement correct...

La NCAA vient en tout cas de lancer un ultimatum à UND: Si le 15 août prochain l'Université n'a pas changé le logo, le nom et la mascotte de ses équipes sportives elle sera sanctionnée et son transfert vers la Conference Big Sky annulé.
UND utilise depuis plus de 80 ans le nom de Sioux puis de Fighting Sioux pour désigner ses équipes. Alors que la NCAA réclame, comme cela a été fait dans de nombreuses autres universités, que ne soient plus utilisés des noms de tribus indiennes sans l'accord de celles ci, UND, Université publique dépendant de l'Etat du Dakota du Nord ne peut le faire sans enfreindre un texte de cet Etat voté en début d'année et l'obligeant à garder ce nom!

Entre la loi et les sanctions NCAA, voilà la fac prise entre deux feux! La NCAA n'accepterait le maintien du nom "Fighting Sioux" que si les deux conseils tribaux des Sioux de Spirit Lake et de Standing Rock approuvaient l'utilisation de ce terme par UND. Mais les Sioux de Standing Rock n'ont pas donné leur accord.

UND craint également de perdre de nombreux soutiens financiers si la NCAA les oblige à changer leur nom et logo. Ainsi Ralph Engelstad richissime ancien élève de l'Université avait donné 100 millions de dollars pour la construction de la nouvelle patinoire (UND modeste en football est un des bastions multititrés du hockey NCAA) à la condition que l'équipe ne change pas de nom... UND pourrait avoir à rembourser cette somme!

A suivre...

La photo de la semaine


Oui c'est à nouveau Eric Lancelle, pour la troisième fois cette saison, qui est "photo de la semaine".

Mais que voulez vous, moi elles me font craquer ses photos, il y met un "je ne sais quoi" comme disent les Américains qui les rendent plus belles, vivantes, émouvantes. Et puis quand en plus la photo met en valeur celui qui a été le joueur le plus en vue de la finale Elite, Mister Marceline, il n'y a plus rien à rajouter. Bravo Eric, Bravo Laurent!!

Les Raiders champions d'Europe


Les Raiders du Tirol ont remporté sur leur pelouse d'Innsbruck leur 3 ème Eurobowl en quatre ans en venant à bout du champion sortant, l'Adler de Berlin, sur le score de 27-12 samedi soir lors de la 25ème édition de la plus prestigieuse compétition continentale.

Sans trembler, sous la pluie devant 8600 personnes et derrière le jeu de course de Florian Grein (136 yards 1TD), les Autrichiens ont parfaitement réussi la première manche de leur semaine historique. Pas le temps de souffler ils affrontent dès jeudi à 17h00 les Vikings de Vienne en finale du championnat d'Autriche. Les Raiders n'ont jamais réalisé le doublé.

L'équipe de la semaine

Et de neuf et un record pour le Flash qui est devenu samedi le seul club à posséder 9 titres de champion de France.

Dans un stade Charlety malheureusement plus vide qu'espéré (il faudra tout de même se demander pourquoi... ) avec entre 6 et 8000 personnes présentes, ils ont montré que cette année ils étaient bien un cran au dessus de tout le monde en Casque de Diamant. Peut être paralysés par l'enjeu et l'inexpérience , les Centaures ont été complètement pris à froid par la Courneuve en début de match et le tableau d'affichage indiquait 21-0 une demie heure à peine après le kick off. La ligne offensive du Flash perçait brèche après brèche et l'attaque francilienne semblait inarrêtable en ce début de match. Laurent Marceline, pour nous le MVP de la rencontre, avait pour l'occasion retrouvé ses jambes de 20 ans et multipliait les actions spectaculaires. Du "Flash football" terriblement efficace, sans erreurs ni prises de risques superflues, implacable.

A la mi temps les Grenoblois n'avaient plus guère d'autre espoir que de réduire l'écart au score et montrer à tous qu'ils pouvaient eux aussi faire du bon football. Leur QB C A Sinotte recevait le trophée C Flynn du meilleur étranger du championnat après que J Larroque des Templiers ait reçu le trophée Plegelatte du meilleur français.

Le Flash gérait sans trop de stress la seconde mi temps puisant dans son banc et ses jeunes talents pendant que les Grenoblois tentaient un impossible retour. Anthony Dablé et Paul Braisaz se mettaient en évidence et réussissaient à réduire le score à plusieurs reprises. Le score final de 45-27 reflète finalement assez bien une finale tournée vers l'offensive et jouée sur un bon rythme qui à défaut d'avoir été indécise a permis à tous d'apprécier les talents de ces deux belles équipes.

Au coup de sifflet final, la bruyante colonie des supporters dauphinois pouvait ovationner son équipe après une défaite honorable et une saison magnifique avant que le Flash sous les confettis fête comme il se doit un nouveau titre largement mérité. L'équipe qui battue il y a un an semblait en fin de cycle a retrouvé le haut de l'affiche. A l'image de Laurent Marceline, les "vieux" avaient de nouveau "faim", la génération "Buquet-Delaval-Berton-Cajazzo" a bien le relais en main et les jeunes pousses comme K Mwamba semblent en mesure de continuer l'oeuvre de leurs ainés sans baisse de rythme. La Courneuve reste plus que jamais le club référence de notre championnat.

Photo: Lucio Persiani

Mariage gay? Même les joueurs NFL s'enflamment!


Alors qu'une proposition de loi vient d'être rejetée par notre Assemblée Nationale, le débat sur les mariages homosexuels fait rage même dans le milieu très macho de la NFL. Chez les Giants, le moins que l'on puisse dire c'est que les avis sont partagés!

L'Assemblée de l'Etat de New York venant elle d'approuver un texte de loi légalisant ces mariages (le texte est en attente de l'approbation du Sénat de l'Etat), on a beaucoup parlé de ce sujet dans la "Grosse Pomme" ces dernières semaines. Ainsi l'ancien héros du Super Bowl 42, le receveur David Tyree (numéro 85), a choqué pas mal de monde lors de son interview donnée à une organisation anti mariage homosexuel, la "National Organization for Marriage". Il a notamment déclaré: "Ce va être le commencement du dérapage de notre pays vers, oui le mot est fort, l'anarchie. Quand cela sera fait, il suffit de voir ça dans d'autres cultures, d'autres pays, ce sera le moment où notre société perdra la notion de ce qu'est le Bien. Le mariage est un des fondements de notre société. Alors que le mariage est resté ce qu'il est pendant des millénaires, tout d'un coup, à cause d'une minorité, une minorité influente, il faudrait que cela change?" .... Et continuant sur le fait que des homosexuels puissent élever des enfants: "On ne peut pas enseigner quelque chose que l'on a pas, comment deux hommes pourraient montrer à une fille ce que c'est que d'être une fille?".

A l'opposé total de son point de vue, un autre héros des Giants du Superbowl 42, Michael Strahan (numéro 92 qui jouait là le dernier match de sa grande carrière). Strahan s'est engagé avec sa fiancée dans la campagne pour soutenir la nouvelle loi. Tournant ainsi avec elle une vidéo pour l'association "New Yorkers for Marriage Equality". Il y déclare entre autres: "J'ai beaucoup d'amis gais et je ne les juge pas. Je veux qu'ils aient les mêmes droits que moi et toutes les opportunités que j'ai dans ma vie personnelle, avec les personnes qu'ils aiment".

Coupe du Monde: Deux records français à défendre.


Le site de l'IFAF (ifaf.info) revient cette semaine sur les records individuels en Coupe du Monde. Après 3 tournois, les joueurs français en possèdent deux, enfin, pour être précis, Marc Angelo Soumah en possède deux!

Le président de la FFFA a ainsi le record du nombre de réceptions lors d'une Coupe du Monde (14 en 2007) et de la meilleure moyenne par match lors d'une Coupe du Monde (59 yards/match aussi en 2007). Espérons que même si "Marco" ne sera pas sur le terrain pour les défendre les receveurs tricolores arriveront à garder ces records en France...

Laval trop fort?




La domination de Laval sur le football universitaire québécois lui serait elle nuisible?

C'est la théorie intéressante développée par nos confrères du blog des supporters des Carabins de Montréal allezlesbleus.ca En effet il semblerait que certains bons joueurs du système collégial québécois, non recrutés par le Rouge et Or de Laval, préféreraient s'exiler en Ontario ou dans les Provinces Atlantiques et essayer d'y glaner des titres, plutôt que de jouer pour la "deuxième place" au Québec. Alors que la dernière draft CFL a démontré que la formation "made in Quebec" n'a jamais été aussi appréciée par les recruteurs de la ligue pro, il serait dommage que l'ultra domination de l'équipe de la ville de Quebec sur la division québécoise (8 titres de rang) de la SIC fasse fuir des talents...

CFL, c'est parti!



Alors que même si un peu d'optimisme semble revenir sur le front du lockout NFL, rien n'est encore assuré pour la future saison NFL, la CFL, elle, a lancé sa saison hier soir.



Petite consolation pour les habitants de Vancouver après la défaite des Canucks en finale de Coupe Stanley, les BC Lions se sont imposés à Calgary 24-0 lors du premier match de la présaison de la ligue canadienne.

Une finale "fighters"


La finale de samedi sera placée sous le signe d'une des grandes équipes des années 90: les Fighters de Croissy.

En effet à l’heure où sera remis le premier trophée Chris Flynn, la grande vedette de cette équipe à l'époque, pour le meilleur joueur Etranger de notre Championnat, il y aura sur le terrain de la finale les deux derniers ex-Fighters encore en activité qui ont évolué avec lui entre 1992 et 1996: Adelkader Inja du Flash, ancien aussi des Anges Bleus, DB, 40 ans, et Hervé Leveziel (alias "Le Cadet") free safety aux Centaures, 41 ans, qui jouera son 222 ème match en championnat de France et son unique finale Elite. Pour ces deux joueurs ce sera le dernier match de leur "carrière".

Une petite anecdote sur Chris Flynn, joueur emblématique de cette équipe:
Lors de son dernier match en France en demi finale Elite 1996 contre les Argonautes au départ d’une action sur ses 20 yards, pressé par la défense Argos il slalome jusqu’à sa end zone pour éviter les placages et entame sa plus belle action qui lui vaudra de traverser tout le terrain, d’éviter tous les Argos (certains par 2 fois) pour marquer un Td après 40 secondes de course... Le TD sera finalement annulé pour un bloc signalé à l’opposé de l’action par un arbitre... Le public aixois s'est levé comme un seul homme pour applaudir cet exploit jamais vu sur nos terrains.
Un grand bonhomme aux appuis extraordinaires qui les travaillait par ailleurs grâce à une paire de chaussures spéciale qu’il mettait toute la journée chez lui pour travailler son déhanchement de "dingue" (chaussure avec une partie avant du pied rehaussée ne permettant pas au talon de toucher le sol). Un homme des plus humbles, un grand Monsieur et pour tout ceux qui l'ont côtoyé une grande fierté d’avoir joué à ses cotés.

A trois jours de la finale.


Quelques infos complémentaires concernant la finale de samedi.

Le match sera donc télévisé sur la chaîne (que malheureusement très peu de gens ont sur leur télé) Orange Sport Event en direct (canal 98 du bouquet Orange) à partir de 14h55. Eurosport 2 le rediffusera lundi ou mardi dans la journée (ce qui devrait au moins permettre à ceux qui le voudront de l'enregistrer). Diffusion également en direct sur le net sur orangesport.fr et bien sûr sur radiossa.

Nous avons eu également la confirmation que les deux nouveaux trophées de meilleurs joueurs Elite seront décernés à la mi temps du match et porteront les noms de Laurent Plegelatte pour celui du meilleur français et de Chris Flynn pour celui du meilleur étranger.

La finale télévisée?


La finale Elite pourrait être retransmise sur Eurosport 2 (en direct?) samedi après midi... C'est en tout cas l'information qui a filtré suite à la réunion Elite et qui aurait été donnée par Marc Angelo Soumah aux membres des clubs présents. Nous n'avons pas eu à cette heure confirmation officielle mais ce serait une excellente nouvelle pour le football français! Rien pour l'instant en tout cas dans les grilles de la chaine. A suivre...

L'équipe de la semaine


Mille cinq cents personnes, une ambiance de folie, un match à suspens, une victoire au final 19-14 des locaux, tout le monde (et même les Manceaux!) est rentré heureux de Toulouse dimanche soir après la finale du Casque d'Argent. Une bien belle journée pour le football qui couronne le retour du second club de France en nombre de licenciés, les Ours de Toulouse, au premier plan.

Brice Demangel, Président du club jusqu'à il y a quelques jours et head coach de l’équipe Seniors des Ours revient avec nous sur la saison de son équipe...

- Tout les témoins semblent avoir beaucoup apprécié cette finale que cela soit sur le terrain comme en dehors , comment cela s'est passé vu de l'intérieur?
- Effectivement nous avons voulu crée un gros événement autour de cette finale. Nous avons réussi à attirer environ 1300 personnes qui ont poussé derrière l’équipe. D’ailleurs un grand bravo à nos juniors et nos cheerleaders qui ont été le chef d’orchestre de cette ambiance survoltée.

Côté sportif il y avait deux belles équipes de football, les Caïmans ont une équipe très solide avec des joueurs athlétiques. Leur joueur américain LB est vraiment impressionnant, c’est rare de voir un joueur de ce niveau en D3 ou même en D2.
Concernant le match nous sommes rentrés directement dans le vif du sujet et je pense que les Caïmans ne s’attendaient pas à ce niveau de jeu. On a dominé la première mi temps pour mener 13 – 00. Au retour des vestiaires l’offense des Caïmans a montré de belles choses pour rapidement prendre l’avantage 14 – 13. A partir de ce moment là le suspens a été à son maximum, les deux équipes se neutralisant grâce a leurs défenses respectives. On marque à 5:00 de la fin du match et ensuite notre défense fait un gros travail pour verrouiller l’offense Caïmans et préserver le résultat.

- Qu'est ce qui a fait la force de l'équipe cette année? Est ce que l'échec (contre Chambéry) de l'an passé était dans les "têtes" cette année en playoffs?
- La force de cette équipe cette saison est incontestablement un gros mental et une grande sérénité.
C’est d’ailleurs le match de Chambéry de l’année dernière qui nous a servi de catalyseur toute la saison pour être à notre meilleur niveau sur chaque rencontre afin d’être prêt pour des matchs du niveau de la finale. Donc oui le match de Chambéry était dans les « têtes » avant chaque match de playoff mais pas là sous forme de pression.

- Avec quelles ambitions allez vous en D2? Quels sont les objectifs à moyen terme du club?
- Nos ambitions pour la saison prochaine c’est le milieu de tableau car je pense que l’équipe actuelle peut rivaliser en D2 tout comme les Caïmans d’ailleurs. A moyen terme l’objectif est le plus haut niveau français, notre club avec ses 320 licenciés peut y prétendre, mais la route est encore longue…

- Vous avez déjà des pistes côté recrutement?
- Au niveau recrutement nous savons qu’il faudra donner de la profondeur à certains postes notamment défensifs mais pas de piste proprement dites. Tous les joueurs d’expérience intéressés par l’aventure peuvent nous contacter !

- Parmi les jeunes "pousses" du club qui ont de bons résultats depuis quelques saisons, quelle est la personnalité qui risque de "tout casser"en senior ces prochaines saisons?
- Sans parler de joueurs en particulier, à partir des deux prochaines saisons nous allons commencer à voir monter en senior, pour la première fois, des jeunes ayant commencé au club en Minimes 1 donc je pense que ça va apporter beaucoup.

Photo: G "Black Bear" Motut

Interview de l'arbitre de la finale.


A quelques jours de la finale Elite à Charléty, le blog vous propose l’interview du "Maître de Cérémonie" de cet évènement : l’Arbitre Principal Sébastien Plisson. Arbitre International depuis 2008, ex-joueur de lycée américain (Mount Sinaï HS), des Celtes de Mitry-Mory, puis des Cougars de saint-Ouen l’Aumône, il joue (encore) aux Diables Rouges de Villepinte comme DB et compte une dizaine d’années d’expérience d’arbitrage …

Blog Elitefoot : Comment es-tu venu à l'arbitrage ?

Sébastien Plisson : Je faisais partie du club des Celtes (en 1996) et nous avions besoin d'arbitres club ; j'ai dépanné le club et je me suis pris rapidement au jeu ...


Blog : Depuis tes débuts, comment qualifies-tu l'évolution de l'arbitrage en France (organisation, évaluation, qualité) ?

SP : Au début, je ne voyais pas grand chose, j'étais uniquement impliqué dans mon club. Puis on m'a rapidement demandé de progresser au niveau régional ; le manque était très important ... Beaucoup de rencontres sans arbitres, mais leur nombre a doucement augmenté, mais le nombre de clubs aussi !!! Alors je dirais que le soucis est le même ! Mais la qualité d'arbitrage et surtout les formations sont beaucoup plus nombreuses et de meilleure qualité (ex : compte-rendu sur les ARC, supervision des Arbitres Régionaux pour leur évolution, etc.) !

Blog : Toi qui est Arbitre International, comment juges-tu le niveau de l'arbitrage en France par rapport à ses voisins européens ?

SP : En Europe, nous n'avons pas à rougir ! Mais avec des clubs d'Elite régulièrement en Eurobowl et EFAF Cup, nous manquons d'internationaux (quotas) ! Au niveau de la règle, pas mal d'arbitres pourraient sans doute se lancer dans l'aventure. Mais comme dans la vie de tous les jours, le faible niveau d'anglais nous fait défaut. J'ai eu la chance de vivre aux USA (et j'y retourne tous les mois dans le cadre de mon travail) donc à ce niveau, je suis plutôt à l'aise.

Le niveau de nos amis Allemands, Autrichiens, Néerlandais et Scandinaves est très bon! Les compétitions européennes nous font le plus grand bien tous les ans.


Blog : Tu es l'un des rares arbitres (avec Alexandre Roger des Lycans) à encore jouer. Est-ce un atout ?

SP : Un atout ? Cela dépend ... Sur le terrain, oui, on voit plus facilement les choses venir (anticipation des mouvements surtout en Juge de mêlée). Cependant, au niveau européen, cela n'est pas apprécié du tout ! Il nous prive même de pouvoir officier sur des compétitions internationales (ex : Coupe du Monde).

Blog : Tu vas officier pour la finale : est-ce que le Flash et les Centaures sont deux équipes difficiles à arbitrer ?

SP : Aucune équipe n'est difficile à arbitrer ! Tout dépend de ta préparation (revoir ses règles qui évoluent constamment, revoir les mécaniques avant chaque rencontre suivant son poste), le physique (les arbitres ne sont pas statiques, il faut être au bon endroit au bon moment pour mieux voir les choses !) et la façon d'aborder le match (stress à évacuer, finale ou non, il faut rester concentrer d'un bout à l'autre du match. On ne peut jamais "regarder " un match ni "voir" de belles actions. Ceci se fait depuis les tribunes). Il faut rester serein et ferme à la fois car on connaît le statut de l'arbitre à travers les sports.

Blog : Tu as déjà participé à trois finales Elite (2007, 2008, 2009), comment se préparent-elles (mécaniques, gestion du stress, gestion de l'évènement ...) ? Est-ce si différent d'un match de saison régulière ?

SP : Je crois que je viens déjà de répondre un peu à cette question ... Eh bien, je pense qu'il faut surtout travailler et préparer le match en équipe ... avant et pendant la rencontre ! Ensuite, chacun gère son stress de manière différente. Pour ma part, je n'ai aucun stress (même à la finale de l'Eurobowl il y a 2 ans, et pourtant la foule et le bruit, cela peut perturber !).


Blog : Quel est ton plus souvenir d'arbitre ? Et aussi de joueur ?

SP : Mon plus beau souvenir ... La finale de l'Eurobowl ! Je pense que tout arbitre qui veut progresser, est fier de participer à la finale de la plus grande compétition européenne ! En tant que joueur, tellement de bons souvenirs car je suis avant tout un passionné (joueur, ancien dirigeant de club, ancien rédacteur d'un magazine, coach, arbitre,...) mais je dirai mon titre de champion régional IDF avec les Diables Rouges en 2009 !


Blog : Une petite polémique est venue animer cette semaine car cetrains ont trouvé que le staff d'arbitres pour ce match était très marqué IDF et particulièrement 93. Est-ce que tu trouves cette polémique fondée ?

SP : Aucunement ! Je vais tenter de m'expliquer sur le sujet. Nous, arbitres, devons tous adhérés à un club (nous préfèrerions appartenir à la FFFA, ce qui serait plus simple pour éviter justement ces polémiques !). Finale ou non, les arbitres désignés pour arbitrer les matchs de D1/D2 sont des arbitres fédéraux ! Aucun lien avec un club pour les désigner par nos responsables.

Les arbitres nationaux et internationaux les plus méritants (3 hauts responsables de l'arbitrage se réunissent pour les playoffs) sont désignés par ces personnes, et ceci, sans regarder les clubs "d'appartenance" ni les régions d'où ils proviennent.

Pour terminer, il est vrai que la majorité des arbitres internationaux sont de l'Ile de France, mais ceci n'est qu'un pur hasard ... ou plutôt le fait que le nombre de clubs aide à la formation et la progression des arbitres plus facilement dans cette région que dans d'autres !


Blog : Depuis longtemps, il y a toujours eu un malaise avec l'arbitrage en France, avec le recul selon toi que faudrait-il faire ou organiser ?

SP : Ahhhh le sujet qui revient tous les ans ! Il faudrait que les clubs jouent le jeu. Je sais qu'il n'est pas facile de trouver des arbitres, donc, quand un club possède un Arbitre Club ... qu'il devient bon, on ne veut pas le laisser partir dans le vivier ... pour qu'il devienne Arbitre Régional puis dans l'absolu Arbitre National et pourquoi pas Arbitre International.

Mais si nous voulons que le niveau d'arbitrage progresse en France, il faut pourtant passer par ces étapes !

Le rêve serait d'avoir beaucoup plus d'Arbitres Régionaux et Nationaux afin que les matchs de toutes les catégories soient couverts tous les week-ends ! Les arbitres pourraient progresser et faire progresser les joueurs sur la connaissance des règles !

Blog : Un pronostic pour les chpts du Monde en Autriche cet été ?

SP : Disons plutôt que je ne vois pas une équipe européenne inquiéter les autres ! Les USA sont favoris bien entendu mais nous devons toujours compter sur la rigueur japonaise ... avec en outsider le Canada et Mexique ! ... Du classique en fait !


Florian

Du Superbowl à la Coupe du Monde


L'Australie ne sera peut être pas favorite lors de la Coupe du Monde le mois prochain en Autriche mais elle devrait être la seule équipe à aligner un Pro Bowler!

En effet, Ben Graham le punter des Cardinals entend profiter du lockout en NFL pour participer à la compétition. A 38 ans il pourrait peut être même mettre un terme à sa carrière à cette occasion. Actuellement agent libre en NFL après trois saisons aux Cardinals, il aurait du mal à son age à retrouver un contrat si la saison 2011 n'avait pas lieu... Graham avait eu une longue carrière en AFL (la ligue pro de football australien) avant de tenter sa chance en Amérique d'abord aux Jets puis aux Saints et aux Cardinals. Il est à ce titre le seul joueur à avoir jouer une finale AFL (en 1995 avec Geelong) et un Superbowl (le 43 avec les Cardinals). Graham a participé au Pro Bowl 2010.

Raiders et Vikings se retrouvent en finale autrichienne


Les demies finales du meilleur championnat européen avaient lieu ce week end et c'est sans surprise que se retrouveront à Vienne le 23 juin Raiders du Tirol et Vikings de Vienne.

C'est sans trop de problème que l'équipe d'Innsbruck a validé son ticket en battant les Dragons 29-0. Les Viennois ont eux plus de difficulté à battre Graz 19-14.

La finale sera la "belle" entre les deux clubs vedettes de cette ligue. Si en championnat les Vikings étaient venus à bout des Raiders à domicile (28-24), les Raiders avaient en effet pris leur revanche à Innsbruck en demie finale d'Eurobowl (13-10). Les Raiders devront pour emporter cette finale surmonter un double désavantage: Jouer à Vienne et le faire une semaine après leur finale d'Eurobowl contre Berlin.

La photo de la semaine


Comme le disait "Belette" par ailleurs "il se passe quelque chose" dans notre football, et quelque chose de très positif en ce printemps 2011.

Après la réussite de la demie finale grenobloise dimanche dernier, les deux finales de ce week end se sont toutes les deux déroulées devant un public nombreux et ont montré du très beau football. On vous reparlera un peu plus tard de la magnifique finale D3 de Toulouse, en attendant ce cliché de notre compère Lucio Persiani, pris à l'entrée des joueurs lors de la finale D2 entre Molosses et Kangourous à Asnières samedi est symbolique de ce beau printemps du foot us en France. L'enthousiasme, le décorum, la mascotte, la seconde et sympathique "vraie" mascotte, on croirait cette photo venue d'un match NCAA! Ce n'était "pourtant" que la finale de notre D2, remportée de main de maître (44-20) et pour la seconde année de suite par les Molosses. Pour eux comme pour leurs adversaires du jour, le match crucial reste le match de barrage dans 2 semaines pour la montée en Elite. Mais en attendant, sur les bords de touche, les tribunes et les terrains, souffle comme un vent de passion pour notre sport .

De bon augure pour la finale Elite de samedi qui pourrait rassembler une foule record!

Un seul arbitre français à la Coupe du Monde


Décidemment on parle beaucoup d'arbitres ces jours ci!

L'IFAF vient d'annoncer la liste des 29 arbitres qui officieront à la Coupe du Monde le mois prochain en Autriche. Parmi eux, un seul français, Juan Perez Canto du Flash de la Courneuve.

De l'avantage de jouer à la maison. Suite


C'est grâce à une vielle grande mère espagnole que "Sports Illustrated" a trouvé une première explication à l'avantage du terrain. En effet cette passionnée de la Liga a noté consciensieusement des milliers d'informations sur des centaines de matchs suivis depuis des années. Et c'est dans ces archives compilées par son fils prof d'économie à Londres que l'on a trouvé le premier indice fiable: Du côté de l'arbitrage. Avant que ne soit mis en place les panneaux indiquant le temps ajouté au temps réglementaire à la fin d'une rencontre, lors des matchs où l'équipe qui recevait était menée, les arbitres donnaient plus de temps à la fin du temps réglementaire. En fait en moyenne si l'équipe locale menait d'un but l'arbitre donnait deux minutes, si c'était l'équipe visiteuse il en donnait quatre! Intrigués, les enquêteurs ont vite découvert que cela était aussi le cas dans le Championnat anglais, en Bundesliga, en Italie, en Ecosse et dans la MLS américaine! Ils se rendirent compte de plus que les équipes jouant à domicile étaient moins pénalisées par des cartons jaunes et rouges!

Les arbitres seraient ils donc à l'origine de l'avantage crucial de jouer à domicile? "SI" se penche alors sur le cas de la NFL et y découvre d'autres signes suspects. Tout d'abord les équipes jouant chez elles sont là aussi moins pénalisées (environ 1/2 pénalité de moins par match). Reprenant les chiffres, "SI" s'aperçoit alors que l'avantage de jouer à domicile s'est bizarrement atténué ces dernières années passant de 58.5% entre 85 et 98 à 56% entre 99 et 2008. 1999, l'année où a été mis en place le système d'arbitrage vidéo! En regardant dans le détail, le magazine s'aperçoit que depuis que l'arbitrage vidéo est en place, les décisions vidéo corrigent plus d'erreurs en faveur des visiteurs que de l'équipe locale... Comme si les arbitres sur le terrain faisaient plus d'erreurs en faveur des locaux! C'est notamment au niveau des pertes de ballons que la donne change. Avant 99 l'équipe qui recevait avait 8% de pertes de balle de moins que l'équipe visiteuse, un avantage descendu à 4% depuis. Une équipe avait chez elle 12% de chances de plus que son adversaire de recouvrir ses fumbles, un avantage réduit lui aussi de moitié depuis 99...

Coupable donc les arbitres? En partie certainement et pas forcément de manière consciente. Ils sont coupables de ce que les psychologues appellent le "conformisme d'opinion" qui pousse les gens à faire le choix du groupe (et par conséquent celui de la foule derrière eux dans les tribunes) quand ils hésitent. notamment en situation de stress. En 2001 une étude fut réalisée dans le soccer auprès de deux groupes d'arbitres. On leur montra des images vidéos de tacles. Le premier groupe avec le son, le second sans le son. Le résultat: Le groupe avec le son du stade prenait des décisions plus favorables à l'équipe locale! Cet aspect psychologique n'est d'ailleurs certainement pas à réserver au seul arbitre. Si la première partie de l'étude de "Sports Illustrated" a démontré que les performances brutes des joueurs ne variaient pas, il est impossible de connaître l'influence de ce phénomène sur les joueurs et les entraîneurs en ce qui concerne leur motivation, leur confiance, leurs prises de décisions tactiques et stratégiques... Une chose est sure, plus la foule est nombreuse et proche de l'action plus son influence se fait sentir. Ainsi pour revenir sur la première "preuve" et le temps accordé en fin de match aux équipes locales menées au score, une étude complémentaire a montré que ce gain de temps est divisé par deux dans les stades où il y a une piste d'athlétisme entre les tribunes et le terrain! Et globalement plus il y a de monde à un match plus l'avantage pour l'équipe locale se fait sentir. Ainsi en NBA dans les 20% de matchs avec les plus grandes affluences les chances de gagner pour l'équipe qui reçoit grimpent à 69%. Elles ne sont plus que de 55% dans les 20% des matchs avec le moins de spectateurs. Ces chiffres sont de 60% et 52% dans la NHL et de 78% (!!) et 57% dans les grandes ligues européennes de soccer!

Que ce soit pour les arbitres (c'est prouvé) comme pour les joueurs et entraîneurs (c'est fort probable), l'avantage donné à l'équipe locale est donc purement psychologique mais il reste diablement réel. Les équipes visiteuses jouent pourtant aussi bien que celles qui reçoivent, la fatigue des voyageurs et la connaissance des lieux n'ont aucune influence sur ce qu'il se passe sur le terrain et pourtant entre "arbitrage maison" et gain de confiance et d'audace, les chances de l'emporter pour les locaux peuvent monter dans certains cas à 78% . Un signe que dans les grands sports collectifs modernes surprofessionnalisés, aseptisés, micromanagés, surcoachés, suranalysés, les aspects purement humains font encore une grande partie de la différence.

Rassurant finalement.

De l'avantage de jouer à domicile...


Le magazine sportif "Sports Illustrated" a fait une étude sur un phénomène constant dans tout les sports collectifs: L'avantage de jouer à la maison.

Avant d'en rechercher les origines ils ont déjà fait un constat frappant: La part des matchs gagnés à domicile est quasi constante dans le temps depuis aussi loin que l'on puisse remonter dans les archives et le pourcentage de victoires à domicile (vs les défaites et non le total des matchs, un détail important en soccer par exemple) ne varie que selon le sport que l'on étudie:
* Autour de 65% en soccer et en basket
* Autour de 60% en hockey
* Entre 55 et 58% en rugby et football américain
* Autour de 54% en baseball

Le seules différences notables sont en universitaire avec des pourcentages plus haut (69% en basket, 64% en football), liés au fait que les calendriers ne sont pas équilibrés et que les "grosses" universités s'offrent en début de saison quelques matchs faciles à domicile contre des écoles plus faibles.

"Sports Illustrated" s'est alors posée la question du pourquoi et les résultats sont assez surprenants.

Le premier réflexe est de penser à la pression du public sur les joueurs. Un impact difficile à jauger. Pour cela "Sports Illustrated" s'est penché sur les phases de jeu où un joueur se retrouve "seul" face à ce public et où il devrait donc obtenir de meilleures performances chez lui. Tirer un penalty en foot ou en hockey, un lancer franc en basket, un field goal en football ou lancer un strike pour un lanceur de baseball. Les résultats? AUCUNE différence entre les joueurs des équipes à domicile et ceux des équipes en déplacement! 75.9% de réussite dans les deux camps pour le lancer franc de basket (sur les 20 dernières années en NBA), un avantage de 316 à 308 pour les équipes se déplaçant dans les séances de penalties pour départager les équipes à égalité à la fin des matchs NHL entre 2005 et 2009. 72% de réussite des field goal et 41.5 yards de moyenne pour les punts en NFL dans les deux camps. 44.3% de strikes à domicile, 44.5% de strikes à l'extérieurs pour les lanceurs des MLBs sur les 3 dernières années (soit plus de deux millions de lancés!). En résumé, les performances des joueurs sont complètement déconnectées de l'endroit où ils jouent !

La seconde hypothèse fait intervenir les voyages, potentiellement fatigants pour l'équipe qui se déplace. Pour savoir si cela pouvait avoir une importance SI a regardé les performances à l'extérieur des équipes n'ayant pas à voyager pour se retrouver dans ce rôle. Comment jouent les Clippers quand ils jouent chez les Lakers? Les Rangers chez les Islanders? Les Cubs chez la White sox? Les Mets chez les Yankees? Les Raiders chez les 49ers? les Ravens chez les Redskins? L'AC Milan, à L'Inter? Et bien... aussi mal que lorsqu'ils doivent se déplacer à des milliers de kilomètres de leurs bases! Les proportions restent exactement les mêmes. Pour confirmer cet état de chose on remarquera qu'en fait la proportion de victoires à domicile est la même aujourd'hui à l'heure des jets privés qu'elle l'était dans les années 1900 quand les déplacements pouvaient prendre des jours de train... Non la fatigue du voyage n'est en rien à l'origine de l'avantage de recevoir.

La troisième hypothèse que le magazine étudie est celle de l'avantage qu'aurait une équipe à jouer en domicile du fait qu'elle est habituée au climat, aux caractéristiques du stade, au vent, aux dimensions du terrain etc... Et là encore les chiffres démontrent que cet avantage n'existe pas. En NFL sur la base des 6000 matchs joués entre 1985 et 2009, les équipes jouant dans des villes "froides" ne gagnent pas plus souvent à domicile quand le temps est effectivement froid et cela marche aussi pour les équipes des villes du Sud quand elles reçoivent des jours particulièrement chauds. En baseball là où chaque terrain a des dimensions différentes de son voisin on a l'habitude de considérer certains stades comme "pour les batteurs" et d'autres comme favorables aux lanceurs. Et pourtant aucun avantage statistique tant en lancer qu'à la batte ne se vérifie dans les chiffres pour par exemple des équipes "pro batte" qui recevraient des équipes "pro lancer". Non rien de tout cela...

Alors d'où vient cet avantage de recevoir pourtant si important et bien réel statistiquement?

Réponse demain..

Les Autrichiens en préparation pour la Coupe du Monde


L'équipe nationale autrichienne prépare "sa" Coupe du Monde. Le futur adversaire de poule de l'Equipe de France, après un camp d'entraînement de trois jours, s'est testée dimanche contre l'Université de Rose-Hulman (NCAA DIV3) lors du traditionnel Charity Bowl . Les Autrichiens se sont inclinés en prolongation 35-34 devant 4000 spectateurs à Vienne et les caméras de la télé nationale.

La première mi temps fut jouée sous le signe de l'attaque (21 partout à la pause). En seconde mi temps ce fut au tour des défenses de se faire remarquer (28 partout à la fin du temps réglementaire). En prolongation les Américains marquaient en premier et convertissaient à un point. Les Autrichiens scoraient ensuite et décidaient d'essayer de l'emporter en tentant de convertir à deux points. Une audace qui ne fut pas récompensée.

Les Autrichiens ont partagé les temps de jeu entre leurs deux QBs ,Christoph Gross et Thomas Haider.

Un coach NCAA à l'EIFA


Changement dans le staff des stages EIFA de cet été. Martino Di Sabatino indisponible sera remplacé pour le coaching des joueurs de ligne offensive par l'assistant coach de Towson University (NCAA -FCS), "Gus" Kosmakos. Une raison de plus de rejoindre les stages de juillet à Aix et Villepinte. Il reste de la place à presque tout les postes. (QBs et RBs sont sur liste d'attente)


Renseignements: eifa-football.com

Les arbitres de la finale


Nous connaissons depuis hier le septuor d'arbitres qui officiera lors de la finale Elite à Charléty le 18 juin prochain. La rencontre sera dirigée par l'Arbitre Principal Sébastien Plisson (arbitre international depuis 2008, Diables Rouges de Villepinte).
Ce sera une grande première pour lui car il officiait d'habitude comme AP sur les 1/2 finales Senior D1/D2 et les finales des catégories jeunes. Il a déjà participé à trois finales Elite (2007, 2008, 2009) dans le staff d'arbitres, ainsi qu'à la finale de l'Eurobowl en 2009 (Raiders Tirol vs. Flash de la Courneuve) comme juge de champ.

Il sera accompagné par Serge Monmerque (arbitre international, Kiowas de Garches) à la mêlée, Olivier Lebraud (arbitre national, Flash de la Courneuve) à la chaîne, Tony Fonseca (arbitre international, Chevaliers d'Orléans) à la ligne, Stéphane Lascours (arbitre national, Aigles de Chambéry) juge de champ arrière, Michaël Ghesquière (arbitre national, Flash de la Courneuve) juge de côté et Franck Mallet (arbitre national, Cougars de Saint-Ouen l'Aumône) juge de champ.


Florian

A qui les trophées de meilleur joueur?


A l'initiative de la FFFA et de nos confrères de footballamericain.com, deux trophées seront remis le 18 juin à l'occasion de la finale du Casque de Diamant
Le premier récompensera le meilleur joueur étranger du championnat Elite et le second le meilleur joueur français.

La désignation de deux vainqueurs est en train d'être faite à partir du vote des clubs (deux votes pour chacun des 8 clubs Elite), des instances fédérales (5 votes) et des "médias" spécialisés (footballamericain.com, Radiossa et l'équipe Elitefoot avec également 5 votes). Nous remercions donc la fédération de nous faire l'honneur de nous permettre de participer à ce vote.

L'équipe Elitefoot a décidé d'accorder ses voix à Charles Antoine Sinotte le quarterback québécois des Centaures et à Jerémy Larroque le receveur des Templiers.

La FFFA essaie également de trouver des noms à ces deux trophées. Alors n'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions.

NCAA: Les pires équipes de tout les temps


C’est bien connu, quand on entre sur un terrain de foot US c’est pour remporter le match. Mais parfois on perd d’un rien et la gestion de la défaite peut être compliquée.

Petit florilège des équipes NCAA losers de tous les temps (et vous allez voir que certains programmes universitaires de football ont vraiment souffert) :

1. Prairie View A&M (Div. 1-FCS) : Les Panthers possèdent le record national avec 80 défaites d’affilée (1989-1998). Leur pire saison a été 1991 où ils scorent 48 points au total alors qu’ils en ont encaissé 56 en moyenne, soit un différentiel de plus de – 500 !! Ils se sont depuis bien repris, emportant leur premier titre SWAC en 2009 et terminant avec une fiche respectable de 7-4 l'an passé.

2. Macalester College (NAIA/Div. III) : De 1974 à 1980, les Scots perdent 50 matchs d’affilée. En 1977, ils battent le record du plus grand nombre de points encaissés par match avec 59,1 point. Ils ont redressé la barre ces dernières années même si le programme de football reste largement négatif avec une fiche de 27-77 sur les 10 dernières saisons.

3. University of Minnesota Morris (Div. II) : L’équipe de football s’incline 46 fois de suite (1998-2003). Les Cougars mettent fin à cette série en passant en Division 3. Finalement cela leur a plutôt réussi puisqu’en 2006, ils inaugurent leur nouveau stade de football et remporte la conférence UMAC (Upper Midwest Athletic Conference).

4. Columbia (Div. 1-FCS) : De 1983 à 1988, les Lions perdent 44 matchs successifs. Retenons deux matchs : la 35ème défaite d’affilée (qui était le record de la FCS avant Prairie View A&M) où le Coach dit au New York Times : « Je suis réaliste, il n’y a pas beaucoup de talents ici » … et ce match de 1985 contre Harvard où Columbia menait 17-0 avec cinq minutes à jouer dans le 3ème QT. Harvard revient dans la partie et score 49 points d’affilée … Il y a des jours où rien ne fonctionne.

5. Marietta College (Div. III) : Les Pioneers ont touché le fond de 1980 à 1984 en perdant 41 rencontres, au cours desquelles ils sont scoré 148 points et en ont encaissé 1 124.

6. Northwestern (Div. 1-FBS) : Les Wildcats ont toujours le record de la 1ère division universitaire avec 34 défaites d’affilée (1974-1982). Leur saison noire sera 1981 où ils perdent tous leurs matchs et affichent niveau score un terrible 82-505. La sortie du tunnel intervient le 25 septembre 1982 avec une victoire 31-6 contre Northern Illinois. Le Coach de l’époque, Dennis Green déclara : « Quand je me suis réveillé ce matin, j’ai su que c’était un jour spécial ».

7. Swarthmore College (Div. III) : Cette petite fac de Pennsylvannie (près de Philadelphie) qui pourtant possédait une riche tradition en matière de football, a connu le pire de 1997 à 1999 en perdant 28 matchs successifs. Les Tide ont eu le droit à leur record : le 19 septembre 1997 contre John Hopkins, ce sont près de 10 joueurs différents qui marquèrent des TDs ! En dépit d’une saison 2000 avec une fiche quasi équilibrée (4-5), l’université décidait de mettre fin au programme de football.

Florian

Le championnat d'Europe Junior déplacé à Séville



L'EFAF a annoncé que le Championnat d'Europe junior de cet été se déroulera finalement à Séville et pas en Catalogne comme prévu initialement. Pas de changement dans les dates, ce sera bien du 27/08 au 3/09.

Le foot Alsacien marche sur la tête. La suite. Vue d'Haguenau


Suite à notre article de vendredi dernier et après la victoire d'Haguenau sur Colmar dimanche (il n'y a pas eu de match chez Le Géant samedi), Cyril Renay président des Coyotes et de la Ligue Alsace et un joueur du club nous ont donné leur sentiment sur cette sombre histoire.

C Renay nous a donné ses arguments qui expliquent un peu plus clairement les événements:

* En Septembre la FFFA demande par courrier à l'ensemble des ligues de faire respecter les règlements notamment ceux concernant les terrains. La FFFA menaçant même de sanctions les ligues qui seraient trop laxistes.
* Sachant que le terrain du Géant serait non conforme, la ligue avertit le club qui promet de jouer sur le terrain d"honneur" de la ville, lui assez grand pour être conforme.
* Après que les Lions et les Libérateurs aient informés la ligue que le Géant les avait reçus sur le petit terrain sans poser pour autant réclamation, les Coyotes, eux, posent réclamation après avoir joué leur match sur le terrain trop court de Souffel.
* La ligue décide de déclarer le Géant forfait en se basant sur les recommandations de la FFFA et en espérant que le Géant , dos au mur, fera en sorte d'obtenir le terrain honneur pour la suite de la saison.
* La FFFA annule le forfait en déclarant qu'après études des photos ils estiment que le terrain de Souffel fait 105 yards (soit 96 mètres) et est donc dans la tolérance habituelle. La Ligue Alsace essaie de contacter sans succès la fédération pour leur expliquer que le terrain de Souffel a été mesuré par un arbitre et ne mesure que 90 mètres.
* Le Géant recevant à nouveau les Coyotes sur le petit terrain, nouvelle réclamation à la ligue. La Ligue sanctionne avec par conséquent un forfait général, estimant que l'annulation fédérale du premier forfait n'est pas valide car basée sur des estimations fausses.
* La FFFA sans revenir sur la taille réelle du terrain, annule le second forfait et demande à la Ligue Alsace de faire preuve de souplesse.
* Chacun pensant être dans son bon droit le Géant et les Coyotes organisent chacun "leur" finale.
C Renay insiste sur ce qu'il appelle les contradictions fédérales qui menacent dans un premier temps les ligues laxistes puis leur demande d'être souples. Fort du soutien des 3 autres clubs de la division il considère que la Ligue a simplement joué son rôle. Rôle que ne joue pas la FFFA en tout cas. La Ligue Alsace va donc présenter à la montée en D3 les Coyotes d'Haguenau et si la FFFA rejette cette requête elle pourrait envisager un recours devant le CNOSF. Le Comité Régional Olympique d'Alsace lui ayant déjà déclaré que la requête de la Ligue d'Alsace leur semblait légitime.

Voilà donc une affaire qui semble loin d'être finie. Pour quelles conséquences sur la saison à venir?....


Par ailleurs nous avons été contacté par un joueur des Coyotes (qui a souhaité resté anonyme) qui nous a donné sa vision de "l'intérieur" de cette affaire.

Regrettant les proportions démesurées prises par toute cette histoire, il estime que tout ça aurait pu se régler sans problèmes. Il dénonce le manque de communication dans son club (pas de réunion depuis 8 à 9 mois) et entre clubs de la région. Il se plaint du fait que personne n'ait demandé l'avis des joueurs durant ces événements. Regrettant le climat désormais très lourd entre les équipes alsaciennes il pense que par exemple organiser une finale entre le Géant et les Coyotes sur un terrain neutre aurait été une solution équitable pour tous. Il estime que de toute façon de nombreux joueurs, dégouttés, devraient quitter le club et que quoi qu'il arrive les Coyotes n'ont pas le niveau pour jouer en D3. Sachant que n'ayant pu aller à Souffel pour la finale "fédérale", les Coyotes seront privés de finale régionale 2012 si la fédération donne raison au Géant, il a l'impression que le club est dans l'impasse. Pour lui les choses sont claires: Si à l'arrivée la décision finale est favorable au Géant, les joueurs demanderont en masse la démission de C Renay jugé par beaucoup comme trop autoritaire, trop exigeant et voulant aller trop vite dans le développement du club. Et si à l'inverse les Coyotes obtiennent gain de cause il craint de toute manière une saison D3 catastrophique derrière. C'est un joueur navré et un peu désespéré par la situation que nous avons laissé. La fronde chez les Coyotes pourrait en tout cas provoquer un départ en masse pour peut être la création d'un nouveau club...

Rien de très simple ni de très joyeux dans le foot alsacien donc....

La Photo de la semaine


Le football américain c'est du combat, du sport, des chocs, de la vitesse mais c'est surtout et avant tout des hommes. Des hommes qui donnent leur temps, leur énergie, qui se donnent pour leurs clubs, leurs équipes, leur passion. Joueurs, coachs, bénévoles travaillent partout dans nos clubs sans relâche. Et puis, parfois, la récompense est au bout. Le travail paie et on oublie tout ces sacrifices. Un titre, une grande victoire et des émotions comme peu d'autres choses peuvent vous en donner.

C'est l'histoire de cette photo, prise par Philippe Teyssier samedi lors de la finale Cadet. Les Météores viennent de l'emporter, 21-6 sur les Argonautes, Christophe Disant, plus connu par son surnom de "La Bête", le coach des vainqueurs du jour voit "ses" jeunes triompher. L'émotion est trop forte, il pleure de joie sur le bord de la touche.