C’est une des traditions de la saison NFL… Le lendemain de la draft c’est un peu la remise des carnets de notes.
Tous les journalistes sportifs du pays préparent leur petit bulletin. Pour qui le «A» ? Pour qui le «E»? Enfin à l’arrivée ils préparent le MEME bulletin. En effet noter une draft c’est un peu comme si les critiques du Michelin donnaient leurs étoiles en lisant le menu… Alors faute de savoir qui a véritablement trouvé les joueurs qui vont faire la différence, quelque chose que l’on saura au mieux dans 4 ou 5 ans, ils font tous la même chose: Qui a drafté comme il était sensé le faire? Qui est resté dans les clous et a choisi comme tout le monde le pensait, les joueurs attendus au moment attendu? Bradford en premier? Bravo les Rams! «A»!
De toute façon, demain tout le monde aura oublié la note obtenue, on sera passé à la dernière arrestation d’un Bengals ou au nouveau maillot des Bucs. D’ailleurs c’est une des lois non écrites du journalisme sportif américain: «Ce qui est écrit le lendemain de la draft n‘existe plus le jour suivant». Un peu à la façon des messages dans «Mission Impossible», les bulletins de note post draft s’autodétruisent après lecture. Ce serait dommage que l’on ressorte 5 ans après tout les «A» obtenus par les Chargers le jour où ils ont sélectionné (comme prévu) Ryan Leaf et les «D-» des Patriots pour avoir pris ce QB inconnu de Michigan U!
Ne comptez donc pas sur moi pour vous analyser les choix de cette fin de semaine. Des dizaines de scouts, 32 général managers qui connaissent tous bien mieux le football que moi et que 99% des journalistes sportifs américains ont bossé pendant des mois sur les performances, le potentiel, le mental, le physique , la personnalité de centaines de prospects. Ils les ont observé au «combine» pendant des journées entières, ont disséqué des centaines d’heures de vidéo, et ont finalement fait leurs choix. Certains bons, d’autres mauvais. Certains risqués, d’autres moins. Pour des résultats qui seront, de plus, liés à des facteurs aussi imprévisibles que des blessures, des événements personnels, les performances de toute une équipe, la météo, le rebond d’un ballon ovale, une photo volée par un fan, un «zèbre» dans un mauvais jour…
A, B, C, D, E… peu importe, c’est, Dieu merci, sur les terrains dès septembre que les vraies notes seront données.
trés bon article, comme d'habitude j'ai envie de dire. Mais attention aux fautes d'orthographe et de grammaire Mister Rival ! :)
RépondreSupprimerLOL merci! Pour les fautes on fait ce que l'on peut! (je viens d'en corriger deux! j'espère qu'il en reste pas trop!)
RépondreSupprimer"touS les journalistes..." x2 ;)
RépondreSupprimerExcellent merci!! Pour le coup ce qui me choque plus que le "tout" et que je corrige immédiatement c'est la répétition de "tous les journalistes" !! C'est ça d'écrire des articles pendant ses vacances avec son fils sur les genoux!
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