Pas une semaine sans que l’on entende parler de lui, en bien ou en mal, pour le meilleur ou le pire, Lane Kiffin est la vedette incontestée de cette intersaison de college football.
L’arrivée du nouveau head coach de Tennessee est en tout cas un véritable tsunami dans le monde policé de la SEC. Dans le Vieux Sud qui abrite les vénérables universités de la conférence, on est habitué à des coachs au charme un peu désuet, un rien paternalistes, vieux soldats durs, autoritaires et solitaires. On y joue et gagne en respectant un certain code de l’honneur, des vieilles valeurs de gentlemen farmers, un peu de fausse modestie et l’air de ne pas y toucher. Dans des états où le head coach de l’Université est souvent l’homme le plus important après le gouverneur, il est somme toute logique qu’il soit à l’image de ces vielles terres de tradition où on aime pas trop les grandes gueules tapageuses et les manières de nouveaux riches de certains « yankees » venus chercher un peu de soleil en DixieLand.
C’est sans doute pour cela que bien plus qu’ailleurs, une personnalité comme celle de Lane Kiffin peut créer des controverses dans toute la région.
Il faut dire que l’on a là tout de même un sacré bonhomme. Trente trois ans, et encore il en fait 28, « fils de » (de Monte coordinateur défensif des TB Bucs jusqu’à ce qu’il rejoigne son fils à Knoxville), les dents qui rayent le parquet, diplomate comme un bulldozer, il a tout pour se faire détester. Depuis son arrivée, tout frais viré des Oakland Raiders, il n’a pas perdu de temps, ni pour se faire des « amis » ni pour recruter à tout va.
Il commence par piller le staff de ses voisins, embauchant ici le recruteur en chef de LSU, là l’ancien de Mississipi State -embauché au nez et à la barbe de cette même LSU-, plus loin le bras droit de Saban à Alabama sans oublier celui de Spurrier à South Carolina. Si on ajoute Papa il se retrouve avec un staff de tout premier plan qui lui raméne dès cet hiver des recrues de très haut niveau dont certaines « volées » à la dernière minute aux facs voisines et concurrentes. Tout heureux de sa pêche il en profite même pour accuser de tricherie certains confrères (dont U Meyer de Florida) et fait preuve en public de ce que certains on appelé une « arrogance d’USC » (Il était le coordinateur offensif de USC avant de partir aux Raiders).
Pour diriger et pousser son staff Kiffin n’y va pas par quatre chemins. Il a carrément emménagé avec eux ! Tous « colocs » de la même maison de Knoxville il peut ainsi être sur leur dos 24h/24. De toute façon les premières réunions sont fixées à 5h30 du matin et il ne les laisse respirer qu’après 22h30. Depuis son arrivée il ne s’est accordé qu’une pause : Un aller retour en 72 heures pour aller à l’accouchement de sa femme restée en Californie. Accouchement qu’il a passé à tenir la main de sa femme de la droite et à recruter au téléphone de la gauche ! Quand il rentre le chauffeur qui doit le récupérer à l’aéroport est en retard de 25 minutes. Le pauvre gars est viré dans l’heure. Il se vante d’ailleurs d’avoir fait le grand ménage à UT disant ne « plus compter ceux qu’il a fait fuir. De toute façon ils n’auraient pas tenu notre rythme ». D’après les derniers échos, la reprise des entrainements n’a pas été plus paisible pour ses joueurs qui doivent s’attendre à un coaching intense !
Est-ce que Kiffin aura le même succès sur le terrain ? En tout cas il a réveillé une fac qui s’était un peu endormie ces dernières années et en même temps animé les conversations tout l’hiver dans tout le Sud ! Est-ce que l’effet Kiffin sera un feu de paille (après tout son passage à Oakland fut un fiasco…) ou le début d’une révolution dans le petit monde de la SEC ? Réponse cet automne.
L’arrivée du nouveau head coach de Tennessee est en tout cas un véritable tsunami dans le monde policé de la SEC. Dans le Vieux Sud qui abrite les vénérables universités de la conférence, on est habitué à des coachs au charme un peu désuet, un rien paternalistes, vieux soldats durs, autoritaires et solitaires. On y joue et gagne en respectant un certain code de l’honneur, des vieilles valeurs de gentlemen farmers, un peu de fausse modestie et l’air de ne pas y toucher. Dans des états où le head coach de l’Université est souvent l’homme le plus important après le gouverneur, il est somme toute logique qu’il soit à l’image de ces vielles terres de tradition où on aime pas trop les grandes gueules tapageuses et les manières de nouveaux riches de certains « yankees » venus chercher un peu de soleil en DixieLand.
C’est sans doute pour cela que bien plus qu’ailleurs, une personnalité comme celle de Lane Kiffin peut créer des controverses dans toute la région.
Il faut dire que l’on a là tout de même un sacré bonhomme. Trente trois ans, et encore il en fait 28, « fils de » (de Monte coordinateur défensif des TB Bucs jusqu’à ce qu’il rejoigne son fils à Knoxville), les dents qui rayent le parquet, diplomate comme un bulldozer, il a tout pour se faire détester. Depuis son arrivée, tout frais viré des Oakland Raiders, il n’a pas perdu de temps, ni pour se faire des « amis » ni pour recruter à tout va.
Il commence par piller le staff de ses voisins, embauchant ici le recruteur en chef de LSU, là l’ancien de Mississipi State -embauché au nez et à la barbe de cette même LSU-, plus loin le bras droit de Saban à Alabama sans oublier celui de Spurrier à South Carolina. Si on ajoute Papa il se retrouve avec un staff de tout premier plan qui lui raméne dès cet hiver des recrues de très haut niveau dont certaines « volées » à la dernière minute aux facs voisines et concurrentes. Tout heureux de sa pêche il en profite même pour accuser de tricherie certains confrères (dont U Meyer de Florida) et fait preuve en public de ce que certains on appelé une « arrogance d’USC » (Il était le coordinateur offensif de USC avant de partir aux Raiders).
Pour diriger et pousser son staff Kiffin n’y va pas par quatre chemins. Il a carrément emménagé avec eux ! Tous « colocs » de la même maison de Knoxville il peut ainsi être sur leur dos 24h/24. De toute façon les premières réunions sont fixées à 5h30 du matin et il ne les laisse respirer qu’après 22h30. Depuis son arrivée il ne s’est accordé qu’une pause : Un aller retour en 72 heures pour aller à l’accouchement de sa femme restée en Californie. Accouchement qu’il a passé à tenir la main de sa femme de la droite et à recruter au téléphone de la gauche ! Quand il rentre le chauffeur qui doit le récupérer à l’aéroport est en retard de 25 minutes. Le pauvre gars est viré dans l’heure. Il se vante d’ailleurs d’avoir fait le grand ménage à UT disant ne « plus compter ceux qu’il a fait fuir. De toute façon ils n’auraient pas tenu notre rythme ». D’après les derniers échos, la reprise des entrainements n’a pas été plus paisible pour ses joueurs qui doivent s’attendre à un coaching intense !
Est-ce que Kiffin aura le même succès sur le terrain ? En tout cas il a réveillé une fac qui s’était un peu endormie ces dernières années et en même temps animé les conversations tout l’hiver dans tout le Sud ! Est-ce que l’effet Kiffin sera un feu de paille (après tout son passage à Oakland fut un fiasco…) ou le début d’une révolution dans le petit monde de la SEC ? Réponse cet automne.
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