Les Français seront plus que jamais présents en championnat universitaire Canadien cet automne. Non seulement du côté des joueurs mais aussi dans les staffs. En effet Paul Braizaz Latille, l’ancien « couteau suisse offensif » des Centaures et de l’Equipe de France est cette saisons assistant coach des receveurs à Sherbrooke après avoir été receveur dans la même équipe l’an passé. En parallèle il continue ses études sur place, c’est dire si ses journées sont chargées! Mais il a trouvé un peu de temps pour répondre à nos questions :
- Quand tu es arrivé à Sherbrooke avais tu déjà en tête l’ambition de travailler dans le coaching ?
- Non pas du tout, après mes deux années en tant que joueur au Vert et Or je ne me sentais pas prêt à me déconnecter du football complétement, c’est pourquoi j’ai cherché l’opportunité de continuer à rester proche de l’équipe.
- Comment as-tu « fais ton trou » à un poste où les candidats locaux et peut être mieux « connectés » ne devaient pas manquer ?
- C’est une bonne question, il faudrait la poser au coach en chef. Mais c’est sûr que le fait de connaître le système offensif a aidé à me faire confiance.
- Coach receveur au Vert et Or c’est un job en plein temps, toute l’année ?
- Officiellement je suis assistant coach des receveurs, car justement je ne suis pas à plein temps. Le Head Coach, qui s’occupait déjà des receveurs avant, a toujours la majorité des responsabilités à cette position. Mais oui ça représente une charge de travail toute l’année : Meetings, encadrement des périodes d’individuelles, etc…
- Pendant la saison quel est ton emploi du temps « type » d’une journée sans match ?
- Nous sommes occupés de 16h30 à 20h30 avec meeting et pratiques, et le film des adversaires est réalisé avant cet horaire-là par les coachs. Il faut s’organiser pour faire correspondre ça avec mes études.
- Avec quelles ambitions commencez-vous cette nouvelle saison CIS ?
- Nous voulons prendre les matchs les uns après les autres et nous focaliser sur le processus et les facteurs que nous contrôlons.
- Il y a de nombreux français au Vert et Or cette année (Dorian Marius, Jordan Dable, Maxime Durand-Gosselin, Kevin Soler, Antoine Reniez, Adib Ziri), est ce que tu penses que l’un ou plusieurs d’entre eux va s’imposer et gagner sa place de starter ?
- Chacun d’entre eux travaille très fort pour être compétitif et se donner une chance de voir le terrain. Nous verrons samedi si certains seront habillés pour la seconde rencontre de la saison. (NDLR : Aucun d’entre eux n’est entré en jeu lors du premier match contre McGill)
- Es-tu impliqué dans le recrutement, le scouting ?
- Non je ne suis pas impliqué dans ces aspects- là du programme.
- Du fait des modifications de règlement CIS tu n’as pu jouer qu’un an sous le maillot du Vert et Or, est ce que cela te laisse un goût d’inachevé ? des regrets ?
- Non je ne regrette rien car j’ai eu l’occasion de jouer à ce niveau de compétition. Je n’aurais pas eu l’occasion de toute façon d’aller plus loin dans mon parcours.
- Tu as définitivement arrêté ta carrière de joueur ou penses-tu remettre le casque un jour ?
- Je ne sais vraiment pas ce qui se passera dans les prochaines années pour moi alors il est difficile de répondre à cette question.
- Gardes-tu un œil sur le football français ? Quel regard as-tu sur son évolution depuis que tu as traversé l’Atlantique ?
- Je suis beaucoup moins le football français c’est sûr, et il est difficile de parler de son évolution sur une échelle de deux ans. Mais c’est agréable de voir les bons résultats des clubs français en Europe.
Photo: Passion Football
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