Non, vraiment j’ai « kiffé » comme on dit !
Une semaine de foot us à la TV, sans publicités assommantes, à des horaires acceptables, avec des équipes des 4 coins du monde. Le tout filmé de façon très correcte (angles variés, ralentis, vue aérienne, images et son d’ambiance,…). Ceux qui ont choisi de regarder les matchs sur la chaîne autrichienne ont même eu le privilège d’avoir des avants et après matchs, ponctués de reportages, d’interviews. Lors des finales, on a même eu droit à des ralentis à la palette pour décortiquer les actions importantes.
Ce n’était pas encore le très haut de gamme, mais c’est déjà énorme pour une compétition inconnue du grand public. Ok, il y a eu un gros raté avec le bug de la ½ finale (Japon-Canada) passé à la trappe pour des raisons encore obscures. Mais on ne va pas faire les rabat-joie à l’heure des bilans, gardons cela pour les billets d’humeur !
Je ne tarirais pas d’éloge sur l’organisation et principalement sur le choix des stades qui, même si ils étaient au ¾ vides, offraient un véritable standing et du sérieux à l’ensemble. Fini les images de matchs avec des autoroutes ou des centres commerciaux en arrière plan !
Parlons de l’affluence : 98 546 spectateurs pour 16 matchs, soit une moyenne de 6154 par match. Et une finale avec environ 20 000 spectateurs. Compte tenu de nombreux critères défavorables (un pays moins peuplé et un peu isolé, l’enchaînements des matchs,…) ces chiffres sont très corrects. Pas certains qu’en France on réussisse à faire vraiment plus.
Une impression de stades vides largement compensée par une ambiance qui est montée crescendo, au fil de l’épreuve. Il faut saluer la prouesse du DJ local qui n’a jamais laissé l’ambiance retombée et a su masquer les coupures et les temps morts pas télégéniques. Félicitation aux cheerleaders qui ont joué le jeu !
Enfin un grand coups de chapeau pour la finale et une ambiance du tonnerre avec tout le cérémonial et le protocole : la Coupe, les soldats, le feu d’artifice, les olas dans le public,… Ca le faisait grave !
Pour le côté sportif de l’épreuve, on ne retiendra évidemment pas la finale mais les deux bonnes surprises que nous ont offert les mexicains et les français. Des mexicains accrocheurs, combatifs qui ne se sont pas laissés impressionner par les américains. Une vraie leçon de détermination pour tout le monde. Et des français dont l’attaque et les équipes spéciales ont enthousiasmés tous les observateurs sur ses deux derniers matchs. Il faut saluer aussi cette équipe japonaise qui reste toujours un modèle de sérénité et de rigueur.
Voilà, on pourra dire ce que l’on veut mais cette Coupe du monde en Autriche a mis la barre plus haute et montrer que ce sport peut aussi tenter d’exister en dehors des USA. On attend maintenant le nom du prochain candidat pour l’organisation de la suivante. La logique voudrait que le continent nord-américain se dévoue. Si tel était le cas, il est évident que l’on passerait un nouveau cap en terme d’affluence et de couverture médiatique. Rendez-vous en 2015 !
Une semaine de foot us à la TV, sans publicités assommantes, à des horaires acceptables, avec des équipes des 4 coins du monde. Le tout filmé de façon très correcte (angles variés, ralentis, vue aérienne, images et son d’ambiance,…). Ceux qui ont choisi de regarder les matchs sur la chaîne autrichienne ont même eu le privilège d’avoir des avants et après matchs, ponctués de reportages, d’interviews. Lors des finales, on a même eu droit à des ralentis à la palette pour décortiquer les actions importantes.
Ce n’était pas encore le très haut de gamme, mais c’est déjà énorme pour une compétition inconnue du grand public. Ok, il y a eu un gros raté avec le bug de la ½ finale (Japon-Canada) passé à la trappe pour des raisons encore obscures. Mais on ne va pas faire les rabat-joie à l’heure des bilans, gardons cela pour les billets d’humeur !
Je ne tarirais pas d’éloge sur l’organisation et principalement sur le choix des stades qui, même si ils étaient au ¾ vides, offraient un véritable standing et du sérieux à l’ensemble. Fini les images de matchs avec des autoroutes ou des centres commerciaux en arrière plan !
Parlons de l’affluence : 98 546 spectateurs pour 16 matchs, soit une moyenne de 6154 par match. Et une finale avec environ 20 000 spectateurs. Compte tenu de nombreux critères défavorables (un pays moins peuplé et un peu isolé, l’enchaînements des matchs,…) ces chiffres sont très corrects. Pas certains qu’en France on réussisse à faire vraiment plus.
Une impression de stades vides largement compensée par une ambiance qui est montée crescendo, au fil de l’épreuve. Il faut saluer la prouesse du DJ local qui n’a jamais laissé l’ambiance retombée et a su masquer les coupures et les temps morts pas télégéniques. Félicitation aux cheerleaders qui ont joué le jeu !
Enfin un grand coups de chapeau pour la finale et une ambiance du tonnerre avec tout le cérémonial et le protocole : la Coupe, les soldats, le feu d’artifice, les olas dans le public,… Ca le faisait grave !
Pour le côté sportif de l’épreuve, on ne retiendra évidemment pas la finale mais les deux bonnes surprises que nous ont offert les mexicains et les français. Des mexicains accrocheurs, combatifs qui ne se sont pas laissés impressionner par les américains. Une vraie leçon de détermination pour tout le monde. Et des français dont l’attaque et les équipes spéciales ont enthousiasmés tous les observateurs sur ses deux derniers matchs. Il faut saluer aussi cette équipe japonaise qui reste toujours un modèle de sérénité et de rigueur.
Voilà, on pourra dire ce que l’on veut mais cette Coupe du monde en Autriche a mis la barre plus haute et montrer que ce sport peut aussi tenter d’exister en dehors des USA. On attend maintenant le nom du prochain candidat pour l’organisation de la suivante. La logique voudrait que le continent nord-américain se dévoue. Si tel était le cas, il est évident que l’on passerait un nouveau cap en terme d’affluence et de couverture médiatique. Rendez-vous en 2015 !
Belette