PV Miraval: "Je veux qu'on arrête de tirer sur l'ambulance"


Paul Vincent Miraval a souhaité nous donner quelques éclaircissements sur son départ surprise des Argonautes et la situation générale de ce grand club.

Joint par téléphone nous avons fait avec lui un tour d'horizon sur l'intersaison compliquée du côté d'Aix en Provence.

- On a lu et entendu pas mal de choses, quelles sont les vraies raisons de votre départ?
- C'est un ensemble de petites choses mais ma démission est avant tout une décisions personnelle. Quand le 2 septembre dernier j'ai accepté avec enthousiasme de revenir dans mon club de coeur, je l'ai peut être fait un peu trop vite et sans réfléchir. J'ai toujours souhaité être un coach irréprochable, qui doit être un exemple pour tous les joueurs et je me suis retrouvé dans l'impossibilité de le faire. Dans ce cas là je ne suis plus crédible. Un coach ne peut pas manquer des entraînements et encore moins des matchs. J'ai des enfants en bas age dont je dois m'occuper, j'ai des responsabilités familiales. J'ai aussi les déplacements liés à mon travail avec l'EFAF qui m'auraient fait louper deux matchs à l'extérieur (Au Flash et à Amiens). J'assume cet échec. C'est de ma faute. Et il valait mieux que je le fasse maintenant qu'une fois la saison vraiment lancée.

- Votre départ n'a donc pas de lien avec la situation générale du club?
- Non. Aucun. Je ne nie pas que la situation n'est pas top. Mais de ce point de vue là je ne veux pas juger qui que ce soit. Il y a eu ces dernières années des erreurs de faites mais aussi de bonnes choses. Il y a eu aussi peut être une communication en interne de ce que la direction faisait pour le club qui n'a pas été bonne. Comme partout certains pensent à leur intérêt personnel avant celui du collectif, il y a eu aussi quelques rancoeurs qui se sont accumulées... Maintenant il y a un changement de direction, qui a été fait dans le cadre normal et démocratique d'une association. Le club possède aussi de sérieux atouts, c'est une institution reconnue à Aix, il y a un bel effectif Elite, des joueurs compétitifs tant physiquement que techniquement, des systèmes de jeu bien en place, un encadrement de qualité, des équipes de jeunes performantes. Je lis et entend des commentaires excessifs, immodérés. Les Argos ne sont pas morts et je veux qu'on arrête de tirer sur l'ambulance. Laissons travailler la nouvelle équipe et je suis sur que cela va bien se passer.

- Vous n'aurez plus de rôle à jouer dans le club?
- Non. Je ne veux pas faire les choses à moitié. Donc je serai juste dans les tribunes pour les encourager quand je pourrai être présent aux matchs.

- Comment cela va t il se passer pour le club Elite? Qui va coacher le club?
- Le club cherche un coach. Ce sera probablement un recrutement externe.

11 commentaires:

  1. Vraiment ce Miraval, quel grand homme. Chapeau bas.

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  2. Respect !
    Quel grand homme !

    Et pourquoi pas l'absolution avant la béatification, tant que vous y êtes ?

    "Je n'ai pas réfléchi."

    Le mot est laché.

    Et un coach qui ne réfélchi pas n'a rien à faire dans le monde du football américain.

    L'EFAF appréciera.

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  3. Tais toi TEAM MANAGER tu es qui pour parler comme cela ???
    Tu a un souci a régler???
    Un problème d'égaux ou tu est jaloux peut être ???? !!!!!!!!!!
    Tu doit être compléxer même .....
    Tu manque de respect jeune homme, ne parle pas AGIS !!!!

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  4. Sans absolution ni béatification juste un gars qui me parait honnête et qui reconnait ses erreurs c'est tellement rare de nos jours. De plus a t'ecouter y'aurais pas beaucoup de coachs qui meriterais de rester dans le monde du foot us a ce compte la. Miraval c'est un paquet de titre de champion de France et deux titres de champion d'europe junior pour la France, performance inegalé a ce jour et si j'en juge par les articles sur le site de l'EFAF un bon boulot sur le devellopement...Mais bon t'y a surement raison c'est surement un gros naze qui mérite rien.....

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  5. Il remonte à quand ses derniers titres à Miraval ? Et depuis ? Il appartient aux années 90 des Argos. Sans doute qu'il vient de s'en rendre compte lui-même.

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  6. le dernier titre en club de Miraval remonte à 2007 = champion de D2 avec Nice qu'il a fait monter en Elite (40 à 13 contre les Météores et à Fontenay, svp !).
    C'est aussi 2 titres de champion d'Europe en 2004 et 2006 avec l'équipe national junior (les deux seuls de l'histoire, senior compris).

    Je crois que ca calme !

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  7. A Team Manager

    Effectivement a lire tes propos, tu fais parti surement des gens dans le monde du foot us qui ne réfléchissent pas surtout pour dire des CONN..... de la sorte.
    C'est pitoyabe sincèrement, de ne pas reconnaitre les gens à leurs justes valeurs.
    Effectivement tu dois faire partis de ces gens qui n'ont rien à faire dans le foot US en France et ailleur aussi.

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  8. Aux anonymes de tous poils qui se croient malins sans savoir de quoi ils parlent :

    Mon intervention n'était pas destinée à Miraval mais à ceux qui croient bon de l'encenser alors qu'il plante son club et comme il le dit lui même :"[il n'a] pas réfléchi".

    Effectivement son mea culpa est assez rare pour être souligné mais à vouloir courir trop de lièvres à la fois on peut se brûler les ailes.

    Pour ce qui est de ma modeste personne, avec neuf titres de champion de France D1 sur onze finales, une coupe de France, un championnat d'Europe des Nations, les jeux Mondiaux, une flopée de matches EFL dont une finale perdue et une série en cours en Casque de Diamant, je n'ai pas à rougir de ce que j'ai j'ai pu apporter à mes différents clubs.

    Bien sûr, ni l'EFAF, ni l'IFAF ne m'ont encore approché !!!

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  9. C'est un peu triste pour quelqu'un qui a marqué ce club de partir comme ça. Est-ce qu'il serait parti si les Argos étaient en grande forme ?

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  10. Pour avoir joué aux Argo sous l'ère Miraval, je peux dire ceci:
    C'est un grand coach qui connait le football et qui sait mener une équipe vers la victoire.
    Pour reprendre ses mots: "J'ai toujours souhaité être un coach irréprochable, qui doit être un exemple pour tous les joueurs..." et la ça se corse: pétage de plombs sur le bord du terrain ; attitude pas toujours respectueuse ; égo surdimensionné et j'en passe...
    Le technicien: très bon
    L'homme: sans commentaires

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