Le Club de la semaine.




On est d’accord, les Flash SONT le club de la semaine après leur exploit en Russie. Mais bon, ils ont déjà eu cet honneur en début de saison et surtout mon petit doigt me dit qu’on aura l’occasion de reparler de leurs exploits européens plus tard cette saison…

Nous allons donc nous pencher sur les performances d’un autre club de banlieue parisienne qui a fait un bel exploit à l’extérieur ce week end : Les Corsaires d’Evry.

C’était quitte ou double pour eux. Une victoire et l’espoir de jouer la première place de la poule Nord renaissait mais une défaite et même la participation aux playoffs risquait d’être compromise.

La tâche était pourtant compliqué : Battre le leader invaincu et chez lui encore ! Mais comme l’an passé les Corsaires rentrent d’Orléans avec la victoire. Battus à l’aller de un petit point, les 3 points d’avance obtenus dimanche leur permettent même de dépasser les Chevaliers au classement s’ils ont la même fiche en fin de saison. Il faudra pour cela qu’Orléans subisse une nouvelle défaite… A ce titre le Météores-Chevaliers du mois prochain s’annonce crucial. Tout comme le sera le dernier match de la saison régulière entre Météores et Corsaires.

En attendant ne manquez pas la suite de la saison d’Evry. Son duo QB-WR avec l’expérimenté (ex Météores) Pierre LeVillain à la réception de nombreuses passes du jeune Maxime Desmaison assure le spectacle à chaque match et leur donne la meilleure attaque de la poule Nord. Les Corsaires ont sans doute leur meilleure équipe depuis la descente de l’Elite il y a 4 ans et espèrent bien faire reparler d’eux cette année.

Choc culturel dans le Vieux Sud.


Pas une semaine sans que l’on entende parler de lui, en bien ou en mal, pour le meilleur ou le pire, Lane Kiffin est la vedette incontestée de cette intersaison de college football.

L’arrivée du nouveau head coach de Tennessee est en tout cas un véritable tsunami dans le monde policé de la SEC. Dans le Vieux Sud qui abrite les vénérables universités de la conférence, on est habitué à des coachs au charme un peu désuet, un rien paternalistes, vieux soldats durs, autoritaires et solitaires. On y joue et gagne en respectant un certain code de l’honneur, des vieilles valeurs de gentlemen farmers, un peu de fausse modestie et l’air de ne pas y toucher. Dans des états où le head coach de l’Université est souvent l’homme le plus important après le gouverneur, il est somme toute logique qu’il soit à l’image de ces vielles terres de tradition où on aime pas trop les grandes gueules tapageuses et les manières de nouveaux riches de certains « yankees » venus chercher un peu de soleil en DixieLand.

C’est sans doute pour cela que bien plus qu’ailleurs, une personnalité comme celle de Lane Kiffin peut créer des controverses dans toute la région.

Il faut dire que l’on a là tout de même un sacré bonhomme. Trente trois ans, et encore il en fait 28, « fils de » (de Monte coordinateur défensif des TB Bucs jusqu’à ce qu’il rejoigne son fils à Knoxville), les dents qui rayent le parquet, diplomate comme un bulldozer, il a tout pour se faire détester. Depuis son arrivée, tout frais viré des Oakland Raiders, il n’a pas perdu de temps, ni pour se faire des « amis » ni pour recruter à tout va.

Il commence par piller le staff de ses voisins, embauchant ici le recruteur en chef de LSU, là l’ancien de Mississipi State -embauché au nez et à la barbe de cette même LSU-, plus loin le bras droit de Saban à Alabama sans oublier celui de Spurrier à South Carolina. Si on ajoute Papa il se retrouve avec un staff de tout premier plan qui lui raméne dès cet hiver des recrues de très haut niveau dont certaines « volées » à la dernière minute aux facs voisines et concurrentes. Tout heureux de sa pêche il en profite même pour accuser de tricherie certains confrères (dont U Meyer de Florida) et fait preuve en public de ce que certains on appelé une « arrogance d’USC » (Il était le coordinateur offensif de USC avant de partir aux Raiders).

Pour diriger et pousser son staff Kiffin n’y va pas par quatre chemins. Il a carrément emménagé avec eux ! Tous « colocs » de la même maison de Knoxville il peut ainsi être sur leur dos 24h/24. De toute façon les premières réunions sont fixées à 5h30 du matin et il ne les laisse respirer qu’après 22h30. Depuis son arrivée il ne s’est accordé qu’une pause : Un aller retour en 72 heures pour aller à l’accouchement de sa femme restée en Californie. Accouchement qu’il a passé à tenir la main de sa femme de la droite et à recruter au téléphone de la gauche ! Quand il rentre le chauffeur qui doit le récupérer à l’aéroport est en retard de 25 minutes. Le pauvre gars est viré dans l’heure. Il se vante d’ailleurs d’avoir fait le grand ménage à UT disant ne « plus compter ceux qu’il a fait fuir. De toute façon ils n’auraient pas tenu notre rythme ». D’après les derniers échos, la reprise des entrainements n’a pas été plus paisible pour ses joueurs qui doivent s’attendre à un coaching intense !

Est-ce que Kiffin aura le même succès sur le terrain ? En tout cas il a réveillé une fac qui s’était un peu endormie ces dernières années et en même temps animé les conversations tout l’hiver dans tout le Sud ! Est-ce que l’effet Kiffin sera un feu de paille (après tout son passage à Oakland fut un fiasco…) ou le début d’une révolution dans le petit monde de la SEC ? Réponse cet automne.

Le foot US au secours du rugby?


Hier Thibault Giroud au BO, aujourd’hui le staff de l’Equipe de France en NFL.

Le rugby français, qui a du mal à encaisser des résultats médiocres à l’international (Equipe de France et Coupes d’Europe) semble se tourner vers le football américain pour trouver des solutions.

On a ainsi appris que Didier Retière, Emile N'Tamack, membres du staff de Marc Lievremont(photo), le médecin de l'équipe de France et le responsable de recherche de la FFR seront aux Etats-Unis fin avril « pour observer le football américain et le basket dans les domaines de la médecine, de la préparation physique, des infrastructures et des contenus d'entraînement ».

La fin des grandes défenses ? Ou comment la NFL veut protéger le spectacle offensif !


A se demander si la NFL n’est pas parti pris entre un football « Old School » et le « Best show on turf ».
Je sais que cela peut faire un grand débat sans fin, mais je me lance quand même ! Car ces 5 nouvelles règles et une modification au niveau des sacks me font penser que la NFL veut privilégier le jeu méga offensif !
Pourquoi?
La 1ère modification est pour les sacks, déjà appelée : « la règle Brady ». En quoi elle consiste? Un défenseur ne pourra plus sacker un QB en rampant lors qu’il a été mis à terre par un joueur offensif. Cela à plusieurs conséquences à différents niveaux. Je m’explique: Si on reste au niveau du jeu, les défenseurs devront maintenant se lancer dans un combat de corps à corps vis-à-vis de leurs adversaires. Il n’est plus question de tomber et de ramper à quatre pattes pour atteindre le QB. Les plus rapides et légers devront faire preuve de plus de vitesse et de subtilité, les plus lourds devront sortir les muscles dans un combat mano à mano ou parfois à deux contre un mais surtout ne pas tomber car c’est la fin du jeu pour eux! Donc en final plus de pression pour la ligne défensive et pour les blitzeurs qui devront garder leur équilibre. Il faudra donc quelques génies parmi les coordinateurs défensifs afin de trouver une faille à cette règle ! L’autre aspect de cette règle me paraît plus économique... Eh oui!, je pense que les propriétaires veulent vraiment maintenant protéger leurs investissements dans leurs très « chers » QBs, surtout en ces temps de crise, où l’on ne peut plus vendre des produits de qualité avec des QBs de seconde ou troisième zone. La NFL vise donc la qualité de grand matchs offensifs avec un super marketing très agressif afin de vendre chaque match NFL comme le meilleur du meilleur du football et des stars que l’on est sûr de retrouver sur le terrain et pas à l’infirmerie !

La seconde nouvelle règle : La fin du crack block ? Pas tout à fait ! Ce fameux block fait tant peur à certains défenseurs ou joueurs de coup de pied car il est toujours effectué côté aveugle du joueur. Certains sont dévastateurs. Il sera donc interdit d’effectuer ce block de « derrière » avec son casque, avant bras, ou épaule sur la partie du casque et du cou du joueur visé. Il en coutera une pénalité de 15 yards. Donc ce n’est pas exactementla fin du crack block mais plutôt une nouvelle protection pour les joueurs défensifs afin d’éviter des blessures graves ... Est-ce un prêté pour un rendu de la « Brady rule » ?

La 3ème règle : Fini les Wedges ! On se souvient des vieux films dans les années 40 ou les Wedges étaient formés de pleins de joueurs, amusants mais très dangereux. La NFL a décidé de réduire la Wedge a 2 joueurs, la Wedge pour ceux qui ne connaissent pas est le fameux mur de protection que l’on utilise pour protéger le joueur qui retourne le ballon sur les phases de kick-off et punt. Il en coutera 15 yards si cette règle n’est pas respectée. A quoi peut-on s’attendre ? Tout simplement je dirai à plus de retours spectaculaires... quoi que ... Les équipes donnant le coup de pied avaient toujours pour habitude d’envoyer un ou 2 joueurs pour aller casser le mur. Ces joueurs seront peut êtres moins sacrifiés maintenant. Mais il faudra s’attendre à des changements de tactique du côté des retours de coup de pied.. peut être que sur le kick off on ne verra plus une Wedge mais 2 formées de 2 x 2 joueurs ??? A suivre.

La 4ème règle : Le point de contact sur un receveur sans défense, c'est-à-dire qui essaye d’attraper le ballon, ne pourra être la tête ! Il en coutera 15 yards de pénalité. Il est clair ici que la NFL veut bannir les contacts casque à casque, qui sont juger très dangereux. Je pense effectivement que cela est une bonne chose. Est-ce que cela va faciliter le jeu offensif vertical ?

La 5ème règle : le On-side kick, pas plus de 5 joueurs de chaque côté afin d’éviter les méga-collisions ! Alors là, je suis désolé mais je ne comprends pas, les joueurs sont lancés d’accord mais sur une faible distance car le ballon doit parcourir moins de 10 yards ! Ici c’est vraiment un manque de fun que l’on supprime et surtout la possibilité de voir des matchs à rebondisements. Beaucoup de travail en perspective pour les équipes spéciales cette été car il faudra trouver une parade. S’il y en a une...

Voilà, on annonce d’autres changements, notamment sur l’arbitrage vidéo et l’ordre de la draft, donc restez à l’écoute !
François B.

Nouvelles d'un ancien.


Nous vous avions parlé de lui dans le mag (N°21) il y a un peu plus d’un an, Thibault Giraud (sans casque sur la photo, époque Centaures) continue son parcours atypique dans le monde du sport.

L’ancien Centaure de Grenoble, Dragon de Barcelone, membre de l’équipe de France de bobsleigh est en effet le nouveau préparateur physique du Biarritz Olympique. Il quitte ainsi l’encadrement du club de XIII de Cardiff (où il avait été à l’origine de la venue l’an passé de Philippe Gardent) et rejoint Laurent « Gonzo » Gonzalez nouveau manager du BO avec qui il avait déjà travaillé à la Section Paloise en 2004.

Un nouveau défi donc pour Thibault qui à 35 ans a déjà travaillé dans 5 sports différents (le foot US, le bob, l’athlétisme avec le sprinter namibien F Fredricks, le 15 et le 13) et 8 pays (France, Espagne, Allemagne -en World League-, Monaco -avec le Prince Albert et son équipe de bob !-, Namibie, Afrique du Sud -préparateur physique d’une équipe de la Currie Cup-, Angleterre - pour les Saracens et Harlequins- et Pays de Galles.).

Le Club de la semaine.

(Hier lundi nous avons publié une première version de cet article où nous annoncions leur match contre les Templiers pour la semaine prochaine. Ce match fut joué (et perdu) en début de mois. Nous sommes sincèrement désolé pour cette erreur)

Bon OK, après un pareil exploit (battre les Super Flashs), les Spartiates auraient encore mérité d’être mis à l’honneur. Mais bon, y a pas que la poule Nord (« de la folie de la mort ») dans la vie !

Au Sud, enfin pas trop au Sud non plus, les Black Panthers de Thonon sont en pleine forme et prêts à défier les troupes nordistes pour les phases finales. Leur domination sur les autres membres de la poule est totale. Après une nouvelle victoire ce week end (42-28 à Nice), ils ont marqué 188 points en 4 matchs contre les autres « sudistes », soit 47 par match !

Seuls accrocs à leur parcours cette année : Une défaite honorable de 7 petits points à la Courneuve en première semaine et une défaite sévère et surprenante à la maison face aux Templiers.

Cette année à Thonon on espère récolter les fruits de longues années d’efforts de formation. Une génération entière de jeunes félins sont en effet arrivés en équipe sénior, dont le QB titulaire Maxime Sprauel, 19 ans et du talent à revendre ! De petites panthères qui ont malgré tout déjà une grande expérience des matchs à enjeu : Ils ont tout de même atteint la finale junior nationale les trois dernières années ! Avec en plus les cadres inoxydables (comme Sirouet ou Perrolaz) et deux américains de talent (Cooper en receveur et Jackson à la course), Thonon a peut être le plus bel effectif de sa déjà longue histoire.

De quoi aller au bout ?

La longue et douloureuse histoire des Cardinals


Les Cardinals, avant cette saison aussi belle qu’inattendue, ont été la plus parfaite bande de losers de l’histoire de la NFL. En nombre de défaites ils ont tout de même 103 déroutes d'"avance" sur leur premier poursuivant, les Lions. A l’exemple des Clippers en NBA, leur histoire n’était qu’une longue série d’épisodes aussi pathétiques que comiques. Revenons un peu sur ces quelques 80 années de parfaite incompétence…

Les Cardinals restent avec les Bears une des deux seules franchises présentes depuis la création de la NFL en 1920. Basés dans les quartiers Sud de Chicago, ils partageaient le stade de Comiskey Park avec une autre équipe d’éternels perdants : La White Sox de l’American League de Baseball.

L’histoire de leurs débuts reste un peu floue car il manque pas mal d’archives de leurs premières années…En effet leur siège brula deux fois avant guerre ! Ils remportent tout de même le titre de 1925… Enfin « remporter » n’est pas vraiment le terme puisque en fait le « vrai » champion, les Maroons de Pottville, perdirent leur titre pour avoir joué un match contre une équipe non affiliée à la NFL. Le seul titre vraiment gagné sur le terrain par les Cardinals reste donc celui de 47. Mais ne croyez pas que ce fut une année bénie pour eux! Cette année là, en effet, le proprio meurt d’une pneumonie, le punter se tue en avion et un tackle fait une crise cardiaque fatale dans les vestiaires de l’équipe ! Chez les Cards même quand ça va, ça va pas !

Entre temps ils « réussissent » à perdre 29 matchs de suite entre 42 et 44. L’équipe de 44 reste d'ailleurs sans doute la pire de l’histoire de la NFL ! Associés (comme ce fut le cas pour pas mal d’équipes manquant de moyens et de joueurs pendant la guerre) avec les Steelers pour l’occasion, l’équipe « Card-Pitt » fut rapidement surnommée les « Carpets ». Les équipes adverses, en effet, leur marchaient dessus sans retenue ! Ils finirent la saison avec une fiche de 0 victoire pour 10 défaites. Leurs QBs lancèrent 4 TDs et furent interceptés 41 fois !

Le déménagement à St Louis en 1960 ne change pas grand-chose aux performances des Cards. Parmi les « hauts faits » de leur passage dans le Missouri citons :
* Les deux matchs de suite avec un rating de 0.00 pour leur QB en 1973.
* Le renvoi du coach J Hanifan en 1985 à la mi-temps d’un match contre les Redskins (les serrures de son bureau furent changées pendant le match pour que le coach ne puisse pas récupérer de documents après le match !)
* Le choix au premier tour de draft 1978 d’un kicker (!!!), S Little, qui eut comme statistiques de carrière un mémorable 13/27 sur ses tentatives de field goal !

1988 : Les voici dans l’Arizona. Leur déménagement fait au moins plaisir à quelqu’un : Les fans des Cowboys. En effet à l’époque encore membres de la NFC East, les Cardinals reçoivent tout les ans la visite de Dallas, et le (relatif) court déplacement que ce voyage représente pour les fans des Cowboys fait de ce match un des moyens les plus faciles pour eux de voir leur équipe: Quand il est quasi impossible d’avoir des billets à Texas stadium, les places sont toujours disponibles par milliers à Sun Devil Stadium ! Ces Cards-Boys des années 90 restent ainsi sans doute les seuls matchs de l’histoire de la NFL où l’équipe locale fut obligée de faire des décomptes par signaux pour lutter contre le vacarme des supporters de l’équipe visiteuse…

En 1993, ils ont une occasion de frapper un grand coup… Joe Montana et les 49ers cherchent à se séparer. Steve Young a pris la place de titulaire à Montana et celui ci cherche un club. Les Cardinals le reçoivent ce printemps là mais quand ils veulent lui montrer le centre d’entrainement, impossible de retrouver les clés ! Quelques jours plus tard il signe aux Chiefs !

1996 : Enfin une superstar ! Un certain Rod Tidwell, un receveur de première classe. Dommage que ce ne soit qu’un personnage fictif, le meilleur client de Tom Cruise dans « Jerry Maguire » !

2001 encore un « grand » moment… Bill Gramatica, le kicker, se bousille le genou en célébrant un field goal réussi.

« Le ridicule ne tue pas », heureusement, sinon nous n’aurions pas eu la chance de voir enfin les Cardinals en haut de l’affiche cette saison…

On vous en avait parlé...


Fin janvier on vous avait informé de la possible nomination de D Rooney le proprio des Steelers comme Ambassadeur des Etats Unis en Irlande, et bien depuis hier jour de la St Patrick, c'est fait!

Manquerait plus que les Steelers se mettent à jouer en vert...

Du rififi chez les Broncos!


Un bon western se prépare à Denver, entre le jeune Head coach Josh McDaniels (32 ans), fraichement promu et le jeune QB, Jay Cutler, 25 ans et 3 saisons NFL au compteur.

Début de l’histoire: Jay Cutler apprend sur une grande chaîne de sport américaine, que l’on veut l’échanger contre Matt Cassel et l’envoyer chez les Lions ou les Bucs !

Pour Cutler, « C’est une insulte », et il commence bien sur à nettoyer ses revolvers ! « Ce sera lui ou moi ! » Pour McDaniels : « Ce n’est pas moi qui ait voulu cela ! ». Bien sur! C’est son ancien boss, Bill Belichick qui a tout manigancé pour tester son jeune Padawan parti trop tôt... Non on ne peut pas penser ça !? Quoique ...
Sérieusement, analysons la situation: Cutler fait preuve d’un égo énorme en se plaçant au-dessus de son équipe, il est prêt à abandonner ses co-équipiers parce qu’on a voulu le trader !

Est-ce que le panache des grands joueurs n’est pas aussi de passer rapidement au-dessus de toute forme de frustrations et de reprendre le chemin vers le succès avec tous se co-équipiers?
On peut dire que Cutler fait preuve d’immaturité mais surtout il signe l’abandon de son équipe, ce qui va le mettre en porte à faux dans les vestiaires dans le cas ou il se retrouverait coincé à Denver ! D’ailleurs certains joueurs des Broncos, ont commencé à faire des commentaires en public en prônant le retour de la "paix" et demandant que tout le monde se remette au travail !

Côté, Josh McDaniels, l’erreur est faite, et dire qu’un simple coup de fil à Cutler avant l’annonce du trade aurait pu sauver la situation... McDaniels a fait aussi une grosse erreur d’immaturité. Car ce n’est pas parce que l’on est le nouveau Shérif en ville que l’on a tout les droits. Pire, il va trainer une image de mauvais communicant quand toute cette histoire sera finie. On peut facilement comprendre que l’attrait de retravailler avec Matt Cassel comme à New England était très alléchante mais c'était quand même un peu trop beau pour être vrai !

Depuis Cutler n’arrête pas de tirer à vue : "Je vends ma maison de 2 M$, au fait mes parents aussi vendent la leur, mon agent est chargé de faire un trade, etc...»
Du côté de l’organisation des Broncos, pas de ripostes, Pat Bowlen, le proprio a essayé d’appeler Cutler sur son portable mais sans succès... Etonnant !

Que peut-on en conclure? Cette histoire va devenir de plus en plus médiatisée, comme celle de Favre l’année dernière, surtout si cela traîne un peu trop longtemps !... Jusqu’en avril ?

Même si la NFL est un gros business, on est loin d’un Win-Win, mais plutôt proche d’un Lose-lose. Car même si Cutler est courtisé par les Lions, Bucs, et selon certaines rumeurs les Jets et plus surprenant, les Cowboys qui voudraient le trader contre Romo (à vérifier bien sur !), il se retrouve dans un situation délicate. Et même si il part, comme on le sait le temps d’insertion d’un QB dans un nouveau système prend du temps et il n’est pas garanti que les fans l’accueillent à bras ouverts.

Josh McDaniels est lui mal parti, car il va falloir qu’il prouve maintenant qu’il saura gagner sans Cutler (ou pire le reprendra sans faire d’histoires et là il perdra toute son aura). Son salut va reposer sur le bras du fils Simms qui a comme volonté de devenir aussi bon que son père ou bien de drafter un QB en avril (le niveau de cette année n’étant pas exceptionnel, ce sera compliqué).
Pat Bowlen a été très silencieux mais il faudra bien qu’il tranche d’ici peu, d’ailleurs il va annoncer que Cutler n’est pas à trader... A suivre…..

Le mag est arrivé!!

Elitefoot le mag numéro 31 est dans les boites à lettres depuis la fin de semaine dernière.
Toute l'actualité de nos championnats (avec beaucoup de belles photos dans ce numéro), un petit voyage en Chine (et oui!) et un superbe article de B. Collin sur les trophées de la NCAA!
Il n'est jamais trop tard pour s'abonner!

Elitefoot.com

Le club de la semaine


Quittons provisoirement les premières divisions et penchons nous cette semaine sur le casque d’argent.

Il y avait en effet un véritable choc dans le Sud Ouest, avec à la clé une probable première place de groupe au combien importante pour les playoffs. A l’ombre des tribunes de leur grand voisin du BO (et de fait sur le terrain habituellement réservé aux équipes de jeunes de ce même BO), les Atlantes de Biarritz ont passé ce test sans trembler.

Les Comètes, qui avaient pourtant emporté le match aller à Toulouse il y a 15 jours, n’ont jamais inquiété des basques en pleine forme. Leur maigre avance de 3 points au goal average particulier (goal average qui devrait être décisif pour l’attribution de la première place de la poule) s’est donc transformée en un -23 final après ce cinglant 46-20. Si, comme on peut s’y attendre, les Atlantes s’imposent lors du dernier match de poule contre Pau ils seront en position idéale pour les playoffs de ce Casque d’Argent.

En progrès constant depuis plusieurs années les biarrots semblent près à récolter les fruits de leur travail cette saison. Leur défense agressive en diable et leur jeu de course puissant (où brille entre autres Damien Ehny -photo-) sont les forces d’une équipe jeune, homogène et, c’est peut être la différence cette année, disciplinée. Le charismatique head coach « Charly » Le Guillou sait motiver et « tenir » ses troupes. Pour ce choc il avait même remis les épaulières pour reprendre du service en ligne défensive.

Difficile de savoir encore où s’arrêteront les Atlantes cette année mais après cette démonstration ils font désormais partie des favoris dans la Conférence Sud du Casque d’Argent. A Suivre….

Chiffres texans.


Le nouveau stade des Dallas Cowboys (coût record de 1.1 milliard de dollars !!) possédera le plus grand écran géant du monde. Ce monstre de 600 tonnes, qui aura plus de 10 millions de LEDs sera suspendu à 30 mètres au dessus du centre du terrain. Il battra le record actuel détenu par l’écran du stade de leurs voisins de UT. Toutes les infos sur ce stade incroyable sur le superbe site: http://stadium.dallascowboys.com/

Restons à UT qui détient un autre record. D’après une étude de « Sport Illustrated » les Longhorns sont l’équipe membre d’une conférence du BCS qui recrute ses joueurs le plus localement. En effet entre 2004 et 2008 93.2% de ses recrues venaient du Texas et 71.8% de moins de 200 miles du campus d’Austin. Notre Dame à l’inverse reste une des universités recrutant le plus dans l’ensemble du pays.

TO à Buffalo? Et pourquoi pas!


Si les Cowboys sont souvent appelés « America ‘s team » du fait de leur popularité bien au delà des limites du Texas, les Bills de Buffalo sont plutôt « America’s joke team », l’équipe dont on aime se moquer partout en Amérique.

Quatre défaites consécutives au Superbowl au début des années 90, une ville déclinante en crise depuis plus de 20 ans, un climat rude font qu’il est assez facile de trouver une bonne blague où les Bills remplaceraient les belges…

Les Buffaloniens en ont l’habitude : Quand on vit encore là bas, après 25 ans de fermetures d’usine, des tempêtes de neige à répétition et aucun titre majeur que ce soit en foot ou en hockey, on n’est plus tellement sensible à une blague de plus dans la presse de Toronto (le voisin riche et arrogant qui voudrait bien voler les Bills) ou dans un talk show new yorkais (avec qui Buffalo partage l’Etat de New York au désespoir des habitants des DEUX villes !). En fait comme chez nous les chtis, le buffalonien, finalement, trouve un certain réconfort à ce qu’on se moque de lui. Il sait qu’au bout du compte la vie n’est pas aussi désagréable que ça au pied des Appalaches, entre lacs et forêts et que les moqueurs finalement ne savent pas ce qu’ils loupent.

Ces mauvaises blagues ont même un effet fédérateur, rassemblant toute la ville derrière ses équipes et inspirant un furieux esprit revanchard chez les fans. A l’exemple de ces panneaux qui fleurissaient partout en ville lors de la quatrième campagne vers le Superbowl en 93, pour les fans le slogan de leur équipe et de la ville reste « we’re back, deal with in America ! ». Quelque chose dans l’esprit comme « Aimés ou pas, on est toujours là et on vous emm… ».

C’est pour cela que finalement ce que l’on présente partout comme une curieuse nouvelle, la signature de Terrell Owens aux Bills, n’est pas aussi incongrue que ça. Un banni chez les bannis... Comme l’annoncent déjà certains supporters, c’est plus que jamais « us against the world » pour Buffalo !

Et puis quand on a pas fait les playoffs depuis D Flutie, que l’équipe risque à terme de quitter la ville (pour Toronto ? Los Angeles ?), pourquoi ne pas prendre de risques ? Un risque somme tout limité : Une seule année pour 6.5 millions. Et après le fiasco de Dallas, les Bills sont surs d’une chose : T Owens va avoir la hargne !

Avec une défense jeune et talentueuse, un QB (Edwards) prometteur, un running (Lynch) avec encore une bonne marge de progression, les Bills ont des atouts. Leur début de saison l’an dernier a montré qu’ils peuvent être compétitifs. Dans une NFL où la majorité des matchs se joue sur quelques jeux, la signature de TO peut être l’ingrédient qui manquait pour retrouver les sommets…
Et si ça foire, peu importe, à Buffalo on est pas à un plantage près.

Le Club de la semaine




Bon je sais, « encore une équipe de la poule Nord Elite ! ». OK c’est vrai, ca fera 4 des 5 équipes de la poule, « club de la semaine » en deux mois. Mais quelle poule ! Il est fort possible d’ailleurs que ces 4 équipes soient actuellement les 4 meilleures de France et en tout cas pour l’instant aucune autre équipe du championnat n’a battu un des membres de ce carré d’as.
Pour la qualification pour les demies finales, ce sera en tout cas passionnant !

Voici donc les Spartiates, après leur victoire sur les Cougars, provisoirement seconds derrière des Flashs (qui ont eu bien du mal à battre les Templiers ce week end).
Les Picards, vainqueurs 13-6, ont battu pour la 5ème fois consécutive St Ouen l’Aumône et ont prouvé qu’il faudra à nouveau compter sur eux cette année. Oubliée une saison 2007-2008 bien moyenne (6-4), qui les avait vu louper les demies finales pour la première fois depuis 8 ans ! Les Spartiates sont de retour.

Derrière leur QB P Durand, l’international qui entame sa troisième saison senior, et avec un effectif toujours grandement issu du pole espoir, Amiens peut avoir des ambitions cette saison.

Un pole espoir qui permet à l’équipe junior d’avoir également de très bons résultats. Après leur victoire 36-3 face aux Flibustiers cette semaine, ils disputeront la seconde place de la poule derrière les Flashs aux Vikings qu’ils rencontreront lors de leurs deux prochains matchs.

Si politiquement certains veulent rayer la Picardie de la carte, ce n’est pas demain la veille que les Spartiates disparaitront du haut de tableau du football américain français !

Un vrai fan.



Une anecdote qui nous avait échappé lors des playoffs NFL....

Le maire de Pittsburgh Luke Ravenstahl (c'est lui avec le camescope lors de la parade de la victoire) a officiellement changé de nom pendant une journée:

En effet le jour de l'AFC championship entre les Steelers de sa ville et les Ravens de Baltimore, le nom officiel du maire de Pittsburgh était: Luke Steelerstahl !!
Le Cardinal de Pittsburgh, lui, a semble t il gardé son titre même pour Super Sunday...

Pour suivre le grand « mercato » de la NFL !




La période des échanges « trades » et de négociations autour des agents libres bat son plein, surtout depuis le Week end dernier. Dans cette période, on distingue plusieurs types de contrat :

Les joueurs libres de droits, les UFA (Unrestricted Free Agent), en général, ils ont servis plus de 4 ans en NFL et leur contrat arrive à terme.

Les joueurs aux droits restreints, les RFA (Restricted Free Agents), ils ont en général servis 3 ans dans la NFL et le contrat est fini, ils ont donc le droit d’aller offrir leurs services à d’autres clubs et cela jusqu’au 21 avril, après quoi leur club précédent récupère leurs droits sur le joueur. Si le joueur choisi de partir l’ancien club a toujours le droit de proposer le même salaire et à ce moment là le joueur est obligé de rester. Si le joueur RFA part définitivement, l’ancien club à la possibilité d’être « indemnisé » en recevant un tour de draft suivant la « qualité » du joueur.

Il reste une catégorie officielle, les joueurs avec des droits exclusifs, les ERFAs (Exclusive Rights Free Agent), ces joueurs là ont en général entre 0 et 2 ans d’activité et leurs contrats arrivent à terme, ils n’ont pas le choix de voir d’autres clubs, ils doivent signer avec leur ancien club ou sinon ne pas jouer du tout pendant une saison.

On pourrait ajouter aussi le joueurs de Franchise, c'est un RFA, sur lequel le club a mis un label de protection afin de le garder ou bien de l'echanger comme on fait les Partiots avec Cassel.

Donc voici une liste des joueurs (complètement exhaustive) qui sont en plein cœur de l’action !

(en italique la mise à jour après les dernières signatures)

Les QBs
Kurt Warner, Arizona Cardinals (UFA) – Il semblerait que les Cards auraient mis sur la table 10 Millions de $ pour le retenir, pas assez pour Warner (ou son agent?). On a droit ici à une vraie partie de poker. Mon avis, Kurt devrait signer et rester dans un système ou il est déjà bien en place, je le vois mal à SF ou ailleurs car son âge malheureusement va jouer contre lui.
Kerry Collins, Tennessee Titans (UFA) -- Collins à l’inverse de Warner, veut rester mais au juste prix, entre 8-10 Millions de $, mais comme aucune autre équipe ne semble vouloir de ses services, les Titans baisseront-ils la mise? Mon avis, Collins a encore une année tranquille, car Vince Young a quand même de sérieux problèmes d’intégration chez les Pros, il n’a pas retrouvé l’enthousiasme qu’il portait au niveau universitaire, lancé trop tôt, les Titans, lui ont-ils brûlé les ailes ? Il vient de resigner aux Titans.
Autres UFAs ou bien juste libérés par leurs clubs : Batch, Boller, Bollinger, Bouman, Fitzpatrick (signé par les Bills ce week end), Frerotte, Frye, Garcia, Green, Grossman, Harrington, Huard, Johnson, Leftwich, Losman, Martin, Nall, O'Sullivan, Orlovsky (nouveau numéro 2 à Houston), Ramsey, Simms, St. Pierre (prolonge aux Cards), Tuiasosopo, Wright .
Mon avis : il y a quand même du très beau monde dans ce groupe, Batch devrait rester à Pittsburgh, il connaît bien le système. Les Bears ont tranché dans le vif fini la controverse entre Grossman et Orton, ils ont choisi le moins fragile des deux ! Beaucoup « d’anciens » qui auront du mal a trouver une place bien payée : Huard (ex KC), T.Green (ex Stl), Garcia (ex TB), B. Johnson (ex Dal).
Trois ont vraiment du mal a percer: Le fils Simms (ex Buc), il a enfin ce qu’il voulait car ses relations avec l’ancien coach des Bucs était un enfer ! Byron Leftwich, grande star universitaire à Marshall, ou il a finit un match comme Serge Blanco, porté par ses coéquipiers sur chaque down pour qu’il puisse finir le dernier match, et Ramsey (ex NYJ et Wash), on le voyait comme starter mais rien !

Les Receveurs
T.J. Houshmandzadeh, Cincinnati Bengals (UFA) -- Houshmandzadeh à toujours était perçu comme un deuxième receveur, il faut dire que Chad Johnson prend tout la lumière ! T.J sera bien sur ailleurs le WR vedette sans aucun souci. Mon avis : Je voyais mal les Bengals le laisser sauf si le spécialiste du Cap (masse salariale) leur donnait le feu vert ! Il a pourtant signé hier à Seattle. (photo)
Marvin Harrison, Indianapolis Colts – Il aurait refusé une baisse de salaire. Mon avis : il trouvera un job ailleurs de préférence une équipe qui joue dans un stade couvert !
Laveranues Coles, WR, New York Jets (UFA) – S’il copie Harrison, il se retrouvera dans la même situation. Mon avis : reste où tu es Mr Coles !
Nate Washington, Pittsburgh Steelers (UFA) – Il est dans le top des listes des recruteurs. Mon avis : il va surfer sur la vague du Super Bowl, il a donc de choix, l’un sage : rester ou il est ! et l’autre audacieux : tâter l’aventure ailleurs comme 1er ou 2nd receveur. Il vient de signer aux Titans.
Devery Henderson, New Orleans Saints (UFA)-- Henderson est un bon receveur qui progresse d’année en année. Mon avis : A sa place je resterai à N.O avec un super QB qui a failli battre le record du grand Dan Marino, que demander de mieux !

Les RBs
Derrick Ward, New York Giants (UFA) – bon running, polyvalent. A mon avis : il a le choix de rester derrière Jacobs et de prolonger sa carrière, on sait que la vie d’un RB en NFL est courte, ou bien de devenir un starter dans une autre équipe. Il vient de signer avec les Bucs.
Fred Taylor, Jacksonville Jaguars -- 11 saisons en NFL pour un RB c’est un exploit! Mon avis : il a surement encore du jus mais pour prendre toute la charge de 20 touchés par match ou plus, je ne crois pas. A signé ce week end aux Pats.

La Défense
Albert Haynesworth, DT, Tennessee Titans (UFA) – Mr Jackpot, avec son méga contrat, voir l’article d’Olivier. Mon avis : super joueur défensif, il est vrai qu’il fait la différence sur la ligne de scrimmage, mais j’ai quand même des doutes sur son focus sur certains matchs, et il est souvent blessé. Le proprio des Skins aime bien acheter des stars comme s’il jouait en ligue de « fantaisie », mais pour l’instant, j’ai des doutes sur la stratégie des Skins ! Contrat signé de 100 millions avec les 'Skins.
Bart Scott, LB, Baltimore Ravens (UFA)
Ray Lewis, LB, Baltimore Ravens (UFA) -- Expliquez moi, une défense des Ravens sans Lewis et Scott ? Impossible ! Mais en NFL tout arrive ! Scott a en tout cas rejoint R Ryan aux Jets en signant ce week end.
Takeo Spikes, LB, San Franciso 49ers (UFA)-- Spikes veut rester à SF, surtout avec le grand Mike comme coach! Bon choix !
Brooks, Derrick, OLB, Tampa Bay Bucs – l’ami Derrick est-il trop vieux ? En tout cas pas aussi vieux que l’inspecteur (paix à son âme !), mais quand même 14 saisons en NFL, encore un exploit, Mon avis : Lui qui a fait tant aussi pour la communauté à Tampa Bay, je le vois mal jouer ailleurs ! mais c’est quand même un sacré Monsieur ! La sagesse voudrait qu’il se retire ou alors d’aller vendre ses services au-delà des mers comme un bon pirate ?

Le Club de la semaine


Un des plus vieux clubs de France, de glorieux anciens, beaucoup de grands souvenirs et pas mal de vaches maigres récentes. Voila comment on pouvait décrire les Centaures de Grenoble de ces dernières années. Depuis 10 ans et leur dernière saison en élite, le club grenoblois a vécu plus de bas que de hauts, une période plutôt sombre, éclairée tout de même par un titre en casque d'argent et la fierté de voir l'enfant du pays Philippe Gardent faire une belle carrière pro.

Mais, après beaucoup de travail, les voila de retour dans la lumière! Pour leur première saison sous la présidence de David Dumas, un de ces glorieux anciens justement, les résultats dépassent même toutes les espérances. Ils se retrouvent même en tête de la poule Sud de Casque d'or avec une fiche parfaite de 3 victoires et zéro défaites après leur succès dimanche sur les Canonniers de Toulon.

Comme souvent à Grenoble, la défense fait du très bon boulot, avec seulement 20 points encaissés en trois matchs, c'est quasi parfait.... Mais en plus cette année l'attaque fait un vrai tabac! Paul Braizaz-Latille, le jeune quaterback revenu au pays après un an au pôle junior d’Amiens, en est déjà à 8 passes de TDS, dont 5 qui ont fini leur course dans les bras d'Anthony Dablé, le talentueux lauréat du "Combine Tardits".

Le départ prévu d'Anthony vers la fac de Louisiana Tech ne freinera pas ce retour au premier plan des Alpins en tout cas. On a, en effet, appris aujourd'hui qu'il ne partira pas aux US avant la fin de saison. De toute façon on peut être confiants pour l'avenir à Grenoble: L'équipe junior, coaché par un autre glorieux ancien, Cédric Essermeant, est en tête de la très disputée poule Rhône Alpes. Avec au centre d'une défense qui n'a pris que 14 points en 4 matchs, un certain J Dablé... un lineman qui a bien l'intention de pas rester trop longtemps dans l'ombre de son frère!

"Fort et Droit", cette saison à Grenoble, est non seulement la devise du club, mais une bonne manière de décrire le retour tonitruant des Hommes Chevaux!