Qui est vraiment Richard Sherman?

La montée en puissance de l’équipe de Seattle ces dernières saisons a fait grincer des dents. A l’image de leur coach Pete Carroll, les Seahawks ne font pas toujours dans le politiquement correct. Grandes gueules voir arrogants, physiques voir agressifs, iconoclastes voir irrespectueux, ils jouent avec les limites. Au final ils laissent rarement indifférents et aimés ou haïs il faut bien avouer qu’ils ont réveillés quelque peu la quelquefois trop lisse NFL.

A ce titre leur vedette côté défense, le corner Richard Sherman est tout à fait raccord avec l’image de son club. Il a beau être champion, avoir réalisé la plupart des prédictions gonflées qu’il avait faites, il est comme l’on dit poliment « clivant ». « Meilleur Défenseur de la ligue » pour certains il est un pitre sur-estimé par les médias pour d’autres. Mais comme pour son coach on peut se demander si l’image outrancière qu’il se donne n’est pas un moyen détourné de cacher sa personnalité réelle… En tout cas quand on se penche sur son parcours on trouve des éléments qui ne « matchent » pas forcément avec le Richard Sherman immature et prétentieux que certains veulent nous vendre…

Détection Jeunes: Un club met les pieds dans le plat.


C’est une des plaintes que l’on entend le plus souvent chez les « petits » clubs : Certains clubs, proches des directions des ligues et de « feu » les Centres Régionaux seraient privilégiés notamment en ce qui concerne la détection des jeunes. C’est le classique « Viens chez nous si tu veux jouer en Equipe de France », souvent reporté, peut-être moins souvent effectivement entendu, qui génère un certain nombre de frustrations. Sans vouloir jouer les « complotistes », ces plaintes sont devenues tellement récurrentes qu’on se dit au bout d’un moment qu’il n’y a peut-être pas de fumée sans feu. Et que si feu il y a il est à la fois injuste pour ces petits clubs mais aussi pour un certain nombre de jeunes qui, préférant pour diverses raisons rester fidèles à leur club d’origine se voit refuser l’accès à l’Equipe de France.

Ca va vite et c'est Suisse: Le Hornuss

Connaissez-vous le Hornuss ?

Probablement pas. Il faut dire que c’est un sport joué dans une petite région (principalement les Canton de Berne, Soleure et Argovie en Suisse) et avec peu de pratiquants au global (environ 8 000). J’avais vaguement entendu parlé de ce sport avant de tomber par hasard sur un match dans un vaste champ au bord de la route Berne-Neuchâtel au printemps 1999. Depuis, il faut bien le dire, plus personne ne m’a reparlé de ce drôle de baseball suisse que l’on joue « avec des cannes à pêche et des planches à pain ».

Le sport et l'Ecosse (part 2). 125 000 litres de bière et beaucoup d'amis.

L’Ecosse indépendante a peut-être perdu hier mais ne nous inquiétons pas trop pour ses supporters. Plus que le « match », le supporter porteur de kilt, membre de la fameuse Tartan Army aime les troisièmes mi-temps, plus que la destination, il aime le voyage. A titre d’exemple laissez-moi vous raconter une belle histoire d’amitié sportive où ce qui s’est passé ou pas sur les terrains n’a pas vraiment eu d’importance….

Rendons nous à St Etienne le 12 novembre 1997. L’équipe de France de soccer prépare « son » Mondial. On l’a quelque peu oublié mais à cet instant-là, l’ambiance qui règne autour de l’équipe d’Aimé Jacquet est loin d’être euphorique. Même si elle possède un très bel effectif, l’équipe joue mal, sans enthousiasme, ni véritable âme. La Coupe du Monde qui approche est certes attendue par les fans mais on ne compte pas plus que ça sur les Bleus pour en faire un succès. En ce froid soir d’automne, en semaine à Geoffroy Guichard, dans une enceinte encore en travaux, le stade ne fait pas le plein. Pourtant, comme d’habitude, des chants, bien avant le coup d’envoi, résonnent dans le mythique Kop Nord du stade des Verts. Mais ces chants n’ont pas le ton habituel et sortent des gorges de supporters en Bleu Marine. Des Ecossais qui sont venus en nombre supporter leur équipe nationale. Quelque peu amusés les locaux les regardent, les écoutent entre condescendance et étonnement.

It's Scotland Day

C’est aujourd’hui que l’Ecosse décidera si elle quitte le Royaume Uni ou pas. Est-ce qu’une Ecosse indépendante réussira, gagnera sur la scène internationale ? Difficile à dire. Reste qu’il y a un domaine où l’Ecosse est depuis longtemps indépendante : Le sport. Et il faut bien dire qu’elle a tout de même quelques jolis succès à son actif. Tour d’horizon de l’Ecosse qui gagne...

• Avant de gagner, l’Ecosse fut aussi une terre d’invention et nous ne pouvons pas commencer ce panorama sans passer par St Andrew’s le mythique parcours de golf où tout commença. Dans la foule des sports anglais, le golf est fièrement écossais. Et c’est déjà une jolie victoire !

Petit portrait du Hurling

Dans l’imaginaire collectif un Irlandais est vif, bagarreur, sans peur et un peu cabossé. C’est donc un joueur de Hurling. Oui bien sûr, l’Irlande nous a habitué à des joueurs de rugby voir de soccer répondant à ce portrait mais c’est vite oublier que ces deux sports ne sont que 3ème et 4ème dans la hiérarchie sportive locale. Si le football gaélique est roi, le hurling n’est pas très loin derrière et encore plus que son grand frère, il est, en quelque sorte, la représentation parfaite de l’Irlande version sport.

A la mi- temps du Croke Park Classic entre Penn State et UCF on a pu découvrir ce sport méconnu mais particulièrement spectaculaire lors d’une démonstration qui a été fort appréciée par les 55 000 fans de foot US présents.

Mini interview de Paul Braizaz coach des receveurs à Sherbrooke

Les Français seront plus que jamais présents en championnat universitaire Canadien cet automne. Non seulement du côté des joueurs mais aussi dans les staffs. En effet Paul Braizaz Latille, l’ancien « couteau suisse offensif » des Centaures et de l’Equipe de France est cette saisons assistant coach des receveurs à Sherbrooke après avoir été receveur dans la même équipe l’an passé. En parallèle il continue ses études sur place, c’est dire si ses journées sont chargées! Mais il a trouvé un peu de temps pour répondre à nos questions :

- Quand tu es arrivé à Sherbrooke avais tu déjà en tête l’ambition de travailler dans le coaching ?

- Non pas du tout, après mes deux années en tant que joueur au Vert et Or je ne me sentais pas prêt à me déconnecter du football complétement, c’est pourquoi j’ai cherché l’opportunité de continuer à rester proche de l’équipe.

Le foot en Irlande vu par un français des Rhinos de West Dublin.

« Small World » comme on dit… Vous êtes à Dublin au milieu de 55 000 fans de football vous êtes devant un pub une petite heure avant le kick off et là vous croisez un ancien Sphinx de Pau. C’est comme cela que nous avons croisé Nicolas Marrimpoey la semaine dernière à 100 mètres de Croke Park. Une bonne occasion pour en savoir un peu plus sur le football irlandais….

- Quel a été ton parcours dans le foot avant ton départ vers l’Irlande ?

- J’ai toujours été très attiré par le Foot US et j’ai sauté sur l’occasion dés que j’ai pu rejoindre les Sphinx de Pau, là où j’étais étudiant.
Je m’y suis inscrit et j’ai de suite beaucoup aimé l’ambiance et l’esprit de ce club où le petit effectif permettait d’avoir un groupe très soudé sur le terrain et en dehors. Vu mon gabarit j’ai de suite été orienté vers les postes de lignes où j’ai été formé en attaque et défense (Left Tackle et D tackle). J’ai eu beaucoup de temps de jeu, grâce aux coachings et à l’effectif léger du club ce qui ma permis d’acquérir des bases solides et beaucoup d’expérience de jeu, jouant parfois sur les deux plateaux sur certains matchs.

Les Dockers, premier club de football de Côte d'Ivoire.

Après les différentes initiatives prises un peu partout sur le continent ces dernières années (voir la liste en fin d’interview) , le football africain continue sa progression et a son premier club en Afrique de l’Ouest francophone: Les Dockers de Treichville à Abidjan.

Un véritable petit événement pour notre sport et pour lequel Eric Kouakou initiateur et coordinateur du projet Treichville Dockers et Coach des Defensive backs a répondu à nos questions.

- Avec qui, quand et comment a débuté l’aventure des Dockers ?

- En 2002, pendant la crise politique et militaire qui a secoué notre pays la Côte d’Ivoire, nous avions décidé d’occuper la jeunesse de notre communauté par des activités sportives surtout par un sport totalement étranger à nos traditions. C’est ainsi qu’ayant en possession trois ballon de football, nous sommes partis à la conquête de notre cité. Avec l’aide d’anciens étudiants des USA, du Canada et d’Europe, Mathias Kouassi et moi avons commencé à partager notre passion pour le Foot US. Onze ans après maints efforts et avec une nouvelle génération de jeunes naissaient les Dockers de Treichville.

Des chiffres fédéraux inquiétants.

La fédération a communiqué cette semaine quelques chiffres concernant l’évolution du nombre de clubs et de licenciés.

Au global la FFFA a perdu 488 licenciés la saison passée (de 21 643 à 21 155) soit un recul de 2%, recul de 2% que l’on retrouve aussi sur les licences « football américain ». Un coup d’arrêt à la progression des dernières années. En effet, sur quatre ans l’évolution avait été positive avec 25% de croissance malgré de fortes disparités dans les différentes sections (+114% au cheer, +22% au foot US mais -6% au flag).

En flag on a quelque peu épuré les licenciés avec sans doute beaucoup de licences loisirs "de complaisance" éliminées (-15% de licenciés sur 1 an mais + 4% en competition). Plus problématique, par contre, la baisse de 3% du nombre de licenciés "compétition" en foot US (de 12 025 à 11 660). Au total sur les trois sections le nombre de licenciés "compétition" baisse de 0.5% (15 214 à 15 127).

Bonne nouvelle la hausse globale de 8% des licences (de 1 576 à 1 708)"juge et arbitres" (+7% au foot US.

Au niveau régional les différences sont importantes. Certaines ligues continuent à grandir fortement (Lorraine +33%, Picardie +20%, Poitou Charentes +19%) tandis que c’est l’effondrement ailleurs (Franche Comté -47%, Corse –32%, PACA –7.5%). On notera tout de même que dans les trois grandes ligues la baisse est réelle et équivalente (entre -7 et -7.5% en Ile de France, Rhône Alpes et PACA). De quoi s’inquiéter…

Sur 4 ans les champions du développement sont la Bourgogne (+97%), la Bretagne (+88%) et la Lorraine (+83%). En Alsace (-17%), PACA (-16% en prenant en compte la création de la ligue Corse) et Centre (-13%) les années 2010 ont par contre un solde largement négatif.

Au niveau du nombre de clubs les résultats sont un tout petit peu meilleurs avec une légère progression l’an passé (de 204 à 208 clubs) et une progression en 4 ans au global de 28%.

La FFFA semble plus que jamais à un instant clé de son histoire. Arrivée à un palier il faut espérer que son prochain cycle ne sera pas celui de la régression.