Proprio-Ambassadeur?

Dan Rooney le propriétaire de la franchise des Steelers pourrait avoir une belle semaine. Non seulement son équipe est favorite pour gagner un nouveau titre dimanche mais il est lui même préssenti pour devenir très prochainement ... Ambassadeur des Etats Unis en Irlande!

Le fils du fondateur des Steelers Art Rooney, (la légende veut qu'il ait payé son droit d'entrée dans la NFL en 1933 avec les 2500 dollars qu'il avait gagné en pariant sur des chevaux à Saratoga) est déja très impliqué dans l'ile d'origine de sa famille:

Il est le mécéne notamment du Rooney Prize of Irish Litterature et a créé les Ireland Funds une organisation récoltant des fonds pour promouvoir les arts et l'éducation en Irlande.

Il se dit même qu'il s'est beaucoup impliqué comme intermédiaire dans les tractations secrètes qui ont ramené la paix en Irlande du Nord.

Il a soutenu B Obama lors de la dernière campagne présidentielle (avec déja dans l'autre camp l'Arizona du Sénateur Mc Cain!) et fut le principal instigateur de ce qui est devenu la "Rooney Rule", l'obligation lors de toute embauche d'un nouveau head coach en NFL que des candidatures de coach issus des minorités soient examinées.

Le maire de Phoenix fait de la provoc...

Alors que le staff et les joueurs des Cardinals ont évité toute provocation verbale depuis leur qualification pour le Superbowl, le maire de Phoenix Phil Gordon a fait grincer bien des dents à Pittsburgh cette semaine.

Lors d'un rassemblement mercredi, accompagné de Big Red la mascotte du club, il s'est mouché avec une des fameuses "Yellow towels", les serviettes aux couleurs des Steelers que leurs fans agitent frénétiquement lors des matchs de Pittsburgh, avant de la jetter sur le sol.
Voila qui devrait, si cela était possible, motiver encore plus les Steelers pour le match de dimanche.

Gordon joue en tout cas avec le feu, les derniers à avoir maltraité ce symbole de l'équipe de Pittsburgh, les Titans, dont certains joueurs avaient piétinié une "towel" lors du Titans-Steelers de décembre, sont passés à la trappe dès les demies finales de conférence malgré leur statut de numéro 1 de l'AFC....

France: Le Club de la semaine



Chaque semaine nous essaierons de mettre en valeur "le club français de la semaine" après les matchs du week end, afin de souligner les réussites des clubs connus ou moins connus de notre héxagone.

A tout seigneur tout honneur, c'est le Flash de la Courneuve qui décroche la timbale cette semaine. Les quadruples champions Elite dont la domination sur le championnat feraient presque passer la main mise lyonnaise sur le soccer français pour de la rigolade, ont en effet eu une semaine (encore) plus faste que d'habitude. Et pas que sur les terrains d'ailleurs!
Sans M A Soumah mais avec un Laurent Marceline en forme, les séniors ont débuté en fanfare le championnat Elite avec une victoire 20-8 sur le terrain des Cougars de St Ouen l'Aumône. Sans trembler et avec semble t il une grosse marge de progression.

Côté juniors la tâche s'annonçait plus ardue. "Seulement" quart de finalistes l'an dernier, les jeunes Flashs paraissent cette année beaucoup plus redoutables. En tout cas le "choc" entre les deux équipes invaincues de la poule n'en fut pas un: Victoire 35-0 de la Courneuve face aux Vikings de Villeneuve d'Asc (59).

Pendant ce temps là, dans les salons plus calmes de la FFFA, les Flashs recevaient une toute autre reconnaissance. En effet c'est le "père fondateur" du club François Leroy qui est devenu le nouveau Président de la Fédération lors de l'Assemblée Générale Elective. Il succède ainsi à Michel Daum

Pas mal comme week end non?

Le Super Bowl avec des si!

Si Pittsburg gagne :
• 6ème titre ! Record NFL, 5 pour Dallas et San Francisco
• Mike Tomlin sera le 2ème coach de couleur à gagné un Super Bowl, la même année ou le 1er Tony Dungy prend sa retraite !
• Le QB remplaçant Charlie Batch aura sa 2ème bague de SB, le 3ème QB Byron Leftwich sa 1ère, lui qui avait été drafté dans le Top 10.
• Les 3 derniers SB gagné par les Steelers auront été contre des équipes de la NFC West (Rams, Seahawks, Cardinals)


Si Arizona gagne :
• Kurt Warner sera le 1er QB de l’histoire à gagner 2 Super Bowl avec 2 équipes différentes !
• Idem s’il est élu MVP
• Cela sera la 1ère équipe de l’histoire à gagner un SB avec 9 victoires et 7 défaites !
• Ken Whisenhunt aura battu l’équipe avec laquelle il a gagné le SB en 2005 comme Coordinateur Offensif.



Le Super Bowl en Chiffres

• Audience spectateurs : Un Milliard !!!!  
• 140 Millions d'Américains ont vu le Super Bowl XLII
• 232 Pays et différents territoire transmettent le Super Bowl, en 34 langues différentes.

• Plus de 3,400 journalistes ou professionnel des médias 
• Cout de la publicité : 2,6 Millions de $ pour 30s. 
• Plus de 100 Stations de Radio présente.
• Le Super Bowl XL de 2006 fait le double d'audience de la cérémonie des Oscars. 

• Plus de 7,5 Millions de fêtes organisées en l'honneur du Super Bowl

• Plus de 1, 5 Millions de TV seront vendus avant le Super Bowl 
• La consommation de nourriture lors dimanche du Super Bowl est la plus importante juste après Thanksgiving 





Devenez un Dallas Cowboy!!

Plus fort que le "Combine Tardits"!! L'ancien receveur de la grande époque Aikman-Emitt Smith, Mickael Irvin va organiser pour la chaine du cable US "Spike" un réality show pour le moins original! Le prix pour le gagnant: Un spot au traning camp des Cowboys !

12 candidats (6 Dbs et 6 Wrs) devront faire leurs preuves devant les caméras et un jury d'anciens et d'actuels Cowboys. Le gagnant aura une des 80 places du roster du début de camp. Après à lui de faire son trou et, allez savoir, de mettre à la retraite anticipée Terrell Owens!

Chocs et Blocs

18 Janvier, Pittsburgh, neige, froid, Heinz Stadium, des dizaines de milliers de « Yellow Towels », les deux meilleurs défenses de la ligue, finale de Conférence. Pour un amoureux du football physique « black and blue » typique des divisions Nord ça ressemble au paradis. Et on a pas été déçus.

Et finalement pas surpris non plus par le déroulement de ce match. Avec deux défenses aussi solides et intraitables, c’est ailleurs, fatalement, que devait se faire la différence. Et pour les Ravens il y avait en plus de la bande de Polamalu, deux éléments que les Steelers n’avaient pas eux à gérer: Un public chauffé à blanc et un QB inexpérimenté.

Quand face à Suggs et M Lewis « Big Ben » arriva à improviser assez pour marquer quelques points, chèrement acquis. Flacco lui, encore tendre, paralysé par l’enjeu et la vitesse de la dernière version du « Steel Curtain » ne pouvait rien faire ou presque. Les Ravens avaient réussi à aller au bout il y a quelques années avec un QB aussi médiocre que Dilfer, mais celui-ci avait au moins assez d’expérience pour assurer le minimum syndical. Flacco, rookie, peu habitué après une carrière universitaire dans la petite fac de Delaware à des matchs d’une telle intensité, n’avait tout simplement pas encore les épaules assez larges pour faire face à une telle équipe.

Les Ravens avaient déjà cédé deux fois en saison régulière face aux Steelers. Il n’y avait pas de raison particulière, surtout à Pittsburgh, pour que cela change lors de ce troisième match. Ils ont tout donné. Les chocs et les blocs ont été énormes toute la soirée. Les deux semaines de repos seront les bienvenues pour les corps meurtris de Parker, Roethlisberger et Ward. Mais la victoire est le meilleur des remèdes.

Les Cardinals sont prévenus. A Pittsburgh on est pas tendre avec les oiseaux.

Olivier 1
François 1

« En 1961 j’étais Guard et Linebacker aux Sabres de Châteauroux »

De 1952 à 1967 on joua beaucoup au football américain en France. En effet, avant que le Général De Gaulle ne décide de sortir la France de l’OTAN, la France comptait de nombreuses bases militaires américaines. Et évidemment ces bases avaient leurs équipes que cela soit au sein des lycées construits pour les fils et filles des soldats ou au sein même des unités militaires

La base de l’Air Force de Châteauroux était une des plus grandes d’Europe comptant jusqu’à 15000 soldats et ses équipes (celle du lycée et celle de la base partageant le même nom: les Sabres) étaient parmi les meilleures du Continent.

David Madril était l’une des « stars » de la première génération du foot américain français. En 1961 il était même un des meilleurs joueurs basés en Europe, membre de la sélection européenne de l’US Air Force qui rencontra cette année là celle de l’US Army. Aujourd’hui âgé de 66 ans, retraité, après une longue carrière dans l’Air Force, installé au cœur des Montagnes Rocheuses il nous a ouvert ses vieux albums de souvenirs pour nous raconter cette époque oubliée du foot américain français.

Quand êtes vous arrivés à Chateauroux?
Chateauroux a été ma première affectation quand à 19 ans j’ai quitté la fac pour m’engager dans l’Air Force. J’y suis resté de 1960 à 1964. J’ai joué au football les deux premières années. En 63-64 j’ai quitté l’équipe de la base pour raisons personnelles mais je participais avec mon escouade au championnat de flag de la garnison. Ce fut une des plus belles périodes de ma vie. J’y ai rencontré ma femme et nous avons eu deux enfants là bas. (sa fille et sa petite fille vivent toujours dans la région de Chateauroux).

Que était votre job sur la base ?
La base de Chateauroux était la plateforme logistique pour tout l’approvisionnement médical des forces américaines en Europe. Je travaillais à l’entrepôt où était stocké ce matériel. Je travaillais avec beaucoup d’employés civils français, 8 étaient directement sous mes ordres.

Quelle expérience du football aviez vous avant d’arriver à Chateauroux ?
J’avais joué en lycée à San José. Je faisais partie de la sélection « All City » 1957 au poste de Line-backer.

Et après votre passage à Chateauroux vous avez continué le football ?
A mon retour du Vietnam en 69 j’ai été affecté en Angleterre et j’ai joué pour la base là bas et aussi pour l’équipe de rugby. Plus tard quand j’ai été affecté dans le Colorado j’ai coaché l ‘équipe des gamins de 11-12 ans de la base. J’ai aussi coaché l’équipe de baseball des jeunes quand j’étais à Ramstein en Allemagne

Vous étiez offensive guard et Linebacker chez les Sabres de Chateauroux , est ce que la plupart des joueurs jouaient en attaque et en défense?
Disons environ la moitié d’entre nous. Je jouais aussi en équipes spéciales ! Je faisais 86 kg pour 1m75 ce qui même pour l’époque était vraiment petit pour un guard mais je compensais avec ma vitesse !







Comment était organisé le championnat ?
En 1960 la ligue accueillait des équipes de l’Army et de l’Air Force basées en France mais en 1961 parce que l’US Army a regroupé ces équipes nous ne jouions plus que contre des équipes de l’Air Force, françaises ou allemandes. Dans les années 50 Chateauroux était une des plus grandes bases d’Europe et il y avait une grande tradition de football sur la base mais quand j’y jouais la base était déjà moins importante et nous ne pouvions rivaliser avec les grandes bases allemandes. (Voir liste des équipes ci dessous)


Il y avait aussi le championnat des lycées ?
Oui on aimait bien aller les voir , ils avaient une bonne équipe. En 1960 ils réussirent à battre l’équipe de la super base de Francfort sur le score de 7-0. Ce fut un tel événement qu’ils firent la une du journal des forces armées ! L’équipe du lycée avait son orchestre, ses cheerleaders ce que nous ne pouvions pas avoir… On partageait le même terrain.

Vous aviez des supporters ?
Disons qu’il devait y avoir environ 500 personnes pour chaque match. On jouait le samedi après midi. Il y avait pas mal de français qui venaient nous voir.

En dehors de ces supporters il y avait d’autre français impliqués dans votre équipe ?
Il y avait notre « trainer »Henri Laboret, c’était un employé civil de la base et il avait été champion de France de boxe poids mouche. Un gars super.

Est ce qu’il y avait une équipe que vous redoutiez ?
Les équipes allemandes étaient les meilleures, beaucoup de joueurs venant de grandes universités, il y avait encore le service obligatoire à l’époque et avant de passer pro beaucoup devaient faire leur service militaire. Les généraux commandant les grandes bases allemandes se débrouillaient pour avoir les meilleurs joueurs, c’était bien pour le prestige de leur base. SHAPE aussi (l’équipe du siège de l’OTAN basée à Paris) avait de gros calibres. Ils avaient notamment Marion Rushing qui après sa première saison de NFL chez les Cardinals avait du faire ses deux ans de service à Paris. Comme moi il était guard et linebacker, jouer face à lui pendant tout un match ce fut une sacrée expérience ! Ensuite il est retourné aux Cardinals et il a fini sa carrière chez les Falcons.

Est ce que toutes les équipes avaient le même style de jeu ?
La plupart d’entre elles, nous compris, utilisaient l’attaque basique « T-Formation » qui était en vogue à l’époque. Comme nous n’avions pas un très bon QB on a aussi utilisé la vieille attaque « single wing » qui n’était plus utilisé que par UCLA à ce moment là. Mais on a pas eu de bons résultats avec cette attaque trop prévisible et on est revenu à la T-Formation.

Quelques matchs mémorables ?
Sans aucun doute notre voyage à Berlin. On a joué contre l’équipe de l’Army là bas. Ils étaient 48 et nous seulement 16. On a perdu 44-12. Mais ce fut surtout l’après match qui m’a marqué ! On devait aller visiter la Porte de Brandebourg et alors qu’on s’est mis en route on a appris que l’on ne pouvait pas y aller : Les russes étaient en train de poser les premiers barbelés là où allait être érigé le Mur de Berlin !
Il y a aussi le match contre SHAPE à Paris. On a dormi sur place, logé dans les Ecuries Royales du Château de Versailles ! A l’époque l’Army utilisait ces bâtiments comme dortoir pour la police militaire.
Et puis après la saison 1961, j’ai été un des arbitres de deux matchs de gala à Perpignan et Toulouse entre l’équipe de SHAPE et celle de la base de Laon. De très bons souvenirs…






Est ce que vous savez que Chateauroux est toujours une des places fortes du football français ?
Non je ne savais pas ! Je savais qu’ils avaient une bonne équipe de soccer mais pas de football ! Je vais à Chateauroux chaque printemps voir ma fille et ma petite fille, l’année prochaine j’essaierai d’aller voir ça ! ! J’ai encore plein de contacts là bas même si malheureusement beaucoup sont décédés maintenant. En 1998 il y a eu une grande réunion des anciens de la base, ce fut fantastique, l’accueil des gens vraiment super !


Vous suivez toujours le football ?
Moins qu’avant, mais toujours oui. Je vis à 3 heures ½ de Denver alors je vais voir les Broncos assez souvent. Aller au stade c’est toujours une super expérience. Comme en NFL je trouve que les joueurs en font trop et oublient que c’est avant tout un sport d’équipe, je suis de plus en plus la NCAA. Je suis un fan de USC.

Propos recueillis par téléphone le 5/12/06

Olivier R.



Les Equipes françaises en 1960-1961 :

France Sports District (FSD)

U.S. Air Force League

Chateauroux * Sabres
Dreux * Vikings
Laon * Rangers
Toul-Rosieres ?
SHAPE (Quartier Général de l’OTAN à Paris) * Indians
Bitburg (Germany) Barons

Les Indians de Paris jouaient sur le site du Camp des Loges.

France U.S. Army League – (liste probablement incomplète)

Bussac (17) Broncos
Chaumont
La Rochelle
Metz
Nancy
Orleans Trojans *
Poitiers Panthers *
Verdun Falcons *

Les villes suivies d’un étoile avaient aussi un lycée américain possédant une équipe de football US.
L’équipe du Lycée américain de Paris portait le nom de Paris Pirates.






Merci à Jenelle Peterson pour son aide et son superbe site : www.chateaurouxamericanhighschool.com

7-47

7-47 c’est le score du dernier match entre les Cardinals et une équipe de l’AFC. Les Patriots lors du week 16. Il ne serait pas raisonnable pourtant de pronostiquer pareille déroute pour l’équipe de l’Arizona le 1er février face à Pittsburgh. Pas raisonnable surement mais pas délirant non plus…

OK, OK, depuis ce jour là, cette tempête de neige et cette avalanche de points à Foxborough, les Cards ont été quasi parfaits. Ils ont gagné trois matchs de playoffs de manière spectaculaire, à chaque fois donnés perdants avant le match, tout en jouant un football offensif et inventif. Warner ne fait plus du tout ses 37 ans, Fitzgerald ridiculise tout les corners qui ont la malchance de se retrouver sur son chemin et, encore plus fort, ils viennent de jouer dans un stade rempli comme un œuf par LEURS fans, quelque chose que l’on avait plus vu depuis la lointaine époque des Cardinals de St Louis ! Si on ajoute la révélation Wilson qui a lui tout seul transforme la D d’Arizona de « fort douteuse » en « dangereuse » , A Boldin et Breaston deux belles paires de mains qui vous font passer l’envie de mettre toute votre défense sur le dos de Fitzgerald et le revenant E James on pourrait même penser que l’on a là l’équipe brulante qui va surfer sa vague jusqu’au titre suprême…

Oui mais bon, faudrait pas oublier qu’on parle des Arizona Cardinals quand même ! Battre à la suite un bon runner sans support aérien (les Falcons), un QB qui a oublié ses lunettes (Carolina) et une défense qui fait la sieste jusqu’à la mi temps (les Eagles) c’est pas non plus l’exploit du siècle.

Si vous voulez du miracle comparez plutôt la fiche des Steelers à leur calendrier. Ou la chance qu’on eu toutes les équipe de l’AFC de voir les Patriots passer à la trappe avant même le début des playoffs ! Parce qu’à l’arrivée… il faut bien se dire que les Steelers ont accumulé les combats de géants quand les Cards se passaient les nerfs sur une bande de nains. Battre trois fois les Ravens, deux fois les Chargers, atomiser les Patriots sur ce même terrain de Foxborough ce n’est pas rien. Mais c’est ce qui arrive quand on a probablement la meilleure défense NFL depuis les Bears de 85. Si ni Harrisson ni Polamalu n’ont été élu MVP de cette saison c’est avant tout parce qu’ils jouent… dans la même équipe ! Et Pittsburgh restant Pittsburgh vous êtes surs d’un truc : Si vous êtes menés par cette équipe de déménageurs, vous êtes cuits. Pour hacher physiquement et mentalement un adversaire on peut toujours compter sur eux.

Et puis non mais réfléchissez y dix secondes : Steelers- Cardinals !!! Moi je veux bien que cette année il se passe des trucs pas croyables… style un président des US black, le PSG dans le haut du tableau ou le coach de l’OM qui passe l’hiver mais faut pas pousser Mémée dans les orties non plus ! Les Cardinals, la « lose » incarnée battre les Steelers dans un Superbowl ?!!! Y a un peu près autant de chance que ça se passe qu’il y en a que le match se joue sous la neige (c’est à Tampa que ça se passe pour ceux qui se poseraient la question !) ! OK bon ce sera pas 47-7, disons 35-14 et n’en parlons plus.

Le match sera fini quand le « Boss » Springsteen fera son apparition pour faire son show à la mi temps. Son dernier album s’appelle « Working on a dream ». Ca ressemble beaucoup à ce que les Cards ont fait durant ce mois de janvier : Du bon boulot mais les rêves ont une fin, et c’est rarement un « happy end ».

Super Bowl XLIII, Massacre ou Miracle!

Pittsburg vs Arizona, n'est pas tout à fait l'affiche idéal du Super Bowl, que l'on attendait cette année, surtout après la magnifique finale de l'année dernière ou les Giants avaient plus que mérité leurs surnoms de "Géants".
Est-on en droit d'attendre un match hyper serré? A priori, non! Mais si on regarde les stats Offensive des Steelers :

Attaque Steelers vs Défense Cardinals (Classement NFL)

En yards
Moyenne par match : 311.9 (22) 331.5 (19)
Course 105.6 (23) 110.3 (16)
Passe 206.3 (17) 221.3 (22)
En points : 21.7 (20) 26.6 (28)

On est en droit de penser que la Défense d'Arizona pourra tenir la charge des Steelers sans aucun soucis, car les Steelers n'ont pas une super attaque. Ils n'ont pas de coureur qui ont atteint les 1000 yards, qui comme vous le savez est une marque des grandes attaques, Willie Parker a couru pour que 791 yards dans la saison régulière! De plus la ligne défensif d'Arizona est assez talentueuse (avec Smith, Robinson et LaBoy, s'il n'est pas bléssé). Côté receveur seul Ward tire l'équipe vers le haut avec 1043 yards. Donc on peut penser que la Défense des Cards va essayer d'écarter Ward de l'équation de l'ataque, en tout cas c'est clair que c'est une clef du match pour eux, vont-ils y parvenir? Est-ce Santonio Holmes (WR) et Heath Miller (TE) pourront-ils prendre le relais?

Va t'on voir un jeu de Massacre! Possible car la Défense des Steelers fait honeur à leur grand passé historique de suprémacie dans le domaine défensif! Ils sont bien sur classé 1er de la ligue sans photo, Baltimore, New York (Giants) et Tennessee sont quand même derrière. Donc, nos chers Steelers devraient sans aucun problème stopper le jeu au sol des Cards, même si Edgerrin James semble revenir à une très grande forme! Les Steelers sont 1er en défense contre le jeu de passe, Arizona étant 2nd de la ligue côté Offensif, on devrait donc voir ici le combat le plus intéressant de ce Super Bowl , Fitzgrald et Boldin (ARZ) contre les DBs de Pittsburg, et surtout façe au déjà légendaire Polamalu qui va devoir montrer tout son talent pour stopper les deux recevir préférer de Kurt Warner, qui aura peut être la protection divine, sinon on verra le 2ème QB, Leinart!

Les autres facteurs qui jouent toujours dans la balance sont :
L'Expérience des grand moments : En revanche, l'organisation des Steelers à une forte avance dans ce domaine avec plusieurs finales, ils voyagés 6 fois au Super Bowl pour en gagner 5! Cela laisse un avantage certains aux membres dirigeants, pour les joueurs, les speachs des anciens joueurs comme Terry Bradshaw peut aider à la motivation.
Justement qui est l'autre facteur, qui sera le plus motivé ? Cardinals ou Steelers? Les Cardinals de 2008 resteront dans l'histoire de la Franchise comme probablement la meilleur équipe, est-ce que mentalement le boulot est déjà accompli? est-ce que Ken Whisenhunt va se surpasser pour monter son potentiel dans l'élite du coaching NFL?
Côté Steelers, s'ils se comparent avec les grandes équipes du passé, ils sont loin d'entrer dans l'histoire de la Franchise? Comment dépasser les Steelers de 1972, l'année de la fameuse passe immaculée!
Celle dont Kurt Warner rêve, peut être?

La réponse à tout ça, le Dimanche 1er Févier, pour un match divin, on l'espère!!!

françois billault

Zona au Super Bowl, NFC Champs!


Un grand Fitzgerald, aidé d’un solide jeu au sol par Edgerrin James et Tim Hightower (le Rookie), ajouter à cela un Kurt Warner qui n’a pas fait d’erreur, tous ces ingrédients ont suffis pour que les Arizona Cardinals rentrent dans l’histoire. La dernière fois que cette franchise avait connu une finale de Conférence, c’était en 1947, quand ils s’appelaient les Cardinals de Chicago !

Ken Whisenhunt et de Todd Haley, le coordinateur offensif qui n’a jamais joué au football au niveau Universitaire et Pro. Retenez ce nom, je pense qu’il ira loin, car le jeu au sol sur les ailes « Strech » a fait beaucoup de mal à la Super D des Eagles, Il a réussi à bien masquer les jeux de passe en alignant 2 TEs.

Ont-ils signés la fin de Donovan McNaab à Phily? Car les fans des Eagles sont très durs!

François 1

Olivier 0

Le Grand Ménage a commencé...

Le carrousel des coachs NFL à débuter dès la fin de la saison régulière, parmi les grandes surprises, Mike Shanahan, à qui on aurait pu penser serait resté le Head coach des Broncos jusqu’à sa retraite, et bien non, il est remplacé par son jeune assistant, Josh McDaniels (32 ans). Shanahan paye très cher la non qualification pour les playoffs.
Les heureux retraités sont Mike Holmgren des Seahawks et Tony Dungy des Colts.
Voici un récapitulatif, que nous allons maintenir à jour, cela va de soit !


Cleveland Browns : Romeo Crennel remplacé par Eric Mangini
Denver Broncos : Mike Shanahan remplacé par Josh McDaniels
Detroit Lions : Rod Marinelli remplacé par Jim Schwartz
Indianapolis Colts : Tony Dungy remplacé par Jim Caldwell
New York Jets : Eric Mangini remplacé par  Rex Ryan (Assistant Head Coach/Coordinateur Défensif des Ravens de Baltimore)
Oakland Raiders : Lane Kiffin remplacé par Tom Cable (intérimaire pour l'instant)
St. Louis Rams : Scott Linehan remplacé par Steve Spagnuolo (Coordinateur Défensif des NY Giants)
San Francisco 49ers : Mike Nolan remplacé Mike Singletary (L'ancien LB des Bears de Chicago de la grande époque!)
Seattle Seahawks Mike Holmgren remplacé par Jim Mora (ancien Head Coach des Atlanta Falcons)

Tampa Bay Buccaneers Jon Gruden remplacé par Raheem Morris.

Kansas City Chiefs : Herm Edwards remplacé par ????

Nos pronostics pour les finales de Conférence !

  • Olivier : Annonce un Super Bowl, Eagles vs Steelers
  • François : Cardinals vs Ravens (juste pour dire l'inverse d'Olivier, mais on n'est pas à l'abri d'une surprise)

Olivier présente Elitefoot Mag pendant le Super Bowl XLII sur France 2

En vidéo, à voir sur :


http://fr.youtube.com/watch?v=q0IMu1XiPNI


http://www.facebook.com/ext/share.php?sid=128286210256&h=mHwtu&u=lYzSP

Interview de Ricky Williams par François B.




Interview avec Ricky Williams. Le 19 août 2008 après l'entraînement.



EliteFoot : Vous avez voyagé à travers le monde entier, mais avez-vous été en France?



Ricky Williams : Oui, plusieurs fois même et j'ai beaucoup aimé, d'ailleurs la première fois que j'y suis allé c'était en mars et j'avais pris le train à Barcelone ou il faisait 26°C et arrivé à Paris, il faisait comme 4 ou 5°C, et j'étais en short! (rires)


EliteFoot : Savez-vous que l'on joue au football Américain en France?

Ricky Williams : non pas vraiment! Mais j'avais entendu parlé de quelques club en Europe, effectivement.

EliteFoot : Il semble que vous êtes le meilleur joueur en forme du moment dans ce camp d'entraînement, avez-vous placé la barre haute en termes d'objectifs?

Ricky Williams : On a une bonne équipe cette année. Je joue depuis 8 ans déjà, j'ai de l'expérience et je travaille dur. J'espère que les jeunes peuvent apprendre quelques choses de ma part.


EliteFoot : ah, j'ai oublié de parler du Canada, beaucoup de joueurs français, comme moi même, on joué un peu là-bas. Est-ce que ce fut une bonne expérience pour vous?


Ricky Williams : ah oui, c'était super! Ce fut une super expérience a Toronto, malgré que je me suis casser le bras. L'ambiance était super, la paye un peu moins!

EliteFoot : Pouvez-vous partager avec nous, les secrets de votre entraînement pendant la saison morte?
Ricky Williams : Je m'entraîne 4 jours par semaine, à chaque fois, 1 heure de musculation en salle, 1 heure de course a pied, et aussi des exercices de course rapides dans le sable.

EliteFoot : Est-que vous estes satisfait de la philosophie du jeu au sol de cette année?


Ricky Williams : Pour moi, il n'y a pas de grande différence même si la terminologie change un peu. L’ajout d'un QB d'expérience est plus important.




EliteFoot : Vous voulez parler de l'arrivée de Chad Pennington?





Ricky Williams : Oui, il a plus d'expérience et de confiance en lui. Cela est plus confortable dans le huddle. Dans beaucoup de nos jeux, le QB peut appeler des passes sur les RBs, avec un QB d'expérience, cela rend les choses plus faciles.



EliteFoot : Quels sont les grandes différences par rapport a l'année dernière?


Ricky Williams : On a quasiment une nouvelle ligne O, mais la philosophie reste la même.


EliteFoot : Passez-vous beaucoup de temps à étudier tous les jeux le soir ?
Ricky Williams : Cela fait longtemps que je joue et avec mon expérience, les jeux de courses sont presque les mêmes. Maintenant je me focus beaucoup sur lavidéo. J’étudie les défenses adversaires comme cela je peux m'ajuster.

EliteFoot : Étudier vous les films des sessions d'entrainement ?

Ricky Williams : Oui et on demande aussi a notre de défense de simuler les défenses adverses.


EliteFoot : Pouvez-vous comparer Bill Parcells et Mike Ditka pour nous ?

Ricky Williams : Ils ont en commun d'être directs, on sait ou l'on est avec eux car ils disent toujours la vérité. Mike Ditka parle peu être plus fort que Bills Parcells. Les deux connaissent le jeu de football sur leurs doigts.






EliteFoot : Merci beaucoup et bonne chance pour cette saison.






Ricky Williams : Merci et au revoir.






François Billault

Interview de John beck QB des Dolphins par François B.



Interview avec John Beck. Le 6 août 2008 après l'entraînement.




John Beck se bat cette année pour le poste de starter en tant que QB. Il a étédrafté l'année dernière dans le 4 tour. Il est le produit de l'Université de BYU(Brigham Youth University), qui fabrique des QBs légendaires comme : Jim McMahon, Steve Young, Marc Wilson et Ty Detmer.




John Beck est un cas un peu particulier car il a 26 ans, ce qui peut paraître vieux pour un jeune QB sortie de l'Université. La raison est que John à passé presque 3 ans au Portugal, afin d'aider son Église à passer des messages importants pour les Mormons sur la postion de la vie et de la famille.


Elite Foot : Savez-vous que l'on joue au football Américain en Europe ?


John Beck : Oui, mais en faites j'ai vu du "vrai football" (soccer) au Portugal, par deux fois j'ai vu l'équipe national jouer contre le Brésil et l'Islande. Le soccer est partout là-bas, je suis allé au Portugal pour une raison différente, en mission avec mon Église. Mais il est difficile d'éviter le soccer, a tel point que quand je suis rentre au USA, le football Américain me paraissait bizarre!




Elite Foot : Il me semble que vous êtes content que les Dolphins croient en votre potentiel pour cette année?


John Beck : Oui, vous savez que c'est un management diffèrent qui m'a recruterla saison dernière. Mais je ne voie aucun différence sur ce sujet la.




Elite Foot : Pensez-vous que les équipes de la NFL d'aujourd'hui laisse assez du temps au jeune QB pour se développer, surtout pour des joueurs comme Chris Wienke* ou vous même?


John Beck : Chris était un peu plus vieux que moi. Au niveau de l'âge, il est vrai que je suis arrivé dans la NFL un peu plus vieux que les autres, mais j'y vois quelques bénéfices a cela, j'ai pu grâce à mes expériences diverses acquérir de la maturité et de la discipline. Je sais que je suis plus âgée mais je ne sens pas différent du reste du groupe, c'est le cas par exemple avec ma promotion de rookie de l'année dernière.




Elite Foot : Pouvez-vous partager avec nous, vos activités pendant la saisonmorte?


John Beck : Oui, cette saison, j'ai beaucoup travaillé avec le coach des QB, David Lee**, on a travaillé pleins de choses différentes dont je n'avais jamais fait avant. Cela a été très bénéfique. Par exemple, on a fait l'exercice du fade. David Lee avait mis en place des poubelles à des endroits précis de la end-zone et il avait placé un énorme filet. Je devais donc envoyé la balle par dessus le filet afin qu'elle atterrisse dans une poubelle qui bien sur représente l'endroit ou doit se trouver le receveur.



Elite Foot : Avez-vous fait autre chose de plus ?


John Beck : Pour le football, oui, j'ai engagé un entraîneur personnel pour gagner de la masse musculaire.


Elite Foot : sinon avez-vous pris des vacances ou fait quelque chose d'amusant?


John Beck : Oui, j'ai été péché en Alaska. Au revoir (en français dans le texte!)



Elite Foot : Merci pour votre temps au revoir.

* Chris Wienke a gagne le trophée Heisman en 2000, il est entré en NFL à l'âgede 27 ans car il avait joué au Baseball avant.

**David Lee est le nouveau coach des Quarterbacks.

Je me devais revenir voir John Beck le 19 août, surtout après le débarquement médiatique de Brett Favre aux Jets de New York. Cela a eu pour conséquence que l'ancien QB de Jets, Chad Pennington a été remercier, et bien sur Bill Parcells en a profité pour le prendre au sein des Dolphins de Miami.


Elite Foot : On vous a vu aujourd'hui faire de belles passes sur le joueur numéro 14 (Jayson Foster, WR), vous semblez être en pleine forme?


John Beck : Merci, le but dans un camp d'entraînement est d'être toujours prêt. Il y a des bons jours et des mauvais jours. Tous les joueurs ici on rêvé d'être en NFL.




Elite Foot : Il me semble que vous avez un peu pris Chad Pennington par la main pendant le premier match de pré-saison?


John Beck : Oui, Il avait des questions sur notre jeu. L'attaque qu'il a dirigé l'année dernière était similaire à la mienne aussi. Donc ainsi on comparé chacun ce que l'on connaît.




Elite Foot : Je trouve cela très noble de votre part, car on a souvent la sensation que la concurrence est féroce en NFL et même dans la vie de tous les jours!




John Beck : Merci, c'est ce que je pense que l'on doit faire. Je suis un Dolphinet c'est ma responsabilité d'aider le prochain gars qui prendra la place. Lemanagement voulait aussi avoir un QB d'expérience dans l'équipe.




Elite Foot : Je me suis aperçu que tous les entrainements sont filmés?


John Beck : Oui, on film tout ! Quand l'entrainement est fini, le jour d'après vous pouvez voir tout ce que vous avez fait, ainsi vous pouvez apprendre grâce aux erreurs que vous avez fait et ainsi vous améliorer.


Elite Foot : Pouvez-vous nous décrire un jour typique au camp d'entrainement ?


John Beck : Oui, vous arrivez le matin pour le petit déjeuner, ensuite un peu de musculation, puis l'entrainement pendant 2 heures. Puis, le déjeuner, et ensuiteune session de vidéo individuel, puis meeting en groupe avec séquence video a l'appui. Puis l'entrainement du soir, puis les interview (comme en ce moment) et le dîner.




Elite Foot : John, merci pour votre temps et bonne chance.


John Beck : Merci.




François Billault




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John Beck 's interview after evening practice. August 6th, 2008
John Beck is competing to the starter QB position, he was the fourthquarterback taken in the 2007 draft, form BYU University. John got a great deal of satisfaction serving a church mission in Lisbon, Portugal for almost 3 year, there also were many obstacles that he faced whilethere. He was only able to call home twice a year - on Mother's Day and Christmas Day.




EliteFoot : Do you know that we are playing American football in Europe?


John Beck : Yes but actually, I saw some "real football" soccer game, the Portugal national team against Brazil and Iceland. Soccer is way exciting ! When I went over there for a different reason my church mission, so soccer was a new game to me and it is everywhere. And when I came back to the US, American football looks like weird to me.




EliteFoot : I guess you are pleased that the dolphins organization believe inyou this year?


John Beck : Yes, you know obviously last year group were the once who draft me. But I feel like no difference.




EliteFoot : Do you think team give enough time to young QB to develop in the NFLtoday, when you see guys like Chris Wienke* , who was similar to you?


John Beck : Chris was little bit older. Age-wise, I did come little bit older,but I feel some benefits to that, but with my life experience it help me tobuild maturity and discipline.You know that you are little bit older than the rest of the group, but you feel the same despite age for example my rookie class, I feel the same as the rest ofthe group.




EliteFoot :Can you share with us what kind of activities you do during theoff-season ?


John Beck : Yes, this season, I got with my QB coach, David Lee**, we work ondifferent things that I never try before. It was really beneficial. We did thefade exercise. David Lee, did set up some trash can at the end of the end zoneand a net in front of me. So I had to throw football over the net into the trashcan at the position where a WR should be.




EliteFoot : Did you do anything special during the off-season?


John Beck : football wise , well, I did hire a personal trainer, to build muscle weight.




EliteFoot : Did you do anything fun during the off-season?


John Beck : Yes, I went fishing in Alaska. Thanks, Au-revoir.




EliteFoot : Thanks for your time, bye.




* Chris Wienke : former Heisman trophy winner, 2000


**David Lee is the Quarterback coach.




I had to come back to see John again on August 19th, the Brett Favre story did impact as well the Miami Dolphins, last year Jet quarterback is now a Miami Dolphins!




EliteFoot : I saw you today throwing nice couple of pass to number 14 (JaysonFoster, WR), you seem in good shape?


John Beck : thanks, part of camp is to be ready, there is some good day and bad,we all dreamed as the kid to be in the NFL.




EliteFoot : It seems that you did take Chad Pennington under your umbrelladuring the 1st pre-season game ?


John Beck : Yeah, he had questions about plays, the offense that he run lastyear was similar that the one I run last year as well. So we can compare playsthat he knew and that I knew.




EliteFoot : I found very nice form your part to do this, we have all the feelings that the NFL the tough competition in the NFL and even in the day today life.




John Beck : thanks, that is I think the thing you have to do. I am a Miami Dolphin, and that's my job to help the next guy and the management wanted to bring a veteran quarterback.




EliteFoot : I notice that all practice are video tape?


John Beck :yes, we video tape everything. When practice is done, the next dayyou can watch everything you have done. You can learn from your mistake and what you can improve, because on the practice floor you are not able to see everything.




EliteFoot : Can you describe me, what is your typical day during training camp?




John Beck : Yes, you came in the morning for breakfast, then you do some weightlifting and we practice for 2 hours, then eat lunch. Then you watch some individual video tape and after you have group meeting, where we watch video as well. Then practice again and then interview (as right now) and then dinner!




EliteFoot : John, thanks for your time, I did appreciate. Wish you good luck.




John Beck : thanks.


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Camp d'entrainement 2008 des Dolphins de Miami



Un nouveau commencement, c'est ce que l'on peut lire sur toutes les affiches de publicité afin de promouvoir la vente des tickets pour la nouvelle saison. Ce motto résume bien la situation des Dauphins de Miami. L'arrivée du légendaire, Bill Parcells non plus en tant que coach mais comme Manager General (GM) a bien sur bouleversé toute l'organisation.



Comme vous le savez Coach Parcells a la réputation de remettre sur les rails les équipes en plein déclin, tels que : les Giants de New York, les Patriots de la Nouvelle Angleterre, les Jets de New York et les Cowboys de Dallas et bien sur maintenant les Dauphins qui ont connu leur plus mauvaise saison depuis leur création en 1966. Ils ont effectivement finit leur saison avec une 1 victoire pour 15 défaites!



Bill Parcells n'a pas tardé à lancer les grandes manœuvres. Dès son arrivée, il a quasiment limogé tout le staff des entraîneurs, seuls deux ont survécus : George Edwards le coach des Linebackers et Steve Hoffman, coach des kickers.



Il a fait venir Tony Sparano, le coordinateur offensif des Cowboys de Dallas en tant qu' entraîneur principal. Bien sur la griffe de Bill Parcells est de reconstruire une nouvelle structure basée sur du personnel qu'il connaît sur les doigts de la main.


Côte joueur, on n'a pas chômé non plus! Il ne reste plus que 34 joueurs del'année précédente sur les 53 officiels.


La moyenne d'âge a descendu, il ne reste plus qu'un dizaine de joueurs qui ont plus de 5 ans d'expérience, 8 joueurs ont plus de 30 ans et 17 joueurs ont plus de 12 matchs joués en 2007, autant vous dire que les Dauphins seront en couveuse cette saison!

D'autant plus que les anciens leaders sont partis, tel que Zach Thomas, le super linebacker intérieur qui a souffert l'année dernière de quelques commotions cérébrales, s'en est allé chez les Cowboys de Dallas (étrange toutes ces connexions entre Miami et Dallas!). Mais surtout le départ de la grande vedette des Dolphins, Jason Taylor, qui est toujours une icone pour la ville de Miami.

Les rumeurs disent que Bill Parcells n'aurait pas apprécié que le Defensif End passe beaucoup de son temps dans une émission de télé réalité, pas encore connue en France, qui s'appelle "Danser avec les stars".
Du coup, il a été échangé aux Redskins de Washington, pour un choix dans le 2ème tour de draft de 2009 et un sixième tour pour 2010.

Le décor est planté maintenant voici comment c'est déroulé cette journée au camp des Dolphins de Miami, qui se situe dans la ville de Davie, a environ une grosse demie heure au nord de Miami.




















Ce camp d'entraînement à été construit uniquement pour l'utilisation des Dolphins, logé en plein milieu de l'Université de NovaSoutheastern, il a été construit en 1993 pour la modeste somme de 10 million de dollars.
En 2006, un terrain entièrement couvert a été crée, une bulle gigantesque sous air conditionné. Il faut dire que ce n'est pas du luxe ici, car on dépasse largement les 90% d'humidité en plein mois d'août.





Les entraînements, vous allez vous en rendre compte sont bien sur décalés dans la journée.

9:07 : Début de la séance du matin. Aujourd'hui le public a le droit d'assisterà la séance du matin. Chez les Pros, les camps d'entraînements ne sont pas forcément disponibles au grand public, c'est le cas des Seahawks de Seattle qui s'entraînent à huis clos.


Échauffement des joueurs en ligne bien rangés (de façon old School, bien sur!).












On note tout de suite un tour ou se trouve une caméra car tous les entraînementssont filmes et dissèques par l'ensemble des entraîneurs, des la fin de la séance. Les confères de la presse locale font le compte des joueurs présent surle terrain, afin de savoir si quelqu'un est blessé ou pire, remercier!


9:17 Début des ateliers (Attaque/Défense)
L' Attaque

* Les QBs : McCown, Henne et Beck font des passes sur les assistants













* Les RBs : Exercice afin d'éviter le fumble (perte de ballon), puis travaille leur trace de passes courtes

* Les WRs: Répète leurs routes

* Les OLs : La ligne Offensive répète à vide leur technique de blocks.

La Défense

* Les LBs: Travail de lecture du trou, puis couverture de passe courte

* Les DBs: Ils "bouffent" du back pedal a tout va!, couverture moyenne et longue.
* Les DLs: Les gagnants ! Ils font du bélier! Il fait déjà 32°C!

9:27 Water break : l'eau est la bienvenue même pour moi!




9:29 Motivation de groupe, les leaders du jour font les cris de guerre.





9:30 Ateliers Spécifiques

* 1 Punter contre l'équipe de Punt return

* RBs/WRs/TEs contre les LBs/DBs : courses et passes courtes - pas de contacts

* La ligne Défensive : répétitions des combinaisons

* La ligne Offensive : répétitions des combinaisons la pluie fait son arrivée!


9:41 Atelier Équipe Spéciale (les ateliers sont annonces par l'entraîneur enchef par haut parleur) * Exercice de Punt avec la ligne complète - Travail du blocage du Punt (cela m'amuse car j'avais mis cela en placeau Crazy Lions car c'est un exercice que l'on travaille peu en général, du moins à mon époque)

* Les QBs se reposent pendant ce temps là!

9:46 Atelier Spécifique * Retour de Punt au grand complet avec block pour la 1ère ligne uniquement.

* Les LBs travaillent un mixte couverture de passe et défense de jeu au sol

* Les DBs travaillent les Bumps

* Retour de kick-off avec formation complète de chaque cote, sauf que le coup de pied n'est pas réel, le returner a déjà le ballon dans les mains. Les blocks ne sont pas a 100%, les bloqueurs utilisent des boucliers (comme ce quel'on utilise au rugby maintenant!). Dans cet exercice tous les RBs/TEs/WRs/LBs tournent a tour de rôle. Il faut dire que c'est le seul moyen de se faire remarquer des entraîneurs quand on est un joueur peu connu.


10:08 Arrêt a cause de la pluie qui devient vraiment trop forte, on déplace les joueurs a l'intérieur de la "bulle", j'en suis ravi car un peu d'air frais, même superficiel, cela fait du bien! L’accès au terrain est interdit au grand public, uniquement à la presse et les photos ou films interdit après 30 minutes.


*Exercices a 11 contre 11 : - L'attaque s'entraine a faire des spikes - Puis viennent des jeux a vitesse réduite (jeu au sol, passe courte surRB, passe longue sur WR et moyenne sur TE)




10:17 Attaque vs Défense (full speed)

* John Beck en action - Passe courte droppée - Course de R. Brown - jeu au sol - scramble de Beck

* McCown rentre en action - passe intercepter - passe TD de Davonne bess - jeu au sol de Ricky Williams * au tour de Chad Henne, le rookie - passe moyenne sur WR - jeu au sol - passe courte a droite sur RB.
10:29 Étirement collectif / fin de l'entraînement du matin.



12:30 Conférence de presse de l'entraîneur en chef : Tony Sparano. Trois cameraman de la TV sont présents (CBS-CH4 News, Espn et NBC), plus une web cam pour le site internet des Dolphins.





Voici quelques questions :


* Pourquoi le kicker Jay Feely ne s'entraîne pas? il est blessé (on apprendra plus tard dans la semaine qu'il sera cutté)

* As-t'on trouvé la bonne combinaison dans le ligne Offensive ? Pas sur,toujours en test.
*Et au niveau des Qbs ? l'entraînement des 2 minutes n'était pas satisfaisant hier, trop de passes sont tombées.

* Quelle est la rotation des QBs pour le match de pré-saison ? On veut voir les trois mais on ne sait pas si cela sera possible ou pas.


17:00 Entraînement de l'après-midi, accessible a la presse uniquement. Échauffement par ateliers qui sont repartis sur tout le terrain, difficile defaire tenir 80 joueurs sur un terrain, pourtant c'est possible. les ateliers sont répartis de la façon suivante : OLs, QBs, RBs, WRs, DBs, K, DLs, LBs.




17:09 Echauffement collectif en rangée bien droite



17:14 : Atelier séparé

*Défense : Couverture de passe, l'entraîneur lance le ballon, simulation deretour d'interception *Attaque : C'est plus amusant car tous les joueurs, même les 2 ou 3 remplaçants prennent place sur le terrain et tout le monde simule un jeu de passe, et cela plusieurs fois bien sur.







17:17 retour a l'atelier spécialisé par position mais en plus intensif les kickers par manque de place tirent sur le long de la ligne médiane.









17:27 Atelier par équipe (interdiction de filmer ou prendre des photos)

* Défense : travaille la couverture de passe avec des receveurs qui portentun bonnet de couleurs différentes sur leurs casques

*Attaque : répétitions des routes des WRs/TEs/RBs La ligne offensive fait des exercices a part.


17:39 Atelier

* WRs vs Dbs

* RBs vs LBs

* OLs vs DLs

17:44 Attaque vs Défense (full speed) beaucoup de jeu au sol, avec énormément de déplacement du TE.

17:52 Atelier spécifique

* 3 Wrs + 1 RBs vs 6 DBs + 1 LB

* OLs vs DLs/LBs

17:59 Atelier Field goal

* L'unité entière essaye des tentatives sur les 30, 40 et 50 yard, la dernière est ratée.
18:02 Atelier Punt


18:07 Atelier Attaque vs Défense (au complet)

* Mélange de jeu au sol et passe courte

18:17 Atelier QB/WRs vs DBs
* 3 Wrs contre 3 Dbs
* Essaye de jeu de passe "Hail Mary" mais a vitesse réduite


18:19 Atelier Red Zone : Attaque vs Défense (au complet)


* McCown réussi 2 TD sur 4 tentatives

* Henne : 1 TD sur 4 tentatives

* Beck : 1 TD sur 4 tentatives


18:29 Atelier 2 minute warning: Attaque vs Défense (au complet)
* Tous les 3 QBs commencent des 50 yards et essaye d'aller marquer soit un TD ou field goal.


18:41 Étirement général et fin mais séance d'interview pour certains.


Voila, ainsi ce passe une journée typique au camp d'entraînement des Dolphins de Miami.


Scéance d'interview individuel, les journalistes demandent à l'avance leur choix, ou essaye d'attraper à la volée un joueur avant qu'il rentre au vestiaire.










Francois Billault.

Retrouvez l'interview de Coach Gagliardi par Olivier.

Interview de « Coach John Gagliardi » recordman absolu de victoires en NCAA.
John Gagliardi est une légende du football. Non seulement par ce qu’il possède le record du plus grand nombre de victoires (443 !) de l’histoire de la NCAA et un pourcentage de victoires tout simplement indécent (78%) mais aussi est surtout par ce qu’il a atteint ces chiffres incroyables avec des méthodes de coaching uniques. (voir encart ci dessous après l’interview)

Coach depuis 54 ans (oui 54 ans ! ) à l’université St John dans le Minnesota (à ne pas confondre avec celle du même nom à New York City) il a coaché 4 équipes championnes nationales de NCAA DIV3 (la dernière en 2003), auxquelles on peut rajouter une équipe finaliste et 6 demies finalistes. Cette saison St John U. a encore atteint les ¼ de finale nationaux. Au passage SJU a glané 28 titres de champion de conférence et 39 rankings sur les 40 dernières saisons dans le top 20 national en fin d’année.

Déjà membre du « College Football Hall of Fame » (Class of 2006), il a également déjà été honoré par ses pairs qui ont donné son nom au trophée annuel remis au meilleur joueur de Div 3 (le Gagliardi Trophy).
Son équipe 1993 détient un record qui ne sera probablement jamais battu : Une moyenne de 61.5 points marqués par match

Sa carrière de coach débuta à l’âge de 16 quand l’entraîneur de son équipe de lycée du partir faire la guerre 39-45 ! Il repris les commandes de l’équipe et remporta 4 titres de conférence. A Carroll College, son premier poste de coach NCAA il fut aussi un brillant coach de l’équipe de basket et de base-ball et à SJU il a aussi remporté des titres de conférence en tant que coach de l’équipe de hockey et d’athlétisme ! Fait unique sans doute dans l’histoire du sport il a coaché à St John University un joueur et son …petit fils quelques décennies plus tard !

Les fans des Johnnies ne se lassent pas de ces saisons historiques à répétition (dernière saison avec une fiche négative : 1967 !) , ces 5 dernières années St John U a eu les meilleures moyennes de spectateurs de toute la Div3.

Et à 80 ans il ne veut toujours pas entendre parler de retraite….

John, comme il se fait appeler par ses joueurs nous a fait l’immense plaisir de répondre à nos questions :



Vous avez commencé votre carrière à l’âge de 16 ans, est ce que vous vous saviez déjà si tôt que ce serait le boulot de votre vie ?
Non, pas vraiment ! En fait j’étais un joueur comme les autres dans l’équipe de mon lycée. Quand notre coach a du partir faire la guerre, je me suis retrouvé coach par hasard. On a eu des bons résultats et j’ai commencé à me dire que ça pourrait être une bonne manière de continuer à faire partie d’une équipe quand je ne pourrai plus être joueur… L’histoire de toute ma vie c’est ça : J’aime le football !


Vous avez coaché non seulement des équipes de foot US mais aussi des équipes de base-ball, de basket, de hockey et même d’athlétisme, chaque fois avec beaucoup de succès, est ce que votre méthode est applicable à tout les sports ?
Je ne sais pas. Probablement. Je crois que le coaching ce n’est pas une question de méthode ou plutôt que c’est à chaque coach de trouver la méthode qui lui convient. Il y a des tas de façons de réussir. Coacher c’est un peu comme élever ses enfants, il n’y a pas de règles, chacun fait comme il le ressent et les résultats dépendent avant tout de votre personnalité, de faire les choses qui correspondent à ce que vous êtes. J’ai eu de la chance pour moi ça a toujours été naturel, c’est un peu un don.


Quant on lit vos « règles », on a l’impression que c’est un peu comme si vous disiez à vos joueurs : « jouez au foot comme quand vous jouiez au foot avec vos copains après l’école sans vous prendre la tête en vous amusant », c’est ça le secret Gagliardi ? Redevenir des gamins ?
Oui c’est un peu ça. Quand j’ai commencé j’étais juste un joueur qui coachait ses copains de lycée et qui jouait aussi lui même. Personne ne m’a appris le métier. J’ai fait ce que j’ai pu avec l’esprit d’un ado qui voulait s’amuser. Et je crois que c’est resté vrai pendant tout ce temps la.


Compte tenu de votre succès, comment expliquez vous que si peu de coaches reprennent vos méthodes ?
Vous savez la plupart des coachs sont d’anciens joueurs de grandes universités. Il y a souvent une relation père-fils qui s’instaure entre un coach et ses joueurs et logiquement la plupart de ces anciens joueurs reprennent les méthodes de leurs anciens coachs… D’ailleurs j’ai certains de mes anciens joueurs qui dirigent des équipes de high school et avec pas mal de succès en général.

Est ce que vous auriez pu faire aussi bien ailleurs ou est ce que St John’s était l’environnement parfait pour vous ?
St John’s est un endroit spécial et j’ai beaucoup de chance d’être devenu coach ici. Ici les critères d’admission sont très sévères, les jeunes qui viennent ici sont tous des « têtes », ils n’ont pas besoin d’être contrôlés, on peut leur faire confiance. Ils ne viennent pas pour le football, nous ne donnons pas de bourses sportives ici, ils viennent pour étudier. Je n’ai pas les problèmes de certains coachs des grandes facs qui ont des joueurs immatures, délinquants… Notre méthode fait confiance aux joueurs et ne leur donne pas de règles à respecter, les étudiants qui viennent à St John’s sont parfaits pour cette méthode car ils n’ont pas besoin de règles, ce sont déjà de jeunes adultes responsables.


Vous avez probablement eu beaucoup de propositions de grandes universités non ? Avez vous pensé quitter St John’s un jour ?
Oui j’en ai eu bien sur mais ça ne m’a jamais vraiment intéressé, je suis heureux ici. Je suis un gars de la campagne pas un citadin…J’ai hésité une seule fois, l’Université de San Diego (Les Toreros de SDU, Division IAA) voulait que je vienne. C’est vrai que le soleil de la Californie du Sud ça aurait été sympa. Mais c’était trop tard, j’étais déjà trop enraciné ici, ma vie est ici.


De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
Le record de victoires évidemment c’est pas rien… Quelque chose qui m’a fait très plaisir c’est l’an passé, ESPN a fait un classement des 10 plus grands coachs universitaires de tout les temps et j’ai été classé 5ème . Me retrouver classé au milieu de tout les plus grands, ça m’a fait un peu drôle…


Que pensez vous de la première division qui reste accroché à son système de Bowls quand le système des playoffs fonctionne depuis si longtemps dans les autres divisions ?
Ils me font sourire. Ils sont toujours à dire « Ca ne peut pas être fait », comme si ce que nous faisons nous ce n’était rien, que nous n’existions pas ! La vérité c’est qu’avec les bowls il y a 15 ou 20 équipes qui sont contentes en fin de saison et qui surtout touchent un bon pactole. Avec des playoffs ils feraient peut être encore plus d’argent mais les gens n’aiment pas changer quelque chose qui marche et qui rapporte. Ils ne veulent même pas essayer…


Maintenant que votre saison est terminée, est ce que vous prenez quelques vacances avant de penser à la saison prochaine ?
Non pas tout de suite, je prends mes vacances comme tout le monde ici à la fin de l’année universitaire au début de l’été. D’ici là on prépare la saison prochaine et on accueille des lycéens qui visitent la fac avant de faire leur choix pour leurs études. Comme on a pas de bourses à leur offrir il faut être convainquant mais c’est surtout le niveau académique de la fac qui les pousse à venir ici ! La plupart de nos étudiants sont originaires de la région, un rayon de 50-100 miles maximum autour de St John’s. Ca me fait sourire quand je vois des universités qui recrutent dans tout le pays, des joueurs qui partent à 3000 miles de chez eux pour étudier… Il y a des joueurs de talent partout, dans le moindre petit lycée. Il suffit de les trouver, de les mettre dans les bonnes conditions pour réussir c’est tout. Je n’ai jamais manqué de talents et pourtant c’est la Sibérie ici et on a pas de bourses à donner !


Vous avez coaché plusieurs générations de jeunes américains, est ce que c’est plus facile ou difficile aujourd’hui ?
Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, ici on est privilégié. Les étudiants qui viennent ici sont matures, intelligents compte tenu des critères de sélection de l’Université. Ce sont des gens bien et les gens bien restent des gens bien quelque soit l’époque.





Quels sont les coachs que vous admirez le plus dans le football ?
Oh il y en a des tas, c’est difficile de vous donnez une liste de noms comme ça ! En tout cas j’ai beaucoup de respect pour Bud Grant l’ancien coach des Vikings. C’est un type bien . Il n’a pas eu de chance, perdre tout ces Superbowls, c’est un peu injuste. En plus deux de ses fils ont joué pour moi ici et il est très attaché à cette région comme moi.


J’ai vu qu’il y avait un Damien Dumonceaux dans votre staff. Il est Québecois ?
D’origine oui ! Mais il a grandi ici. Son père est prof de math à la fac et Damien a été un de mes meilleurs DE. Il a eu son diplôme l’an passé et cette année il préparait le concours pour entrer en Médecine et il a travaillé avec nous cette saison comme assistant en défense. C’est un garçon brillant mais comptez pas sur lui pour venir coacher en France, avec ses études de médecine il va être occupé ces prochaines années ! J’ai beaucoup de respect pour les québécois et les cajuns de Louisiane. Ils ont su conserver leur langue, leurs traditions. J’aime bien leur style ! Et leur musique aussi !


Est ce que vous pensez prendre votre retraite un jour ?
Non, absolument pas ! J’ai la chance de faire un boulot que j’adore ! Il y a tellement de gens qui détestent leur travail! Moi je l’adore, alors je n’ai vraiment pas envie de m’arrêter ! C’est aussi pour cela que j’ai réussi, c’est facile de réussir quand on fait quelque chose qui vous plaît. Je coacherai tant que ma santé me le permettra. 20 ans encore si je peux ! Sur ma tombe j’aimerais qu’on inscrive « he loved coaching football » . Mais je n’ai vraiment pas envie de mourir !

Propos recueillis par téléphone par Olivier Rival le 13/12/06


La méthode Gagliardi


Anticonformiste, aux antipodes de l’image traditionnelle du coach « sergent chef » des universités américaines, John Gagliardi a bâti son succès sur le plaisir de jouer ensemble, la responsabilité individuelle et la confiance.

Il est arrivé à ces résultats incroyables sans aucun recruteur ni de bourse pour attirer les meilleurs. En éliminant le superflu et l’accessoire, en privilégiant les fondamentaux et l’exécution plutôt que le physique et l’agressivité il a non seulement fait de SJU une fac de gagnants mais aussi un modèle de sportivité, un temple du « beau football » et un des rares endroits dans le football universitaire américain où études (100% de diplômés dans ses équipes !) et sport sont pleinement complémentaires.

Les Règles du Coaching Gagliardi :

Les trois règles d’or :
• Il n’y a pas de manière unique de coacher le football
• Ne pas avoir peur d’être unique ou différent.
• Le Football n’est pas important. Les études le sont.

L’organisation de l’équipe :
• Pas de bourse pour les joueurs.
• Pas de recrutement en dehors du campus
• Aucun problème n’est insurmontable.
• Ne pas se perdre dans ce qui n’est pas nécessaire
• Pas d’objectifs, juste des ambitions.
• Ne pas vivre dans la gloire des saisons passées.
• Pas besoin d’un staff énorme
• Pas d’équipe B
• Restez discipliné
• Je suis « John » pas « coach »
• Ne pas humilier les joueurs.
• Tout le monde doit s’attendre à jouer.
• Pas de « bizutage »
• Toujours garder son sens de l’humour
• Ne pas compter sur la chance.
• Etre flexible

Pendant la saison :
• Pas de Capitaines.
• Pas de réunions réservées aux coachs
• Pas de réunions réservées aux joueurs
• Ne pas abuser de la vidéo
• Pas de « dress code »
• Pas de régime alimentaire obligatoire.
• L’équipe a le même réfectoire que les autres étudiants.
• L’équipe a le même dortoir que les autres étudiants.
• Pas de slogans.
• Pas de superstitions
• Pas de playbook
• Pas de statistiques affichées
• Pas d’articles de journaux dans le vestiaire
• Pas d’excuses

Les entraînements :
• L’entraînement n’est pas un camp militaire.
• Pas d’entraînement de plus de 90 minutes
• Pas de plaquage
• Pas de protections
• Pas d’exercices d’agilité
• Pas d’échauffement en groupe Chacun sait ce dont il a besoin pour être prêt..
• Pas de « blocking sled ».
• Pas de blocs.
• Pas de tours de terrain.
• Pas de série de sprints.
• Pas d’uniformes pour les coaches.
• On n’utilise jamais les mots "hit," "kill," etc...
• Pas de sifflets.
• Pas d’entraînements les dimanches et lundi.
• On n’engueule jamais les joueurs.
• Pas d’entraînement au printemps.
• Pas d’entraînement sous la pluie, dans le froid ou la chaleur.
• Ne jamais refuser à un joueur une pause.
• Pas de privilèges pour les seniors.

En dehors de la saison :
• Pas de meetings
• Pas d’entraînement ni de programme de muscu obligatoire.
• Pas de playbook à étudier.
• Pas de régime obligatoire.

Les matchs :
• Pas de matchs plus importants que d’autres.
• Ne pas en rajouter quand on marque.
• Pas de séquence de plays prédéfinie
• Pas de « Gatorade celebration »
• Ne jamais prononcer les mots « to kill ».
• Pas de trash talk toléré.
• Tout les joueurs en tenue.
• Tout le monde doit jouer si la victoire est acquise.
• Aucun mauvais geste toléré..
• On ne compte pas les plaquages en défense.
• Pas de repas d’avant match obligatoire
• Pas de repas d’après match obligatoire.
• Pas d’analyse sur ordinateur
• Pas de cheerleaders.