Au cœur de cette intersaison, c’est un peu l’heure des bilans. Le petit nouveau de l’équipe, Julien notre « caribou » préféré s’y colle, en nous donnant sa synthèse personnelle des saisons 2011-2012 de la NFL au Casque de Diamant….
Les « States »
En NFL ce que je retiendrai de cette saison, c’est sans nul doute ce lock-out de début de saison. En effet la NFL et la NFLPA nous auront tenus en haleine pendant une durée record de plus de 4 mois avant de se mettre d’accord sur la nouvelle convention collective. Ce qui est surprenant, c’est la multiplication de ces lock-out dans les ligues américaines ces dernières années, avec des menaces cette année encore en NHL, ou celui l’automne dernier de la NBA (qui fut à l’avantage des clubs européens).
Au-delà de cela citons quelques records de joueurs, comme le meilleur QB rating de l’histoire de la NFL pour Aaron Rodgers (122.5), les 5 476 yards de Drew Brees, les 14 TDs personnels du plus en plus attrayant Cam Newton, mais surtout les 17 TDs de Rob Gronkowski (record pour TE), qui nous montre si besoin est, l’évolution de l’importance des Tight-End dans le football moderne. Une évolution qu’il illustre parfaitement avec quelques-uns de ses camarades comme Todd Heap.
En NCAA, pas besoin de faire le tour, c’est RGIII et Luck qui illustrent la saison. Deux QBs différents et pourtant si difficiles à départager. Drafté en 1er, ce sera pas forcément un gage de meilleure qualité pour le joueur de Stanford, c’est bien l’avenir qui nous dira qui est le meilleur ou le mieux adapté à la NFL. Quoi qu'il en soit Andrew Luck aidé de l’impressionnante armada de Stanford a réussi à offrir un spectacle qui en a réjoui plus d’un hors de Palo Alto. Il faut dire que des QBs de NCAA capables de lancer 4 audibles d’affilée dans les 45 secondes imparties, en s’adaptant à la lecture de la défense, et avec succès, on voit pas ça tous les Week-end !
Les « Provinces »
Du côté du Canada, c’est surtout l’impression de la fin d’une ère : Celle des Alouettes de Montréal, qui semble être arrivée et l’apparition de nouveaux outsiders en la personne des Tiger-Cats d’Hamilton et dans une moindre mesure des Lions de Colombie-Britannique.
En universitaire, au Canada, et au Québec, on se dit que l’Université Laval n’est plus imbattable. Dans la Belle province, les Carabins peuvent de plus en plus accrocher le Rouge et Or. Mais c’est aussi l’avènement d’un autre programme qui prend la lumière : La montée du Vert et Or de l’université Sherbrooke, plus compétitif et combatif que jamais !
Cette année c’est l’Ontario, et plus précisément la « pas si prestigieuse » Université McMaster de Hamilton (comme les Tiger-Cats) qui a eu les honneurs nationaux. Au sein de cette équipe c’est le OL Matthew Sewell et ses 2.08m pour 155kg, qui m’auront le plus « calmé » et à qui je ne serrerai plus jamais la main !
« L’Hexagone »
Débarqué des championnats canadiens, ma connaissance des championnats français était celle d’une personne qui suit, mais qui n’est pas dedans.
J’ai vogué de surprises en découvertes au cours de cette saison, mais surtout découvert que les polémiques dans le football n’étaient pas une exclusivité nord-américaine. J’ai souvent eu des avis très tranchés sur plusieurs d’entre elles, et ai même pu en discuter avec la direction de la fédé à l’occasion. Mais au final je reviens sur une partie de mes propos : Oui il y a des choses qui pourraient être mieux faites en France, mais lorsqu’à tête reposée, l’on revient sur tout, la vérité est que la tâche n’est pas aisée pour nos dirigeants fédéraux. La complexité, et le flou des règlements, le lobby de quelques clubs, la faiblesse des effectifs, et le peu de moyens sont autant d’excuses et d’explications du travail de nos instances.
Sportivement, les Spartiates ont gagné le championnat face aux Black Panthers. Et cela fait du bien de ne pas voir le Flash, désolé pour les franciliens, mais je crois que c’est bénéfique à notre championnat de voir que d’autres clubs, avec moins de moyens, peuvent aussi par leur formation (notamment pour Thonon), offrir un rendement sportif les menant à une finale nationale.
Du coté des juniors, la France a monté d’une place aux classements des nations à la JWC. Bravo à la relève qui a fait un excellent match contre la Suède notamment. Par contre, et peut-être est-ce franco-francais, mais je suis totalement incapable de comprendre la logique (puisque c’est justement illogique) qui dit qu’il faut se priver de bons joueurs parce qu’ils jouent en Junior à 9 ! En quoi un RB de J11 est-il meilleur qu’un de J9 ? En quoi un défenseur en J9 (quel que soit son poste), dont le boulot est plus dur qu’en J9, est moins bon qu’un J11 ? Aujourd’hui, pour êtreen EDF junior il faut habiter dans une grande ville (les petites villes ne peuvent que rarement s’inscrire en J11)… c’est le principe actuel de notre sélection nationale ! Les autres, désolés, vous n’êtes pas né au bon endroit…
Au JWC, les champions du Monde, le Canada, ont bien aligné des joueurs qui non seulement ne jouent pas à 11 mais ne jouent pas avec les mêmes règles.. sans que cela pose le moindre problème, l’histoire l’a prouvé…
Bien sûr tout cela ne sont que mes morceaux choisis, il y a tellement à dire ! D’ailleurs n’hésitez pas à partager vos moments de l’année en commentaires obligatoirement signés de votre nom !
Julien CV
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